Après nous avoir terrifié sur PS4 en février dernier, Outlast nous replonge une nouvelle fois dans l’horreur de Mount Massive, à travers un DLC baptisé Whistleblower. Le whistleblower, ou dénonciateur en français, c’est Waylon Park, le consultant logiciel qui a envoyé un mail d’alerte aux journalistes du monde entier, dont Miles Upshur, le personnage principal d’Outlast.
Cette fois-ci, le joueur incarne donc Waylon Park juste après qu’il ait envoyé ce fameux mail, et qu’il se soit fait rattrapé par la patrouille. Autant vous dire que dénoncer les agissements qui ont lieu au sein de l’asile ne plaira pas du tout à la direction, et que votre avenir s’avérera très compromis. Il ne vous restera plus qu’une solution, la seule qui vaille le coup d’être tentée dans Outalst : fuir et essayer de rester en vie le plus longtemps possible.
Encore plus malsain que l’original
Si Outlast avait frappé un grand coup en matière d’horreur vidéoludique, Whistleblower place la barre encore plus haute… trop haute diront certains. Car le problème avec un jeu comme Outlast, c’est que les développeurs ont en quelque sorte ouvert une boite de Pandore de l’horreur, et sortir des DLC ou suites au jeu les obligeront à aller toujours plus loin dans l’effroi, quitte à en faire trop. Rassurez-vous, Outlast: Whistleblower nous emmène à la frontière du soutenable, sans réellement la franchir. L’ambiance du jeu ravira donc ceux qui ont aimé Outlast et satisfera même ceux qui en voulait encore plus. Autre point positif, et même si l’on commence à comprendre le déroulement des actions, vous sursauterez autant -voire plus- que lors du jeu original !
Des mécanismes désormais connus
Comme précisé plus haut, les mécanismes du jeu commencent à être compris et certaines des surprises que nous réserve le jeu s’avèrent finalement assez prévisibles. Si vous restez 10 minutes sans faire de mauvaises rencontres, il faudra vous attendre à croiser la route de quelqu’un… avec sursaut et effroi à la clé. Certes, l’efficacité est toujours au rendez-vous, mais on aurait aimé que l’ensemble soit un peu moins attendu. Autre élément du jeu « recyclé » : le fait d’être constamment poursuivi non pas par un médecin tortionnaire, mais par un être tout aussi dérangé et armé d’une scie circulaire. Néanmoins, sachez que si vous avez adoré le médecin d’Outlast, ce nouvel ennemi au profil psychologique tout aussi instable devrait vous plaire !
Trois heures pour comprendre ?
Avec la sortie de Whistleblower, les développeurs avaient pour but de nous éclairer sur les origines du mal qui s’est emparé de Mount Massive, et ce, jusqu’au dénouement final du jeu. Si la fin -pas si ouverte que certains veulent l’entendre- nous réserve une surprise sympathique, le reste de l’aventure manque quelque peu d’intérêt scénaristique. Sachez enfin que l’aventure se boucle en près de trois heures, et qu’une fois l’aventure terminée, vous pourrez enfin souffler en attendant la sortie d’un éventuel Outalst 2…
Verdict : 6/10
Si certains pourront regretter le fait que les développeurs aient privilégié l’ambiance malsaine au scénario du jeu, cet Outlats: Whistleblower comble largement nos attentes en matière d’horreur et complète parfaitement le jeu original. Vous avez fini et aimé Outlast ? Proposé à 8,99€, Whistleblower a tout pour vous plaire. Sachez néanmoins que la durée de vie du jeu n’est que d’environ 3 heures, mais que la fin proposée est plutôt bien pensée.
Erwan Rue
1 août 2015 at 18 h 46 minBonjour,
Votre article donnant une perspective assez alléchante de ce que peut etre ce jeu, je me demande si il est possible de telecharger le DLC (sur ps4) sans pour autant avoir la version premiere de Outlast?
Merci.
mr_anzai
1 août 2015 at 18 h 56 minBonjour Erwan,
Malheureusement, il ne s’agit pas d’un standalone… Il est donc nécessaire d’avoir le jeu original pour profiter du DLC Whistleblower 🙁
Erwan Rue
1 août 2015 at 23 h 25 minD’accord.. Merci !
agriculteur éleveur
4 août 2015 at 11 h 31 minBonjour j’entends beaucoup parler de la durée de vie du jeux original les deux jeux réuni ont une durée de vie de moin de 24h ou c’est une sacré blague