Proposé en toute surprise dès son lancement au PlayStation Plus de Septembre 2014, Velocity 2X est un titre développé par FuturLabs qui succède au jeu de tir aux multi-récompenses Velocity Ultra. Le studio britannique, également à l’origine de Surge Deluxe, s’appuie de nouveau sur de la science-fiction spatiale pour un cocktail bourré d’action et d’innovations.
SAMUS IS THAT YOU ?
[dropcap]V[/dropcap]elocity 2X suit l’histoire de Kai Tan, une lieutenant victime d’un terrible accident lorsque son vaisseau Quarp Shield dérive dans un trou noir. Visiblement chanceuse, notre héroïne s’en sort mais fini dans un état critique entre les mains d’aliens sanguinaires. Afin d’assurer la survie de ce qui n’est pour eux qu’un vulgaire sujet d’une espèce inférieure, les prénommés Vokh vont intégrer des parties du vaisseau de Kai dans son corps. Naturellement confuse à son réveil, la blonde trouve un moyen de s’échapper et fait la rencontre Ralan, issu de la race Jintada et ancien esclave, prêt à l’aider pour retourner sur Terre.
Tel est le synopsis de cette aventure. Le scénario est plutôt intéressant sans pour autant voler dans le génie et la complexité. L’histoire est loin d’être l’élément le plus significatif à vrai dire, du moins la façon dont elle est présentée n’est pas la plus marquante. Un fait qui s’explique par le fait que Velocity 2X est une succession de niveaux que l’on sélectionne soi-même. Si cela n’entache en rien l’expérience globale, on a du mal à s’accrocher au récit qui se présente sous la forme de dialogues type-RPG bien trop courts au début de chaque partie. On y reviendra plus tard. Mais une chose est sûre, on apprécie déjà le fait de pouvoir contrôler une héroïne qui a un minimum de la personnalité et qui s’éloigne des vieux clichés vidéoludiques.
2X PLUS DE FUN
[dropcap]C[/dropcap]e qui a marqué et marque toujours Velocity est sans aucun doute son gameplay. Et une nouveauté de taille pour la franchise était ici attendue : des phases à pieds. Cela peut sembler totalement anodin mais les Velocity précédents ont excellé dans le shoot ‘em up intergalactique. À aucun moment il n’était question de prendre le contrôle du pilote. Chose dite, chose due, chaque niveau jongle entre vaisseau et plate-forme (d’où le 2X) pour un amour commun : des tirs qui font très mal.
Et quelle jouissance ! Si les premiers stages sont un peu lents et ne dépassent certainement pas le stade de « sympathiques », l’évolution de la difficulté et des capacités du personnage font qu’on y devient accro petit à petit. Plus on avance, plus les niveaux sont rapides, nerveux, complexes et surtout extrêmement aptes au scoring. En effet, vous obtenez à la fin de chaque niveau une sorte de médaille prenant en compte plusieurs critères tels que le temps que vous avez pris pour terminer la mission ou simplement votre score final. Autant vous dire tout de suite que l’envie vous prendra, par frustration, de recommencer pour obtenir toujours mieux pour les plus téméraires d’entre nous. Vous comprenez donc mieux ce qu’on vous disait plus haut, le fait de pouvoir choisir séparément chaque niveau est donc loin d’être une plaie. C’est un moyen très divertissant et efficace d’allonger plus ou moins la durée de vie qui est de 50 niveaux, sachant qu’ils sont déblocables en ayant un certain niveau d’expérience. Bien sûr, il s’agit d’une approche qui différera selon la personne et se concentrer principalement sur l’aventure risque de vous décevoir en terme de longévité. Sachez tout de même que des niveaux secrets et entrées bonus sont présents dont le très sympathique journal de Kai Tan.
