Véritable incontournable pour de nombreux joueurs et pilotes professionnels, la série des Gran Turismo a réussi en près de 20 ans à s’imposer – sans doute – comme la plus grande licence vidéoludique de simulation automobile. Par son savoir-faire et son souci du détail, la franchise de Polyphony Digital a su marquer les esprits pour le gap technologique qu’elle repoussait à chacune de ses sorties sur les consoles PlayStation. Mais depuis bon nombre d’années, une rude concurrence s’est distinguée, entre Project CARS, Assetto Corsa et la montée fracassante des Forza Motorsport. C’est donc avec beaucoup d’attention que ce nouvel opus spécial, baptisé Gran Turismo Sport (en lieu et place d’un éventuel GT7), vient de voir le jour sur PS4. Comment s’en est sorti le studio pour son premier coup d’essai sur la dernière console de Sony ?
Test réalisé sur PS4 Pro à partir d’une version fournie par l’éditeur.
La conduite, ça s’apprend
Avec une sublime introduction au piano digne d’une œuvre cinématographique, et la rediffusion du trailer musical diffusé auparavant sur YouTube, Gran Turismo Sport démarre une fois de plus avec l’idée de prouver au joueur que nous sommes sous un tout autre niveau de production. Après tout, vous le savez si vous avez déjà touché à un autre GT dans votre vie, Polyphony Digital a toujours voulu transmettre sa touche de sobriété si unique. C’est donc sans surprise que le menu principal et sa musique de fond donnent tout de suite le ton, avec un côté plutôt « VIP / luxe » que le studio sait si bien présenter. Pas question de rigoler : Gran Turismo est plus qu’un jeu maintenant, c’est une marque et des partenariats très développés avec les plus grands constructeurs de l’industrie automobile.
Présenté dès le départ comme un épisode à part entière, Gran Turismo Sport prend le pari risqué de changer de tournure pour le démarrage officiel de la franchise sur PS4. Pas de véritable suite à GT6 ou de version Prologue ici (tout du moins pas officiellement), le dernier-né de Polyphony Digital veut miser avant tout sur l’expérience multijoueur, et plus précisément sur les compétitions en ligne.
Nous sommes rapidement amenés à constater en effet qu’il n’y a pas de véritable campagne solo. À l’inverse des précédents opus majeurs, GT Sport n’offre pas la possibilité d’évoluer explicitement de catégorie de véhicules, et ainsi grimper les échelons. C’est de manière plus classique que le titre intègre trois types de challenges :
- École de conduite afin d’apprendre les bases du pilotage et mieux appréhender les situations délicates, comme le freinage à haute vitesse ou les virages en S. Un moyen sympathique et plus sûr pour les débutants d’apprendre les bases du monde de la simulation.
- Missions qui proposent des cas plus spécifiques, où il faut par exemple doubler une série de véhicules ou terminer une portion de circuit réaménagée pour l’occasion avec des obstacles.
- Expérience du circuit afin d’apprendre en plusieurs étapes tous les recoins de chaque tracé et ainsi devenir incollable sur les meilleures trajectoires à adopter. Vos performances sont avant tout jugées sur le temps que vous mettez à terminer le segment en question.
Ces épreuves – une fois accomplies – correspondent à des médailles (bronze, argent ou or) selon le résultat, débloquant ensuite une voiture par tirage au sort après chaque série de thèmes. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’atteindre le meilleur objectif afin d’avancer, ceci réduisant de manière significative la difficulté, même si certains paliers peuvent exiger de recommencer plusieurs fois.
Fait plus intéressant, l’accomplissement complet de cette « campagne » avec au moins une médaille d’argent partout permet d’obtenir une licence virtuelle officiellement reconnue par la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile). Un début pour valider ses compétences de pilotage sans devoir nécessairement payer des cours complets, et surtout une nouvelle volonté de Kazunori Yamauchi – créateur de Gran Turismo – d’impliquer le joueur dans ce sport, autrement que par le biais de la GT Academy.
