Il faut remonter à juin 2013 pour retrouver le premier trailer de Tom Clancy’s The Division lors de la conférence E3 d’Ubisoft. Une vidéo qui a fait beaucoup parler d’elle, encore plus suite au downgrade graphique observé depuis cette promesse d’il y a presque 3 ans. La licence Tom Clancy se voit offrir aujourd’hui une énième déclinaison développée conjointement par les studios internes de l’éditeur français que sont Annecy, Massive, Red Storm et Reflections. Ubisoft a donc mis les moyens pour s’éviter les mêmes réactions que celles suscitées par Watchdog et ne pas commettre les mêmes erreurs. Et c’est quelques jours après la sortie du jeu que nous allons en juger, bien impatients d’en découdre après deux phases de bêta prometteuses.
THE PROGRESSION
En plus de lancer une nouvelle licence, Ubisoft a fait le pari osé de développer un jeu entièrement connecté, à la manière de Destiny. Une ressemblance qui ne s’arrête pas à ce point, à commencer par les nombreuses inspirations et mécaniques empruntées aux titre de Bungie. Après une création du visage de votre personnage plutôt sommaire, vous devrez faire évoluer votre membre de La Division jusqu’au niveau maximum de 30. Une montée en puissance exponentielle qui s’effectue grâce à l’acquisition d’expérience au fil des missions principales, missions annexes, récupération de collectibles et autres actions avec les personnages non joueurs. Cette progression permet au joueur de monter doucement les capacités de son personnage, ces dernières étant découpées en trois catégories (Dégâts de l’arme primaire, santé et puissance de la compétence), et surtout de s’offrir un accès aux meilleurs équipements du jeu qui nécessitent un niveau minimum pour être utilisés. Côté armement, il est possible de vous équiper d’une arme principale et d’une secondaire, en plus d’une arme de poing aux balles illimitées. Celles-ci peuvent être comparées entre elles grâce à de nombreux paramètres qui vous feront tourner la tête tant les développeurs ont été (trop ?) dans le détail. Chaque arme dispose en effet d’un nombre de dégâts par secondes (DPS) qui est mis en évidence pour chacune d’entre elle, calculé en fonction des dégâts « bruts », du nombre de balles par minute et de la taille du chargeur. Les plus habituels points de comparaison au niveau de la précision, du recul, de la portée et du temps de rechargement sont également visibles et à prendre en compte. Des stats très complètes donc, un peu trop peut être, et pouvant donc desservir parfois la facilité de choix.
Du côté des 6 familles d’équipements (vestes, genouillères, holsters, gants…), c’est la valeur d’armure qui fait office de comparaison. Notez cependant que ces équipements améliorent également les statistiques générales de votre personnage. Pour compliquer le tout, un système de mods permet de booster vos armes avec des lunettes de visée, silencieux, chargeurs, etc… mais également vos équipements avec des bonus. Une très bonne idée qui permet à chacun d’orienter son personnage dans différentes spécialités, mais qui reste assez difficile à comprendre durant les premières heures. Il est en effet très difficile par exemple de repérer d’un coup d’oeil quel mod a déjà été assigné à quelle arme.
L’armement est complété par de très nombreux types de grenades (fragmentations, électriques, incendiaires…) qui se sélectionnent et se lancent avec la flèche de gauche de la croix directionnelle. Un choix original qui est assez difficile à assimiler pour les habitués de FPS ou TPS. La flèche opposée permettant quant à elle d’utiliser en plus des kits de soin, des consommables (eau, barre énergétique…) qui offrent des bonus temporaires contre un ennemi ou des balles explosives par exemple. Des consommables pouvant vous sauver de périlleuses situations mais que l’on oublie bien souvent dans le feu de l’action puisqu’ils nécessitent d’avoir quelques secondes de répit, qu’il est parfois difficile de trouver, même à couvert.
