Sorti il y a deux ans sur Xbox One, 360 et PC, le premier Titanfall avait fait l’objet d’une campagne marketing monstre de la part de Microsoft et Electronic Arts pour venir concurrencer directement Call of Duty sur le terrain des FPS de fin d’année. Même s’il s’est bien vendu, on ne peut pas dire que l’objectif ait été atteint. La faute à un concept, certes novateur et dont beaucoup se sont inspirés depuis, totalement gâché par un contenu en jeu des plus rachitiques et l’absence d’une véritable campagne solo. Aujourd’hui sort donc Titanfall 2 et cette fois-ci aussi sur PlayStation 4, Respawn et Electronic Arts voulant toucher un maximum de joueurs, tout en abandonnant la old-gen. Ce nouvel épisode est la promesse d’un produit plus complet, plus carré, avec l’arrivée d’un mode solo en bonne et due forme, ainsi que d’un multijoueur plus fourni et pouvant résister à l’épreuve du temps. Et cette fois-ci, on ne peut pas dire que nous sommes déçus, bien au contraire, puisque Titanfall 2 tient ses promesses et s’impose comme une très bonne alternative shooter de cette fin 2016.
Be a pilote
Paradoxe de la campagne de Titanfall 2, on l’attendait sans trop l’attendre, car si certains trouvaient cela choquant que le premier épisode de la licence n’ait pas de solo à proprement parler, d’autres néanmoins ne s’en étaient pas offusqués. De nombreuses franchises font l’impasse dessus et si le contenu multijoueur suit, aucune raison que cela soit un impératif. C’est sans doute une question de conflit générationnel, entre ceux qui ont grandi avec du Quake et du Unreal Tournament entre les mains, et d’autres qui ont débuté sur des FPS plus modernes type Call of Duty ou Medal of Honor. Mais passons… et plongeons-nous donc dans la critique de cette fameuse campagne solo de Titanfall 2.
Tout d’abord, sachez qu’on y incarne Jack Cooper, un simple soldat des forces terrestres de la Milice qui va se retrouver bien malgré lui au premier plan des événements qui vont se dérouler durant cette petite aventure, demandant entre cinq à six heures pour être bouclée. On est donc envoyé sur la planète Typhon, avec tout un contingent de bidasses, histoire de nettoyer cette terre de la présence de l’IMC, sorte de conglomérat d’industriels néfastes pour la galaxie. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu, et bon gré mal gré, on se retrouve aux commandes d’un titan suite à la mort de son pilote qui a juste eu le temps de nous filer ses accès avant de rendre son dernier souffle. Commence alors un périple qui nous fait traverser de long en large et en travers Typhon et ses paysages verdoyants, parfois rocailleux, aussi hostiles que jolis et peuplés de créatures peu accueillantes. En cela, le jeu se tape un trip Avatar/Le Monde Perdu, en nous présentant des monstres ailés ou terrestres agressifs et qui ne pensent qu’à faire de nous leur casse-dalle du midi. L’ambiance est d’ailleurs au beau fixe durant toute la campagne, tantôt mystérieuse, épique et mettant même l’accent sur la S-F de temps en temps, mais de façon très minime, n’exagérons pas. Passé cette touche d’originalité, attendez-vous aussi à visiter des constructions humaines et à combattre des soldats lambdas, des robots plus résistants et quelques titans ennemis dont le leader est un mercenaire répondant au nom de Blisk. Petite anecdote, ce monsieur est doublé par notre Joey Starr national, et si comme moi vous avez grandi avec du NTM plein les oreilles, vous allez sans doute esquisser un sourire à chacune de ses interventions.