Concernant les autres contenus solo, une catégorie Arcade ajoute davantage de possibilités. Nous y retrouvons notamment les classiques courses contre l’IA avec trois niveaux de difficulté, les traditionnels « contre-la-montre » avec classements, et des défis dérapages avec un seuil de points à atteindre. Gran Turismo Sport prend ainsi très peu de risques en ce qui concerne l’expérience solo, justifiant sa tournure online entièrement assumée dès le début comme nous vous le disions.
N’oublions pas malgré tout que Gran Turismo Sport propose deux fonctionnalités presque inédites par rapport à ses grands concurrents, voire même au genre de manière plus global :
- Le multijoueur en local que nous n’arrêtions pas de regretter sur chaque dernier jeu de course ! Nous saluons effectivement le choix du studio, qui a tenu à garder ce mode malgré sa tournure online. Pour 2 joueurs, sans IA ou public certes, cette feature propose du 60fps constant et permet de concourir sur tous les circuits déjà débloqués. Un véritable plus quand on sait qu’il s’agit de la seule simulation de voitures à pouvoir le faire sur PS4 aujourd’hui (sans compter les jeux estampillés WRC, les productions de moto ou encore Forza Motorsport sur Xbox One donc).
- Un mode PlayStation VR assez limité – sans surprise – mais qui a aussi le mérite d’exister. S’il est clair que l’acquisition du casque et/ou du jeu complet est loin d’être justifié pour ce mode, les possesseurs du PS VR auront au choix la possibilité de contempler les voitures en détails ou participer à des courses contre un unique concurrent. Techniquement en difficulté, avec un fort aliasing, Gran Turismo Sport en VR est une expérience à conseiller avant tout pour les passionnés et/ou curieux, surtout si vous êtes également l’heureux propriétaire d’un volant de course.
Notons enfin la présence d’une encyclopédie complète, avec des « musées d’histoire » pour tous les constructeurs automobiles présents et les partenaires. À première vue anodines, ces données sont extrêmement intéressantes pour les passionnés car elles permettent de découvrir tous les modèles majeurs des géants du milieu. Un point que Gran Turismo a toujours su maîtriser.
Un bon pilote tu seras
Pour discuter plus en détails de son orientation online, il faut savoir que Gran Turismo Sport exige quoi qu’il arrive d’être connecté à internet (oui, même pour profiter des modes solo). La sauvegarde du titre se fait d’ailleurs en ligne, en étant synchronisée dans le cloud, afin de pouvoir accéder à ses statistiques et ses performances depuis n’importe quel lieu. De notre point de vue, il s’agit plutôt d’un inconvénient vu que les situations de déplacements sont plutôt rares pour la majorité des joueurs. Après, il faut avouer que le jeu se donne les moyens de pousser l’aspect communautaire bien plus loin que ses prédécesseurs : chaque joueur possède son profil complet de pilote, et l’implication ne se résume plus seulement au pseudonyme. Votre nombre de kilomètres parcourus, votre pourcentage de « campagne » accompli, vos crédits, vos voitures achetées… Plusieurs paramètres sont désormais visibles par tout le monde, y compris vos amis. Un flux d’actualité fait même son apparition afin de partager ses commentaires, exploits en jeu ou captures photo (nous en reparlerons plus tard dans ce test).
L’identité en ligne va encore plus loin avec toute la notion de fair-play, très importante à comprendre avant de débuter le multijoueur. GT Sport ne vous autorise à participer aux compétitions qu’après avoir visionné deux vidéos explicatives sur le bon comportement à adopter en ligne, et donne même un certificat virtuel à la fin en guise de validation ! Ces montages expliquent qu’il faut savoir prendre ses distances en pleine course, et qu’il n’est nullement autorisé de toucher ses adversaires ou entamer des actions injustes tels que les slaloms et dépassements au dernier moment. Des idées logiques mais – soyons honnêtes – qui ne sont pas encore forcément adoptées à tous les coups de manière générale. C’est pourquoi, pour des parties en ligne sereines, Polyphony a également introduit pour l’occasion un système de réputation. Ce dernier augmente en pleine course si vous effectuez une section « parfaite », ou peut immédiatement diminuer suite à un accident par exemple. Chose amusante d’ailleurs : si vous êtes incontrôlable, et que votre fair-play est au plus bas, le jeu vous transformera automatiquement en fantôme dans les courses ! Ce système est donc intéressant, même s’il possède encore quelques lacunes (vous pouvez être pénalisés pour un choc que vous n’avez pas enclenché). Tout ceci sans compter les classiques pénalités de quelques secondes. Pour notre part en tout cas, nous avons participé majoritairement à des courses très calmes. Le stress s’est fait sentir à chaque accrochage mais nous avons eu l’impression que les joueurs ont essayé au mieux d’adopter un comportement exemplaire, ce que nous ne pouvons que souhaiter sur le long terme.