THE PERSONNALISATION
Le choix des armes n’influera pas seul sur la direction que vous voudrez donner à votre personnage, puisque vous pourrez lui assigner 2 compétences (plus une troisième super-compétence par la suite) parmi une liste qui se débloquera au fur et à mesure de la progression scénaristique. Très importantes, ces dernières seront essentielles pour les missions à niveau de difficulté élevé que vous ferez en coopération par exemple. Ces différentes compétences sont classées dans différentes catégories qui orientent le joueur dans un rôle de soigneur, de support ou de protection. Elles peuvent d’ailleurs être changées en cours de partie pour faire face à une situation périlleuse, pour par exemple réanimer un coéquipier de loin alors que vous êtes le dernier survivant de l’équipe, ou bien faire une diversion en lançant une tourelle à proximité d’un ennemi. Là encore, des mods permettent de proposer de légères variantes ou améliorations de ces compétences. Jusqu’à quatre talents offrant des boosts parmi de nombreux choix pourront également être sélectionnés, de même que tout un tas de bonus qui s’activeront au fur et à mesure et qui amélioreront de quelques pourcents certaines de vos stats.
Il ne faudra pas hésiter à faire régulièrement le ménage dans votre inventaire surchargé en démantelant les objets inutiles ou en les revendant chez l’un des nombreux marchands présents dans les planques. Démanteler un objet vous donnera des pièces permettant d’en fabriquer de nouveaux grâce à des schémas récupérés au fil des missions. La revente chez un marchand vous fera par contre gagner de la monnaie du jeu. Le démantèlement semble d’ailleurs à priori plus intéressant au vu de la faible valeur des équipements à la revente comparé à leur coût d’achat.
Toutes ces armes et éléments d’armures sont classés en 5 catégories de couleur allant du gris au jaune, en passant par le vert, bleu et le violet pour indiquer la rareté de ces derniers. Arrivé à un certain niveau, ce code couleur sera très utile pour ne ramasser que les équipements les plus précieux et laisser de côté les plus faibles, d’autant plus que votre sac à dos est limité en capacité. Que les adeptes de la personnalisation et les fashionistas se rassurent, il est également possible de crafter de très nombreux vêtements allant de la casquette de baseball aux chaussures militaires. La distinction entre certains articles n’est pas toujours évidente mais ils ont en tout cas le mérite d’exister.
THE MISSIONS
Depuis l’annonce de The Division il y a 3 ans, Ubisoft a largement communiqué sur le scénario du jeu qui vous met dans la peau d’un membre de La Division, une unité secrète entraînée pour faire face à des catastrophes mettant en défaut le gouvernement et les forces de l’ordre. Un dernier recours en quelque sorte. Ces membres d’élites évoluent comme des citoyens ordinaires dans l’attente de leur activation. C’est justement leur aide qui est demandée après la propagation d’une pandémie en plein Black Friday, ce jour précédant Thanksgiving où les magasins réalisent des soldes monstres. Un virus propagé par le contact de dollars contaminés et qui laissa la ville de New York en plein chaos en seulement quelques jours. Sans nourriture, eau et électricité, Manhattan est devenue le terrain de jeu de quatre factions que vous aurez à affronter au fil des missions, mais également en parcourant l’Open World :
- Les Rioters, des émeutiers s’attaquant aux survivants les plus faibles
- Les Rikers, portant le nom de la célèbre prison et qui ont profité du chaos pour s’évader. Ils font régner la terreur dans les rues et n’hésitent pas à s’attaquer aux derniers représentants de l’ordre
- Les Cleaners, équipés de lances-flammes ou grenades sont d’anciens employés de la ville de New York ayant décidé de brûler tous ceux qu’ils soupçonnent de porter le virus
- Le LMB (Last Man Batallion), une entreprise militaire privée chargée à la base de protéger des intérêts dans la ville mais qui s’est vite émancipée pour tenter de prendre le pouvoir.