Le scénario n’est en rien surprenant et cousu de fil blanc, on aurait aimé un peu plus d’originalité et même si un twist sympathique vient égayer un peu la chose, tout est pour le moins convenu et déjà vu. On se doit de sauver une planète planquée dans le fin fond du fessier de l’espace, zone aussi appelée Frontière. Les personnages sont génériques au possible et seul notre titan sort quelque peu du lot. En effet, notre boite de conserve est douée de parole et un lien neuronal nous unit à sa carcasse de métal. Cooper et BT-7274 – car c’est son nom – doivent donc apprendre à se connaitre et à travailler ensemble, ce qui amène nos deux compères à constamment dialoguer même lorsque l’on est en pleine séquence de plateformes ou de gunfight. Deux choix de réponses s’offrent à nous la plupart du temps, hormis lorsque l’on doit choisir l’une et l’autre à la suite, et si cela n’apporte finalement pas grand-chose, c’est toujours bienvenu. Soyons clairs, on ne parle pas ici d’échanges profonds, mais la relation que noue Cooper avec son géant d’acier est plutôt agréable à suivre et éclipse même le scénario en lui-même. D’autant plus qu’on ne se sent que très peu impliqué dans les événements, car même doué de parole, notre héros est quasiment toujours relayé au second plan lors des cut-scènes et c’est BT qui se tape tous les dialogues importants avec notre hiérarchie… Il n’y a aucune justification particulière à cela et c’est assez mal amené et peu immersif de se retrouver autant sur la touche. Néanmoins, la force de Titanfall 2 ne réside pas en l’histoire qu’il essaie de nous conter, mais bien dans son gameplay et ses situations de jeu.
Le Parkour de la guerre
On pouvait espérer beaucoup de cette campagne, vu que pas mal de gars bossant aujourd’hui chez Respawn ont travaillé par le passé sur de très bons Call of Duty ou encore Medal of Honor. On s’attendait à quelque chose d’épique et suffisamment varié pour éviter l’ennui qu’un FPS pataud lambda nous offrirait… et la mission est accomplie. Il est grisant de se retrouver dans la peau de Cooper, de pouvoir virevolter partout, d’enchaîner les wallrun et glissades pour martyriser les troufions adverses à coups de headshot meurtriers. On retrouve dans cette campagne le même gameplay hybride qu’en multijoueur, les quelques pouvoirs donnant certaines habilités aux pilotes, comme l’invisibilité, en moins. Le level design, très vertical, est suffisamment inventif pour constamment se renouveler, permettant au joueur de s’exprimer pleinement et d’exploiter l’agilité de Cooper au maximum, aussi bien dans les airs que sur le plancher des vaches. Le jeu propose d’ailleurs quelques phases de plateformes bien senties, nous permettant de goutter aux joies du parkour made in Respawn et cela fonctionne à merveille. Aucun souci de collision ou autres bugs n’ont été détectés et cela reste toujours lisible, même si on vous conseille de régler votre FOV dès le départ, car il est de base assez chaotique.
Le jeu est structuré en chapitres souvent conclus par des combats de boss amenant des fight de titans un brin plus difficiles que les autres, mais pas insurmontables pour autant. La dualité de gameplay à pieds/titan est l’une des forces de la campagne solo de Titanfall 2, on a bien souvent le choix de notre approche, et on peut choisir de crapahuter à bord de notre mécha ou directement dans la peau de Cooper, BT restant à nos côtés en soutien. Bien entendu, certains passages nous imposent l’une ou l’autre manière de se déplacer sans que l’on ne puisse rien y faire, mais sachez que même durant les combats de boss il est possible de sortir de son titan. Dans les faits, c’est très bien équilibré et peu importe l’approche choisi, on prend notre pied quoi qu’il arrive, en titan on est moins mobile, mais bien plus puissant et en pilote c’est dynamique comme pas possible, reléguant la nervosité des derniers Call of Duty et ses jetpacks en seconde division. Tout n’est néanmoins pas parfait, l’IA étant plutôt débile, elle est très facile à tromper et il est assez aisé de jouer avec elle pour lui faire perdre la tête. On regrette aussi un final très abrupte et décevant, offrant un boss sans aucune saveur et la sérieuse impression de se retrouver face à une fin expéditive pour x ou y raisons.
