Vendu en boite aux côtés de Saints Row IV: Re-Elected (notre test) ou en tant que stand-alone sur le PlayStation Store, Saints Row: Gat out of Hell est le nouveau DLC de Volition Games mettant en scène mister Johnny Gat. Pourquoi se contenter de la ville de Steelport quand on peut tout exploser en Enfer ?
HELL YEAH
Triomphant de la menace extra-terrestre, les Saints décident de prendre un repos bien mérité peu après la fin des évènements de Saints Row IV. Fêtant l’anniversaire de la pirate informatique Kinzie, le gang va s’essayer à un jeu… en utilisant le ouija pour parler aux esprits. Une idée bien évidemment débile qui enclenchera une faille vers l’Enfer, capturant d’office « le Boss », votre personnage initial. Sans peur et ne comptant pas rester les bras croisés, Johnny Gat et Kinzie vont immédiatement partir à sa recherche en défiant les démons. Ils vont vite découvrir que c’est Satan en personne qui a décidé d’enlever le Président afin de le marier à sa fille Jezabel.
Afin d’avoir une chance d’affronter le seigneur des ténèbres, il va falloir faire des dégâts mais aussi des alliés de choix. Votre regard va alors se tourner vers 4 personnes, dont 3 qui ont marqué l’Histoire. Avec Barbe Noire dans son bateau fantôme, Shakespeare reconverti en DJ, Vlad l’empaleur et son château, ainsi que les Jumelles aperçues dans Saints Row 3, il y a de quoi former une belle équipe pour se venger. Si le scénario est fou à l’image de la franchise, les missions principales sont semblables aux quêtes secondaires de Saints Row IV (chaos, survie…). Plutôt courtes et banales, elles mettent malheureusement l’histoire en retrait, qui sera souvent narrée sous forme de livre et non en cinématique. Mention spéciale toutefois à quelques passages toujours aussi hilarants, comme la comédie musicale présentée dans un des trailers du jeu.
ARMÉ JUSQU’AUX AILES
Le trip superpouvoirs n’est pas en reste dans Gat Out of Hell puisque Kinzie et Johnny vont pouvoir les apprendre à quelques différences près. Par exemple, si on pouvait lancer des salves de glaces dans Saints Row IV, notre personnage sera ici en mesure d’éjecter des petits diablotins afin de surmener et attaquer l’ennemi. Le point marquant de ce stand-alone réside avant tout dans le super-saut, remplacé par de majestueuses ailes. Un changement très sympathique qui nous pousse à voler et planer dans toute la map sans avoir de but précis. L’Enfer, ou plutôt « New Hades », est d’ailleurs une toute nouvelle carte adaptée à cette capacité, que le joueur apprendra à explorer. Entourée de lave et peuplée d’âmes perdues, cette ville démoniaque a mine de rien un brin de ressemblance avec Steelport.
Des nouveautés sont présentes du côté des armes aussi, avec une petite dizaine d’idées toujours aussi créatives de la part des développeurs. De quoi étancher votre soif de destruction, avec par exemple, une épée de feu, un marteau dévastateur ou un tireur de diamants. Mais ce qu’on retient avant tout, c’est le fauteuil mitraillette/roquette, tout simplement ingénieux !
VERDICT : 6,5/10
Bien qu’étant un stand-alone, Saints Row: Gat out of Hell s’adresse davantage aux connaisseurs et amateurs de la série qu’aux néophytes. S’il est proposé à un prix correct pour sa petite durée de vie, il faut avouer qu’on reste sur sa faim en vue des quêtes principales pas toujours captivantes, une bande-son plus en retrait et un aspect technique en deçà de ce qu’on attendre sur PS4. Il y a toujours de quoi se défouler ceci dit, si on adhère à l’humour, grâce aux idées loufoques des développeurs. Après tout, quoi de plus agréable que de tuer des démons en étant confortablement installé dans son fauteuil-mitraillette ou en volant grâce à ses nouvelles ailes.
Hinata
1 février 2015 at 15 h 04 minUn jeu que j’attendais, mais qui au final ne me branche plus autant maintenant…
Vivement un Saints Row 5!^^