La progression du scénario s’articule autour d’un seul et unique but, recréer une base d’opération en plein Manhattan dans l’ancien bureau de poste central. Ce bâtiment possède trois ailes (Médicale, Technologique et Sécurité) qu’il faudra remettre sur pieds, et qui constitueront par la même occasion les thèmes de vos missions principales. En réalisant ces missions, vous gagnerez des points affiliés à l’aile en question, permettant ainsi de la développer. L’évolution sera d’ailleurs visible au sein de votre base avec l’apparition de nouveaux personnels, de nouveaux bureaux, etc. Plutôt bien vu. L’intérêt n’est évidemment pas que visuel puisque ces améliorations vous permettront de débloquer de nouvelles compétences, de nouveaux bonus et de nouvelles possibilités depuis la base.
On est donc loin d’un scénario au fil conducteur haletant puisque les missions, qui sont heureusement plutôt longues, n’ont pas réellement de liens entres elles et disposent bien souvent de la même mécanique, à savoir affronter des vagues d’ennemis avant de rencontrer en fin de mission un « boss » de haut niveau à l’armure bien renforcée. Une répétition encore plus flagrante en ce qui concerne les missions annexes présentent autour des différentes planques.
THE MULTIJOUEUR
Tout comme Destiny, The Division est clairement axé sur la coopération et s’il est bien sûr possible de jouer seul, c’est à plusieurs que le jeu prend tout son sens. La progression est plus rapide car l’expérience gagnée par l’action de l’un des 4 membres du groupe est assignée également aux autres. Cela permet ausssi de jouer ou rejouer à des missions de la trame principale en difficulté supérieure (sur 3 niveaux) pour gagner encore plus d’XP ou de jouer à des missions normalement recommandées à des niveaux plus élevés. La difficulté est dans ce cas bien au rendez-vous. Comme évoqué précédemment, le travail d’équipe permet aussi de former un groupe cohérent avec des compétences variées.
Évidemment, le niveau de chaque joueur est réellement important et s’il est toujours possible de jouer ensemble avec 10 niveaux d’écart, il faudra choisir sa mission en ayant en tête ce point. Une mission calquée sur le niveau du plus faible ne rapportera pas énormément d’expérience aux autres alors qu’à l’inverse, une mission bien plus élevée que votre niveau vous fera passer pour le boulet qu’il faudra réanimer sans cesse. Dans ce dernier cas, rester cacher et en retrait permettra d’engranger de l’expérience sans avoir à faire grand chose. Enfin, dans le cas où vos amis ne seraient pas en ligne, un système de matchmaking permet de rejoindre assez facilement et rapidement un ou plusieurs inconnus pour jouer avec lui/eux. Les planques, présentes dans chaque quartier sont aussi des points de rendez-vous avec d’autres joueurs où il est possible de former des groupes facilement avant de s’attaquer aux nombreuses missions secondaires et petites missions rapportant des points pour les ailes de votre base d’opérations.
Concernant le mode PvP, la fameuse Darkzone, il est certainement utile de faire un petit rappel sur son fonctionnement assez particulier. Il s’agit de la seule zone de PvP où vous pourrez combattre d’autres joueurs ou équipes. Dans cette zone complètement hermétique à laquelle on accède par des checkpoints, le but premier est de tuer les ennemis (IA) qui s’y trouvent et qui ont des chances de lâcher de nombreux équipements intéressants. Le problème est qu’il vous faudra décontaminer ces équipements avant de pouvoir les utiliser réellement. Pour ce faire, une fois vos équipements ramassés sur ces ennemis ou dans des coffres, il faudra vous rendre à une zone d’extraction, y appeler un hélicoptère et patienter jusqu’à son arrivée pour y accrocher votre sac d’éléments contaminés. Là où l’affaire se corse, c’est que d’autres groupes de joueurs ont les mêmes intentions que vous et peuvent très bien s’attaquer à vous pour récupérer vos équipements, représentés par un sac jaune, bien voyant, dans votre dos. Si tel était le cas, ce groupe passerait sous le statut de renégats pendant un temps donné et seraient visibles de tous les joueurs de la map avec une prime sur leur tête. Contre toute attente, les joueurs n’ont pas autant la gâchette facile que dans la première bêta du jeu et au contraire, ils n’hésitent pas à vous réanimer si un bot venait à vous mettre à terre. Survivre à une période sous le statut de renégat vous donnera droit à la prime qui était sur votre tête mais attention, tuer un joueur qui essaye de vous faire la peau rallongera votre timing. La seule solution est donc la fuite en évitant de riposter au maximum.