Les combats de titans sont eux très nerveux, et ne laissent aucune seconde de répit, ces boites de conserves étant agressives, il faut toujours être sur ses gardes et ne jamais croire que c’est gagné d’avance. Certains pourront trouver que nous tombons ou qu’ils tombent trop vite sous nos assauts, mais il est logique que ces rixes ne durent pas une plombe. On peut comparer ça à un duel à l’épée, il n’y a que dans les films que ça dure une demi-heure, dans la réalité la décision se veut bien plus rapide. Les boss sont bien sûr plus résistants, mais là encore il ne faut pas s’attendre à des affrontements qui durent plus de cinq minutes et c’est franchement mieux ainsi, cela témoigne de la puissance de destruction des titans. Alors oui, cette campagne solo est réussie et offre cinq heures de pur plaisir décervelé, non sans défauts, mais très bien équilibrée et portée par une mise en scène de premier ordre accompagnée par une très bonne bande-son. Finalement, nous retiendrons de cette aventure avant tout son level design des plus travaillés, ses situations de jeu souvent originales, couplées à un gameplay maîtrisé et on aimerait vous en dire plus, mais ce serait vous spoiler des passages de jeu qu’il vous faut découvrir par vous même.
Et le multijoueur fut
S’il y a bien une chose qui avait été critiquée lors de la sortie de Titanfall il y a deux ans, c’est son faible contenu multijoueur. Si tous reconnaissaient les qualités de gameplay du titre, beaucoup étaient déçus par le manque d’ambition de Respawn pour son FPS sur le long terme. La chose est ici rectifiée de la plus belle des façons, puisque le multi est enfin à la hauteur des espérances et propose un contenu dense qui saura faire patienter la communauté de joueurs jusqu’aux premiers DLC. Petite particularité, il n’y a pas de season pass payant et tous les futurs contenus seront offerts gratuitement sur tous les supports, ce qui est très appréciable, d’autant que c’est très rare de nos jours.
Mais Titanfall 2 a suffisamment à offrir pour être pris comme il est, puisqu’il propose neuf maps, six modèles de titans différents, ainsi que sept classes de pilotes possédant tous un pouvoir et des habilités uniques. Menu armement, on dispose en moyenne de quatre armes par catégorie et on en compte là encore sept pour ces dernières en prenant en compte les pétoires anti-titans. Si cela semble peu, aucune ne se ressemble à l’utilisation et pour le moment, l’équilibrage semble vraiment très bon. À côté de tout cela, on trouve différents explosifs, des atouts à débloquer et influant sur nos pouvoirs de pilotes, différents accessoires pour nos armes, ainsi que de nombreux éléments de customisation pour notre avatar et notre artillerie. Dans les faits, toutes les classes ne se valent pas, mais les différents loadout sont plutôt fun à l’utilisation, que ce soit le grappin, l’invisibilité ou encore la super vitesse, cela permet de varier les plaisirs et surtout le gameplay. Au niveau des titans, les six classes disponibles se démarquent par leur agilité, leur résistance, l’armement embarqué et leur capacité spéciale. Légion est par exemple le gros mastodonte par excellence, qui compense sa faible mobilité par sa grande résistance et son armement de gros bourrin. À l’inverse Ronin le Samouraï d’acier est bien plus fragile, mais très agile et doté d’un dash de téléportation bien utile, d’une sorte de rayon électrique qu’il tire au sol sur une ligne droite, ainsi que d’une grosse épée terriblement efficace au corps-à-corps. Il n’est plus ici question de réduire les titans à de simples catégories de poids, chaque machine possède ses forces et faiblesses, même si certaines sont forcément plus utilisées par les joueurs, car plus accessibles comme Scortch et sa violente attaque de feu. Mais apprendre à en maitriser des plus délicats peut s’avérer payant, Northstar en est la parfaite illustration, il possède une technique des plus destructrices avec la capacité de voler quelques secondes au-dessus du champ de bataille et d’envoyer des salves de missiles sur tout ce qui bouge.