PLUS RENTABLE QU’UN VELIB’
[dropcap]U[/dropcap]n point remarquable au niveau de Velocity 2X est que FuturLabs le définit comme une production AAA. Une révélation assez intéressante quand on est immédiatement en phase de le définir comme un titre indé. Si l’on reprend les termes de James Marsden, un jeu AAA « est le nom que l’on donne aux jeux considérés comme les meilleurs de leur genre pour la partie audiovisuelle, la qualité de la jouabilité et l’échelle/valeur de production. » Et il est en réalité loin de se tromper sur le plan artistique. Il suffit de jeter un coup d’œil pour apercevoir l’empreinte visuel unique que tient Velocity 2X, l’équipe s’est acharné pour nous livrer un level-design et artworks (notamment dans l’histoire) de grande qualité. Même si c’est moins flagrant pour un jeu 2D, Velocity tourne en 1080p/60fps avec un moteur spécialement conçu pour la dernière génération. La qualité sonore n’a aussi rien à envier aux grosses productions avec Joris de Man aux commandes, compositeur du thème de Killzone.
VERDICT : 8,5/10
À première vue rien de plus que sympathique, Velocity 2X révèle au fur et à mesure une excellence en terme de divertissement (pour ne pas dire défouloir) et de prise en main. L’idée de proposer deux approches de gameplay, en vaisseau ou à pied, est une réussite grâce aux niveaux de plus en plus dynamiques, nerveux et sujets à scoring. Dommage que l’histoire ne soit en revanche pas plus mise en avant et que le jeu ne soit pas aussi irréprochable en terme de longévité.
Lordsomnium
3 septembre 2014 at 23 h 04 minMouais, pour un jeu sorti aujourd’hui, le test devait être pondu bien chaud =/
Rmax
4 septembre 2014 at 13 h 04 minTest « pondu » après y avoir joué une semaine entière. A tiède donc =)
alexizaki
4 septembre 2014 at 22 h 44 minOui, nous avons reçu le jeu une semaine avant sa sortie. Aucun intérêt de le tester tout de suite sinon 😉
Lordsomnium
4 septembre 2014 at 22 h 55 minFiou, ça me rassure.
J’ai eu peur que tu fasses comme certains site qui font la course aux tests.
user007
4 septembre 2014 at 18 h 38 minGraphismes 9/10… j ai raté qqchose ? J ai fait un bond 15 ans dans le passé sans m en rendre compte ou alors on essaie de nous faire croire n importe quoi ?
alexizaki
4 septembre 2014 at 22 h 48 minNon tu n’as rien raté, tu as juste une mauvaise conception du terme « graphismes » dans le cas présent. Velocity 2X présente une très bonne direction artistique et un bon visuel pour un jeu de ce genre, en 2D. Le comparer à des blockbusters en 3D de type Killzone ou The Last of Us serait donc inutile !
becquet
5 septembre 2014 at 12 h 03 minNul nul nul et nul se jeux une honte pour la ps4
Lordsomnium
5 septembre 2014 at 18 h 08 minEt ton orthographe est une honte pour la langue française.
Daeli
6 septembre 2014 at 19 h 08 minHonnêtement, je suis le premier à encenser la plupart des jeux offerts par le PS+ chaque mois, mais là… Je suis franchement déçu. A part la bande-son, le reste est plus que bancal. C’est répétitif, mal équilibré, pas spécialement beau, même pour un jeu 2D, et le style artistique laisse plus croire à un jeu flash trouvé sur le net qu’autre chose.
On ne parlera pas de la durée de vie du soft non plus au risque de se taper un fou rire.
Bref, j’espère que le Playstation Plus sera mieux fourni prochainement, car ce mois-ci c’est la douche froide.
ThePapyGeek
9 septembre 2014 at 22 h 24 minBon j’ai testé j’ai fait 9 stages a toute berzingue. C’est une joyeuse pompe de strider et turrican a la sauce « je suis blonde et chieuse j’assume ». Bref why not . Par contre mis a part le fait de viser juste pour la teleportation y’ a aucun vrai challenge. J’ai arrêté parce que ca me faisait chier plutôt qu’autre chose. Ah oui derniere chose : Presque 900 mo pour un truc pareil. J’me demande ce qui peut peser autant…
Verdict honnête : 5.5 /10.
sylvain tremblay
17 septembre 2014 at 15 h 49 minquestion il est dur ou facile se jeu