Au cours de l’été 2015, Supermassive Games a offert à la PS4 une exclusivité à mi-chemin entre le film d’horreur et une production signée Davd Cage. Et si Until Dawn a divisé les joueurs, c’est en partie à cause de son concept faisant fi de tout réel gameplay, mettant la narration et l’histoire au cœur du jeu. Dans le cas où ce point vous a justement empêché de l’apprécier, peut-être alors que ce Until Dawn: Rush of Blood vous réconciliera avec le studio anglais qui a totalement inversé la donne cette fois-ci.
- Se joue sur : PlayStation VR uniquement
- Contrôleur de jeu : DualShock 4 ou paire de PlayStation Move
- Position de jeu : Assise
- Motion sickness (nausées) : Faible
The nightmare before Halloween
Faisant partie des titres disponibles dès le lancement du PlayStation VR, Until Dawn: Rush of Blood ne semble pas partager grand-chose avec son prédécesseur. D’ailleurs, il ne s’agit pas là d’une suite, mais bel et bien d’un spin-off, partageant le même univers. On y retrouvera ainsi les défuntes sœurettes dont on a déjà fait la connaissance, ce qui servira surtout de prétexte à rendre l’ambiance un peu plus glauque. Ne vous attendez néanmoins pas à un quelconque scénario venant faire le lien avec les événements qui se sont déroulés à Blackwood Pines.
De toute façon, le rail-shooter a rarement eu besoin d’être soutenu par un scénario pour attirer son public. Le simple fait de dézinguer du clown macabre et autres créatures tout droit venues des enfers suffit largement, et ça tombe plutôt bien, car c’est plus ou moins le programme qui nous attend. Et pour l’occasion, les PlayStation Move sont vivement recommandés afin d’offrir une expérience de jeu aussi aboutie que possible. Le côté très arcade du titre de Supermassive Games ne saurait ressortir de la même façon avec la DualShock 4, qui pour le coup, ne se prête pas de la meilleure façon qui soit au jeu. D’autant qu’il est autrement plus grisant de coller une bastos dans la tête d’une gamine hurlant à la mort, après que celle-ci se soit joyeusement amusée à nous faire décoller de notre canapé, tout en mimant le geste et en pressant la gâchette.
Les joies de la réalité virtuelle permettent bel et bien aux screamers et autres jumpscares de prendre une toute autre ampleur. Alors qu’auparavant, on stressait parce que la moindre chose pouvait surgir sans crier garde, la distance entre l’écran et le joueur offrait une certaine sécurité. Ici, les cartes sont redistribuées et les horreurs qui se baladeront dans les niveaux à arpenter auront la plus grande facilité à provoquer l’effroi. Et il faut reconnaître qu’à ce niveau-là, Until Dawn: Rush of Blood remplit sa part du contrat. Même lorsque l’on sent venir le jumpscare le plus prévisible, difficile de ne pas se faire surprendre. Le jeu use et abuse de moments où l’action se tasse pour laisser le temps au joueur de mariner et de se demander de quel côté arrivera la prochaine créature qui l’empêchera de fermer les yeux cette nuit.
Bon d’accord, on pousse peut-être le bouchon un peu loin, mais le fait est que Supermassive Games est parvenu à donner naissance à ce que l’on pourrait considérer comme la plus belle simulation de train fantôme qui soit. On y retrouve des sensations oubliées, comme celles que l’on pouvait ressentir lorsqu’étant petits, on se retrouvait dans les maisons hantées des fêtes foraines du coin. On remarque d’ailleurs qu’à l’instar d’Until Dawn, ce Rush of Blood puise dans tous les domaines de l’horreur, ainsi que dans les thèmes et lieux visités dans le précédent titre du studio. On visite alors des espèces de boucheries désaffectées dans lesquelles se trouvent nombre de cadavres de porcs égorgés, des mines oubliées où des wendigos ont trouvé refuge, ou encore des habitations habitées par d’obscures présences. Heureusement que lance-fusées, fusils à canon-scié et autres pistolets mitrailleurs seront de la partie, pour vous aider à mieux vous défouler sur ces créatures tout droit sorties de vos pires cauchemars.
Si les délicieuses ambiances malsaines et dérangeantes s’enchaînent rapidement, il ne faudra pas plus de 2h30 pour faire le tour des niveaux offerts par Until Dawn: Rush of Blood. Court, certes, mais intense, avec de belles montées d’adrénaline qui en pousseront certains à passer outre leurs peurs les plus profondes. Le système de leaderboards permettra aux plus acharnés de la gâchette de se mesurer aux meilleurs tireurs du monde, ainsi qu’à leurs amis, tout en augmentant progressivement la difficulté. Autant dire qu’un amateur de scoring aura vite fait de relancer ses niveaux préférés encore et encore, même si les jumpscares n’auront clairement plus le même effet. Il faut dire que la visée offerte par les manettes à détection de mouvement est d’une précision plutôt impressionnante pour un tel accessoire. Il faudra régulièrement aligner les bras de notre avatar afin de ne pas se retrouver à devoir pivoter sur soi-même pour rester face aux rails que notre wagon s’enfile, mais en dehors de cela, le résultat s’avère satisfaisant. Parfois même grisant. C’est là tout l’intérêt de la réalité virtuelle, et même si ce Rush of Blood ne constitue pas la meilleure expérience pour s’immerger dans la VR, il reste l’un des jeux de lancement nous ayant le plus marqué. Si vous ne savez pas quoi faire le 31 octobre, vous tenez le parfait candidat pour une Halloween party sous le signe de la réalité virtuelle.
Verdict
Until Dawn: Rush of Blood cristallise tout ce qui rend les maisons hantées et autres trains fantômes si fascinants, tout en rendant l’expérience autrement plus terrifiante. Certains détracteurs vous diront qu’il aurait parfaitement pu sortir dans une version jouable sans le PlayStation VR, mais l’aventure n’aurait clairement pas été aussi intéressante. Malgré un léger manque de contenu, Supermassive Games a su donner naissance à un rail-shooter cauchemardesque de qualité et offre au PS VR une exclusivité qui, sans le rendre indispensable, lui confère tout de suite un intérêt certain.
Test effectué avec une version éditeur sur PS4
Zahia Tara
26 octobre 2016 at 13 h 29 minDsl mais ïl y a un scénario
Simple mais efficace
Deja pour se ceux ayant fait until dawn
Il suffit de se regarder pour comprendre qu’on est Josh(baisser la tête avec le vr, on reconnaît bien la tenue) en plein dans sa folie et en thérapie !
Apres ïl faut trouver les 10 moments de lucidité dans la partie pour encore mieux saisir le comportement du psy/forain …
Et le plus important ïl faut finir le jeux en mode fou(1vie)pour accéder à la vraie FIN !
Spoiler !!
Qui nous ramène directement à celle de until dawn ou josh cest transformer en wendigo et en vr ont déguste le psy/forain au fond de la grotte !
Avec le Vr c’est hallucinant car dans nos mains ont à le coeur et les organes …
Voilà !!