Il est clair que les équipes de Respawn ont fait les efforts nécessaires pour nous livrer un multijoueur bien plus complet, car toutes les classes de pilotes et titans ne sont pas disponibles dès le début, tout comme les accessoires pour l’armement et les divers autres éléments de customisation. Il y a d’ailleurs deux manières d’acquérir tout cela, soit en jouant et en augmentant son niveau principal et ceux associés aux armes et aux titans, ou bien en les achetant. Un système d’achat avec des crédits à gagner in-game est implémenté et fonctionne plutôt bien, car ce sont vos faits d’armes qui vous rapporteront quelques pécules et vous permettront donc de déverrouiller du stuff normalement inaccessible avant un certain niveau. Des boost sont aussi au menu, ces derniers permettent une fois un score donné atteint, de déployer toutes sortes de choses, comme des tourelles automatisées ou encore de se doter d’un flingue qui lock automatiquement les joueurs. Cette nouvelle feature remplace les fameuses cartes du premier Titanfall et c’est pour le meilleur puisque moins confuse que l’ancien système. Malgré tout et même s’il est satisfaisant, le contenu reste quelque peu en retrait vis-à-vis de la concurrence, mais rappelons aussi que toutes les futures map, armes, titans, pilotes et modes de jeux à venir seront gratuit, ce qui n’est pas le cas de Battlefield ou encore Call of Duty…
Tueur de titans
En terme de gameplay, le multijoueur n’a presque pas changé, même si Respawn a effectué quelques petites retouches ici et là. Le jeu semble un peu moins dynamique dans un premier temps que son ainé, mais cela n’est vrai que si l’on reste les pieds sur terre. En effet, le système de parkour se veut beaucoup plus précis qu’auparavant et naviguer en usant du double saut et du wallrun sur une longue distance est bien plus aisé maintenant. Le level design des différentes maps étant toujours autant axé sur la hauteur, mais aussi un peu moins étroit, savoir se déplacer dans les airs rapidement et intelligemment est un impératif. Alors oui, il y a certaines cartes qui sont plutôt mal foutues et sensiblement vides aussi, ce qui limite notre liberté de mouvement à pieds, car trop souvent à découvert. Mais dans l’ensemble cela se tient et on voit bien que Respawn a pensé aux joueurs aimant avant tout incarner le pilote, n’appelant son titan que lorsque cela lui semble être un impératif. Nos géants mécaniques sont d’ailleurs un chouïa moins costauds qu’avant, car s’ils sont surpuissants et peuvent nous écraser d’un revers de la main, ils sont bien plus vulnérables face aux armes anti-titans et aux rodéos. Un rééquilibrage des forces en présence qui rend les parties moins manichéennes, un brin plus stratégiques. Être dans un titan procure une impression de puissance immédiate, à telle point que l’on se sent invincible, ce qui peut pousser à l’erreur, mais c’est le jeu. Les pilotes sont mieux armés face à eux et les actions épiques, de grandes classes, sont au programme, les sensations grisantes sont bel et bien au rendez-vous armes en main et on y trouve bien tout le fun que peut procurer un bon FPS arcade.
Booba, Booba, mon petit titan
Pour en venir aux modes de jeu, on retrouve le très classique Match à Mort, ainsi que son équivalent par équipe avec ou sans bots. Le mode Capture de Points Clés se dote aujourd’hui d’une petite particularité puisque l’on peut doubler son score en amplifiant d’un niveau un point capturé. Durant une game, si l’équipe ennemie exécute ce genre de manœuvre, il faut absolu reprendre la zone en question sous peine de voir ses opposants s’envoler au tableau d’affichage. Un brin de nouveauté qui apporte plus qu’il n’y parait. Hormis cela, on retrouve le fameux Pilotes vs Pilotes arrivé avec un DLC du premier Titanfall et qui était très demandé par la communauté. Ici point de titans, juste des troufions qui s’affrontent nerveusement et utilisent toutes leurs compétences pour venir à bout de la team adverse. On note aussi le retour de Last Titan Standing durant lequel les joueurs commencent tous à bord de titans et se livrent une petite guerre féroce jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un debout. Valeur sûre de l’opus précédent, il l’est ici aussi. Enfin, Capture de Drapeaux est surement le mode de jeu le moins pratiqué, mais reste toujours agréable, même si les différentes maps ne sont pas spécialement pensées pour l’occasion.
