Performances et graphismes : les capacités de la PS5 passées au crible
La PS5 est un véritable condensé de technologie qui permettra d’en prendre plein les yeux. Il faudra certes, faire quelques compromis, mais entre le HDR et sa 4K native, les possesseurs d’un écran 4K (ou mieux encore, d’un écran « Perfect for PS5″ / »Ready for PS5 ») devraient ne pas regretter leur investissement. Le SSD contribue beaucoup aux bonnes performances de la console, mais en jeu, c’est également son architecture qui lui permet de briller. Nous parlions juste avant de compromis, et c’est une réalité puisque les jeux demanderont de choisir entre un mode faisant la part belle au graphismes et un mode privilégiant la fluidité.
[twenty20 img1= »209098″ img2= »209099″ offset= »0.5″ before= »Avec ray tracing » after= »Sans ray tracing »]
C’est notamment le cas dans Marvel’s Spider-Man: Morales pour le citer une fois de plus mais aussi avec Devil May Cry V Special Edition. Ce dernier est d’ailleurs assez particulier puisqu’en mode performance, il ne se contente pas de tourner à 60 fps mais bien à 120 fps. On peut donc s’attendre à ce que certains développeurs fassent le nécessaire pour ajuster ces différents modes en fonction des ressources requises. Faire un choix sera parfois compliqué car l’ajout du ray tracing sur consoles de salon est un véritable atout pour elles, et il est toujours agréable de profiter de graphismes améliorés lorsque l’on possède un écran qui sublime les images diffusées. Pour autant, on s’habitue très vite à la fluidité d’un framerate de 60 images par secondes (si ce n’est plus) et revenir en arrière peut se montrer parfois compliqué. Il pourra alors être intéressant de privilégier la fluidité dans le cas des jeux qui le nécessitent plus et dans d’autres cas, favoriser l’affichage du ray tracing, d’effets de lumière améliorés ou encore d’effets visuels supplémentaires.
Dans un cas comme dans l’autre, le gap technique n’est pas aussi impressionnant qu’il aurait pu l’être lors du passage de la PS2 à la PS3. Cela avait déjà été le cas à la sortie de la PS4, et ce n’est pas pour rien si le principal angle d’attaque des développeurs réside dans l’atteinte des 60 fps fixes ou dans l’implémentation du ray tracing. De plus, comme à chaque début de génération, il va falloir attendre que les développeurs maitrisent parfaitement les devkits ainsi que la technologie embarquée de la console pour pleinement en tirer parti. L’avenir semble donc radieux pour la PS5 et il nous tarde de voir ce que la machine pourra proposer à son plein potentiel.
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