C’est d’ailleurs cette Darkzone qui a subit les principales améliorations depuis la première bêta et devient du même coup, très plaisante à jouer. Fini le passage au statut renégat sans que l’on sache vraiment pourquoi. Un nombre de dégâts “autorisé” sur un autre joueur est également de mise, bien utile pour différencier les accidents des véritables provocations. Il est en tout cas intéressant de voir comment les joueurs se méfient tous les uns des autres grâce à ce système et comme il est facile de mettre la pression en visant ou entourant quelqu’un. Les statistiques et le niveau des joueurs étant conservés, les développeurs ont pensé à découper la Dark Zone en 6 sections avec un niveau maximum admissible dans chacune d’elles. Un joueur de niveau 10 aura accès à toutes les zones à ses risques et périls mais un niveau 30 ne pourra pas aller faire de carnage dans la zone des plus faibles. Une séparation qui limite le jeu avec vos amis ayant des niveaux différents du vôtre malheureusement. Une monnaie et des niveaux spéciaux pour la Darkzone permettent également d’ouvrir certains coffres et d’accéder à des équipements chez les marchands présents aux checkpoints. Attention cependant car si vous mourrez, cette barre d’expérience peut redescendre sans problème.
THE TECHNIQUE
Si The Division version 2016 n’est pas au niveau graphique du quasi photoréalisme de la version 2013, le jeu est tout de même très beau. Il semble même avoir été amélioré depuis la seconde bêta d’il y a quelques semaines, pour notre plus grand plaisir. Un travail titanesque de modélisation de Manhattan a été réalisé et les globe-trotters reconnaîtront sans nul doute quelques lieux ou quartiers mythiques de New York comme Times Square par exemple. La gestion du temps et de la météo offre des panoramas magnifiques de cette ville tantôt sous la neige, tantôt en plein brouillard ou encore avec un magnifique levé de soleil entre les hauts immeubles qui permet d’apprécier les effets de lumière à couper le souffle. Concernant l’ambiance, on retrouve un peu celle du film Seul au Monde ou de The Walking Dead avec des scènes de fuites figées dans le temps, des restes de barricades, des cadavres ça et là ou encore des chiens et rats errant dans les rues. Les décorations de Thanksgiving dans les quartiers résidentiels au milieu du silence renforcent également cette impression de fin du monde. Certains immeubles et appartements sont d’ailleurs ouverts et renferment bien souvent des vêtements ou des caisses à fouiller. Enfin, les collectibles permettent de revivre grâce à l’activation d’”Echos”, des scènes figées avec bruitages et dialogues d’événements passés ou encore d’entendre des témoignages de civils.
Si la taille de la map ne parait pas exceptionnelle, elle est plus que suffisante du fait de l’absence de véhicules pour se déplacer. Un choix un peu difficile à encaisser du fait de leur omniprésence dans toutes les rues et qui vous fera maudire les quelques centaines de mètres à parcourir parfois. Heureusement qu’un système de déplacement rapide permet de vous déplacer vers vos planques découvertes ou encore mieux, directement sur un joueur de votre groupe. C’est d’ailleurs à ce moment que l’on subit les quelques secondes de chargement les plus longues du jeu. Pour le reste, ces chargements sont très habillement dissimulés dans des couloirs où le personnage se met à marcher au lieu de courir et permettent de limiter les phases d’attente.
