Housemarque est un studio dont le nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. Pourtant, cette société indépendante basée à Helsinki, en Finlande, est à l’origine de jeux originaux tels que Resogun, Dead Nation, ou encore… Super Stardust. Suivez le guide !
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la licence n’est pas toute jeune. En effet, Stardust premier du nom fit son apparition en 1993 sur Amiga. Puis Super Stardust fit office de suite en 1994 (sur Amiga toujours, mais également sur Amiga CD32 et DOS). Pourtant, préférant se concentrer sur d’autres projets, Housemarque n’a pas fait revenir sa série spatiale sur le devant de la scène avant 2007 et l’arrivée de Super Stardust HD sur PS3. Nerveux, beau, peu cher, fun, le jeu bénéficia alors d’un succès mérité. C’est donc en toute logique que Super Stardust sortit en 2008 sur PSP, suivi en 2011 par Super Stardust Delta sur PS Vita.
Vous l’aurez compris, la licence aime squatter toutes les consoles Sony disponibles sur le marché. Il paraissait donc évident que ce shoot’em up interdit aux épileptiques ferait son apparition tôt ou tard sur PS4. C’est chose faite depuis le mercredi 11 février 2015. Pourtant, force est de constater que ce « nouvel opus » n’est au final qu’un portage de la version PS3 sortie 8 ans auparavant. Dès lors, faut-il impérativement se délester des 13 € demandés ou au contraire se contenter de la version old-gen ?
En effet, bien que le jeu ait une bonne dose de qualités à faire valoir, la question de l’achat reste légitime, à plus forte raison si vous avez déjà la version de 2007. D’autant que cette dernière avait été offerte par Sony en 2011 en compensation des désagréments causés par le fameux PSN Gate. Super Stardust Ultra sera-t-il offert prochainement aux abonnés PS Plus ? Affaire à suivre
En l’état actuel des choses, le jeu reste impressionnant. Beau, il l’est. A sa façon, certes, mais tout comme Resogun en 2013, on ne peut qu’être subjugué par cette orgie d’effets de lumière et autres explosions en tous genres. Pour les non-initiés, sachez que le concept du jeu reste simple comme bonjour. Vous pilotez un vaisseau (qui a la taille d’une cacahuète, vu de là où on est placé) sur une planète circulaire. Oui une planète c’est rond, je vous l’accorde. Mais cette donnée a ici une importance capitale tant le gameplay demande dextérité, réflexes, et doigté. Vous n’aurez donc aucune chance de « tomber » de la planète, et ça c’est forcément une bonne chose.
Vous voilà donc en train de tirer sur tout ce qui bouge (car dans ce jeu, tout ou presque est un ennemi), évitant à la fois les astéroïdes, les mines, les explosions, les larves, les boss… Bref, bon courage ! La principale nouveauté de cet opus Ultra réside dans le fait que le titre soit jouable en 1080p et 60 fps. Un bond en avant pour le moins significatif qui ravira bon nombre de joueurs. Pour ma part, j’ai trouvé que le jeu était un modèle de fluidité, et ce, en toutes circonstances. Un très bon point, donc.
Concernant l’aspect technique, toujours, cette version est également jouable en 3D stéréoscopique. Votre serviteur a testé la chose pour vous, et je peux vous dire que le rendu est réellement impressionnant. Petit bémol cependant, j’ai été pris de maux de tête assez gênants dans les heures qui ont suivi ma session de jeu. Rien d’étonnant quand on voit à quel point ce Super Stardust Ultra est rapide, et diffuse des tonnes de couleurs en même temps à l’écran.
En ce qui concerne les ajouts, toujours, sachez que le jeu inclut un mode coopératif à 4 joueurs en local. Un joyeux foutoir qu’on aimerait voir plus souvent, notamment dans des jeux AAA. Pour l’heure, c’est du côté des jeux indés qu’il faut se tourner pour espérer jouter entre amis, et Super Stardust Ultra le fait à merveille. A noter qu’aucune baisse de framerate n’est venue entacher l’expérience de jeu, même à plusieurs. Pour parler brièvement de la bande-son, sachez que cette version Ultra propose 3 choix : Orchestrée, Rétro, ou encore Par Défaut. Dans tous les cas, les sonorités chiptune sont tout simplement incontournables pour les amateurs du genre, tandis que les effets peuvent sortir de la manette DualShock 4 en passant par le menu Options.
Enfin, sachez que la fonctionnalité Streaming Interactif est également de la partie. Déjà présente dans Dead Nation, Daylight, ou encore Akiba’s Trip : Undead and Undressed, cette feature proposée par la PS4 permet au joueur de streamer son jeu en live, tandis que les viewers interviennent réellement au sein de la partie. Ayant testé cette fonctionnalité durant quelques heures, je peux vous assurer que, malgré le bazar ambiant, j’ai trouvé l’expérience tout simplement excellente. Certains spectateurs feront tomber des objets aidant votre progression, tandis que d’autres feront tout pour vous faire mourir le plus vite possible. Attendez-vous, donc, à voir débarquer de nulle part des vaisseaux ennemis portant le nom de vos viewers, sans oublier les habituelles mines et autre larves mutantes… Tout un programme !
Concernant les modes de jeu à proprement parler, Super Stardust Ultra propose le classique mode Arcade, Planète (pour jouer uniquement la planète qui vous fait envie), Infini (attaques aléatoires de l’IA), Survie, Bombardier (jouable uniquement avec des bombes), Contre-la-montre, Impact (armes désactivées, on fonce dans les ennemis pour les tuer), et Blocus (une traînée d’astéroïdes vous suit, comme dans le Snake).
Verdict : 7,5/10
Super Stardust Ultra est donc une bonne pioche. Jouable uniquement sur PS4, nul doute qu’il ravira les amateurs de shoot à l’ancienne bien nerveux. Bien que le soft ne propose que 5 planètes, le contenu est tout de même assez conséquent pour nous occuper un sacré bout de temps. Et si le solo vous lasse, dites-vous qu’en multijoueur local et/ou en streaming interactif, Super Stardust Ultra prend une toute autre ampleur. Le combo 1080p/60 fps est une feature de taille, tandis que la bande-son n’aura aucun mal à vous donner la pêche. Ces ajouts seront-ils suffisants pour vous convaincre de repasser à la caisse ? C’est une question dont on vous laisse seul juge.
ThePapyGeek
16 février 2015 at 8 h 26 minY a plus de warpzone qui avait émerveillé tout le monde sur Amiga. Ni le générique complètement barre qu on adorait. Bon je rallume mon Amiga.
YellowBloom
16 février 2015 at 20 h 06 minJe trouve cela Marrant (Bizarre?) la Stabilité de vos Notes.. 7,5 la Plupart du Temps.