Mais, attardons nous plus en détail sur les deux nouveaux modes de jeu, à commencer par Chasse aux Primes – ou Bounty Hunter – qui est surement le plus original de tous. Deux équipes s’affrontent sur une map pour gagner de l’argent en s’entretuant, alors que des bots arrivent par vagues successives pour corser le tout. Tuer ces derniers, autrement plus forts que dans le premier Titanfall, rapporte aussi de l’argent et entre chacun de leur pop, deux banques dans lesquelles déposer la monnaie ouvrent leurs portes pendant un temps limité. Tuer, mais ne pas être tué, car mourir divise par deux votre gain… Plus on avance dans cette dernière, plus l’IA en présence est puissante, on a le droit à tout le tintouin, avec robots, mini-méchas et même deux titans qui rapportent gros à l’équipe qui les tombent en premier. C’est d’une nervosité et d’un engagement à toute épreuve, voilà enfin une idée originale qui fonctionne à merveille.
Pour finir, le mode Coliseum est une belle trouvaille dans son genre. Il s’agit d’un combat en un contre un en cage entre deux pilotes armés de leurs titans, le premier qui tombe perd. Simple et efficace, on aurait aimé plus de folie néanmoins, avec pourquoi pas des épreuves, voir même une arène piégée, mais c’est déjà satisfaisant en l’état.
Rise of the titans
Sans revenir sur tout ce que propose Titanfall 2, comme le système de réseaux de discussions bien pensées et apportant une dimension sociale très réussie au titre, on ne peut que vous conseiller de vous pencher sur ce nouvel opus. Bien plus prenant que son aîné, mieux équilibré, plus inventif et doté d’une campagne solo très solide, il permet à Respawn de prendre un second souffle, en espérant que le studio continue sur sa lancée. Il y a tout de même quelques points qu’il nous faut relever. En multijoueur, il n’y a pas de système de vote map ni de lobby à proprement parler, ce qui est dérangeant, car il arrive qu’on tourne souvent sur les mêmes cartes, le cycle étant à revoir. Ensuite, il n’est possible de consulter aucunes stats, hormis celles de notre dernière partie. Il y a aussi un système de faction assez sommaire et qui ne nous sert qu’à gagner des cadeaux comme des peintures pour nos armes ou encore des emblèmes permettant de personnaliser nos cartes joueurs. Les maps sont elles aussi parfois un peu trop larges, limitant ainsi la chasse nerveuse en pilote, on aurait retrouvé l’étroitesse de certaines cartes du premier Titanfall, mais c’est très rarement le cas, même si le level design est vraiment soigné. Coté jeu en réseau, RAS, on n’a expérimenté aucune déconnexion, aucun problème avec le lag de compensation et le netcode semble être solide, du moins sur PC, car nous n’avons pu toucher aux versions consoles. Seule petite déception, aucun serveur dédié n’est disponible à la sortie du jeu et on doute que cela change dans le futur. Enfin, graphiquement, le jeu tourne encore sur une base du Source Engine et si certains panoramas lors du solo sont vraiment beaux, on voit très vite les limites du moteur apparaître. Des textures vilaines sont présentes, des animations parfois rigides et quelques soucis de collisions, ainsi qu’un effet plastique propre au moteur. hormis cela c’est propre, plutôt joli et la direction artistique, sans être démente, est tout à fait acceptable.
VERDICT
On ne l’attendait pas à ce niveau, et pourtant Respawn a vu les choses en grand avec Titanfall 2, en nous proposant enfin un produit complet qui n’a rien à envier à la concurrence. Toujours porté par un gameplay aux petits oignons et un multijoueur bien plus complet et riche en contenus que par le passé, le jeu fait clairement le job et est encourageant pour la suite. Le nouveau mode Bounty Hunter est une excellente trouvaille, alors que les nouvelles classes de pilotes et de titans en imposent sévères. La campagne solo n’est pas en reste, car si le scénario reste trop classique à notre goût, les bonnes idées ne manquent pas et viennent continuellement renouveler l’expérience de jeu. Titanfall 2 est donc la grosse surprise FPS de cette fin d’année, pêchue et fun, et qui va en plus proposer tout son futur contenu DLC gratuitement, un geste des plus rares de nos jours.
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