The Division est tout de même perfectible, sur certains détails pratiques. D’abord comme les menus excessivement transparents et qui desservent la lisibilité ou encore le HUD avec vos munitions qui se retrouvent juste à côté de votre réticule de visée. D’autres soucis sont un peu plus problématiques comme la gestion de l’IA des ennemis qui est très inégale. Si certains d’entre eux n’hésiteront pas à vous attaquer à plusieurs, à vous charger ou à vous lancer des grenades lorsque vous serez à couvert de manière intelligente, d’autres resteront plantés sur le toit d’une voiture lorsque vous leur tirerez dessus ou n’essayeront même pas d’éviter vos grenades. La gestion du respawn en mission de groupe est également plutôt mal pensée puisqu’il ne sera pas rare de vous retrouver directement au milieu des forces ennemies après avoir été tué une première fois.
THE CONCLUSION : 8/10
A l’heure où nous écrivons ces lignes, notre progression nous a emmené jusqu’au niveau 20 en 26 heures, ce qui nous laisse encore une belle marge de progression d’autant que les niveaux sont de plus en plus longs à passer. Et jusqu’à présent, on peut dire que le titre d’Ubisoft tient réellement toutes ses promesses grâce à une très belle réalisation, un côté RPG très bien exploité et un mode PvP orignal. A cette date, il manque peut être tout de même des défis journaliers à bas niveaux pour fidéliser et motiver encore plus les joueurs à acquérir des équipements ultras rares ou encore de nouveaux modes pour le PvP. Deux DLC gratuits arriveront en avril et mai avant les premiers DLC payants, une bonne chose qui prolongera certainement la durée de vie et l’intérêt de ce jeu Tom Clancy. Concernant les points faibles listés comme l’IA par exemple, certains pourraient d’ailleurs être réglés par de prochaines mises à jour. The Division sera dans ce cas sans nul doute l’un des succès de cette année 2016.
Solid
16 mars 2016 at 8 h 13 minQuelques jours après la sortie du jeu je vois mes contacts PSN bloqué sur le niveau 30… Il se passe quoi après?
C’est comme Destiny il faut attendre un DLC pour pouvoir progresser ^^
Rmax
16 mars 2016 at 8 h 51 minLe niveau 30 est en effet le niveau maximum et nous n’avons pas d’informations sur la suite. Deux DLC gratuits seront disponibles en avril et en mai avant les payants
Solid
16 mars 2016 at 12 h 34 minOuè en gros c’est un Destiny bis ou il faut attendre des DLC pour pouvoir progresser. C’est vraiment nul ce système de grade c’est une belle arnaque. Etre bloqué dans sa progression même pas un mois après avoir débuté l’aventure.. Résultat dans six mois le jeu sera déserté. Repousser le jeu et être quatre studio Ubisoft pour ça?
Ubi devient vraiment un petit studio sérieux. J’arrive à comprendre pourquoi les versions presse était bloqués forcément le jeu aurait été bouclé avant même les différents test Mdr
Groovydude
16 mars 2016 at 17 h 48 minTu te trompe, c’est au niveau 30 que je jeu commence réellement ! Niveau 30 les défis journaliers apparaissent, tu gagne du loot et des points phénix (monnaie pour la dark zone). La dark zone surtout! J’ai vu un gars level 120 en DZ. La recherche du meilleur équipement en fermant la DZ, le craft de tes armes etc… Jsuis à 150h de jeux et je suis loin d’avoir un perso au Max.
Jah
19 mars 2016 at 16 h 51 minNimp ce qu’il faut pas lire alors que ubisoft viens de publier le premier HL max qui est lvl 99 en darkzone
Guillaumexone
7 avril 2016 at 11 h 35 minJe recherche des joueurs pour jeu sans prise de tête, coup de main et coopération.
Je suis niveau 29/0 pour le moment, je n’ai pas encore engagé la DZ
Mon ID PSN : jax–59