Les aventures de l’homme-araignée continuent, ou plus précisément, place aux débuts de Miles Morales dans le costume du super-héros le plus amical de New York City. Marvel’s Spider-Man: Miles Morales débarque enfin sur PC, un peu plus de trois mois suivant l’opus original. Toujours un succès tel le riz de l’Uncle Ben’s ? En tout cas, ça va swinguer une nouvelle fois pour les super-vilains.
Test réalisé sur PC grâce à une version numérique fournie par l’éditeur
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Roulez jeunesse
Il y a un peu plus de deux ans jour pour jour, Sony et Insomniac Games rempilaient pour plus de Spider-Man, en nous proposant Marvel’s Spider-Man: Miles Morales. Faisant office de standalone, Marvel’s Spider-Man: Miles Morales marquait les débuts du jeune sidekick dans la peau de l’homme-araignée. Une belle façon de mieux introduire ce personnage qui semble tenir un rôle majeur dans Marvel’s Spider-Man 2, toujours attendu pour 2023. Tout comme pour notre test consacré à la version PC de Marvel’s Spider-Man, nous ferons un bref topo de ce que constitue ce standalone, puis nous nous attarderons sur les spécificités de ce portage PC. Pour de plus amples informations, vous pouvez vous rediriger vers le test de la version PS5, similaire à ce que vous pourrez retrouver sur PC dans son ensemble.
Tout d’abord, les événements de Marvel’s Spider-Man: Miles Morales prennent place peu après ceux du jeu original. Le vrai Spider-Man étant absent pour quelques jours, c’est au jeune Miles Morales, 17 ans, d’endosser cette grande responsabilité qu’est de protéger les New Yorkais. Manque de chance, un nouveau gang sème le chaos et une sombre entreprise semble manigancer de vils projets. S’il est tout à fait possible de jouer à Marvel’s Spider-Man: Miles Morales sans avoir touché au jeu d’origine, de par l’intrigue proposée qui se distingue de l’opus de 2018, nous ne pouvons que trop vous conseiller de jouer à Marvel’s Spider-Man. D’ailleurs, nous abordons ici l’un des rares points faibles de ce standalone : son histoire. Si cette dernière s’avère être un complément appréciable, elle se révèle aussi bien moins emblématique que celle vécue par notre bon vieux Peter Parker. Elle s’avère aussi bien plus courte, avec une quête principale pouvant se conclure entre 6 et 8 heures selon votre manière d’avancer. Bien sûr, quelques activités annexes seront présentes pour gonfler un peu la durée de vie. Néanmoins, cela sera amplement suffisant afin d’introduire Miles Morales dans ses nouvelles obligations en tant que super-héros.
Spider-Man: Homecoming
Si vous avez joué à Marvel’s Spider-Man, alors vous ne serez pas perdu concernant ce standalone. On y retrouve les bases du gameplay du titre de 2018, avec quelques nouveautés. A titres d’exemples, Miles est capable de manipuler la bioélectricité ou encore de se rendre invisible. L’utilisation de la bioélectricité lors des combats donne à ces derniers un sentiment plus agressif des plus jouissifs, d’autant plus que les barres consacrées à cette technique se chargent relativement rapidement. Malgré l’ajout de ces nouvelles capacités, le format standalone revoit certaines choses à la baisse. En effet, contrairement à Peter Parker, Miles aura moins de gadgets à sa disposition, tout comme son nombre de mods ou d’améliorations dans son arbre de compétences. Moins de costumes à débloquer également pour le petit Miles, sa panoplie devant compter une petite quinzaine de costumes contre près d’une quarantaine pour Peter dans l’épisode de 2018. Pour autant, Marvel’s Spider-Man: Miles Morales n’est pas un jeu du pauvre. Il bénéficie de quelques améliorations, comme une mise en scène un poil plus réussie ainsi que d’animations de Takedown plus travaillées et plus classes en définitive que celles offertes par Marvel’s Spider-Man.
Bon, nous sommes sur PC et comme pour Marvel’s Spider-Man, Insomniac Games et Nixxes Software ne vous proposent pas ici un simple portage bête et méchant de la version PS5 du standalone. Tout comme pour l’adaptation du jeu original, Marvel’s Spider-Man: Miles Morales bénéficie des atouts suivants : ray tracing, fréquence d’images par seconde débloquée au-delà de 60 fps, prise en charge de la résolution Ultrawide, ainsi que présence des technologies DLSS, DLAA mais aussi FSR 2.0. Pour ce qui est des configurations recommandées, elles sont similaires à celle demandées pour Marvel’s Spider-Man. Cependant, l’optimisation à la sortie nous a semblée légèrement plus convaincante sur ce standalone que sur l’opus de 2018. Pourtant, Manhattan croule sous une épaisse couche de neige et les décorations de Noël. Malgré cela, nous avons affiché des performances supérieures avec ce Marvel’s Spider-Man: Miles Morales. Merci, très probablement, au FidelityFx d’AMD, qui aura le mérite de s’adapter aussi aux cartes Nvidia.
Verdict : 7/10
Si Marvel’s Spider-Man: Miles Morales n’est pas l’expérience grisante que nous avions pu découvrir en 2018 avec l’opus original, ce standalone devrait faire le bonheur des fans de l’homme-araignée et les contenter jusqu’à la sortie de Marvel’s Spider-Man 2 attendu pour l’année prochaine si tout va bien. Encore une fois, Sony, Insomniac Games et Nixxes Software nous offrent un portage de haute qualité qui satisfera à n’en pas douter les PCistes qui rêvaient d’enfin pouvoir incarner Spider-Man dans cet univers de qualité. Parfait pour patienter jusqu’à 2023.