Deux catégories online sont disponibles dans ce Gran Turismo. Tout d’abord, le mode Sport propose quotidiennement 3 courses toutes les 5 à 10 minutes, où un échauffement au contre-la-montre démarre sur un circuit avec un véhicule et des réglementations prédéfinies. Ces tracés peuvent accueillir jusqu’à 24 joueurs en même temps, contenant ainsi assez de personnes pour un affrontement intéressant sur plusieurs tours de piste. Et encore, cela ne correspond qu’à la période de lancement, puisque nous pouvons voir que quelques compétitions mondiales – reconnues par les développeurs et la FIA – démarreront progressivement d’ici la fin de l’année. Rappelons d’ailleurs qu’un véritable trophée, montré dès la cinématique d’introduction, sera à gagner pour le meilleur pilote, afin d’encourager les plus passionnés de sport automobile.
Si vous préférez plutôt concourir contre des types spécifiques de joueurs, comme vos amis/connaissances plutôt que des inconnus, un mode Salon permet des recherches plus précises. De quoi éviter les restrictions des sélections automatiques du mode Sport, et choisir aussi bien la catégorie de véhicule que le circuit souhaité. Le principe reste le même dans le fond : un échauffement au contre-la-montre pour mieux se placer sur la ligne de départ avant le commencement. Mais il faut admettre que cela reste (pour le moment ?) assez léger pour un titre prônant le multijoueur en ligne. Des modes bonus, spéciaux ou des parcours d’obstacles par exemple auraient été les bienvenus afin de donner davantage d’intérêt à ces parties de rivalité. À voir comment le jeu évoluera par la suite.
Rester sur ses acquis ?
Assez discuté des modes en tout genre, même si nous reviendrons sur quelques éléments plus tard. Ce qui a fait la renommée de Gran Turismo, c’est avant tout son gameplay aux petits oignons, censé être une référence absolue en simulation. Un constat naturel quand on sait que de véritables ingénieurs, techniciens et concepteurs travaillent en collaboration avec le studio japonais. Et fort heureusement, Gran Turismo Sport tient plusieurs promesses à ce niveau car – selon nous – les sensations sont toujours présentes et ce aussi bien à la manette qu’au volant.
Si la notion de réalisme, d’adrénaline et de fun différera selon chaque attente, il est clair que le titre ne fait pas les choses à moitié et joue sur le moindre détail. La consultation d’une fiche technique d’un véhicule nous montre que tous les paramètres sont d’ailleurs pris en compte : la suspension, l’aérodynamique, les types de pneus et la consommation de carburant pour ne citer que ces critères. Les plus experts seront ainsi heureux de personnaliser dans les moindres détails leurs véhicules afin de leur donner potentiellement un avantage par la suite, tout en pensant bien évidemment à retirer les assistances possibles. Par rapport à ce sujet, il faut avouer d’ailleurs que GT Sport nous a donné l’impression d’être plus accessible au grand public. Mais ne réagissez pas trop vite, car ce n’est pas ici un mauvais critère. En fait, le jeu se veut très paramétrable (au contraire du HUD qui, lui, ne l’est pas le moins du monde) : rien qu’à la manette, il est possible de diriger le véhicule au stick, à la croix directionnelle ou même via la détection de mouvements. Toutes les commandes sont attribuables et tout est fait, école de conduite en tête de liste, pour rassurer les débutants en simulation. Ont-ils l’avantage pour autant ? Absolument pas ! La bonne conduite s’apprend, d’autant plus que les « professionnels » joueront très vite sur leur maîtrise technique et leur connaissance de chaque virage. Le titre se veut donc accessible, mais reste un régal pour les amateurs de la franchise, qui n’hésiteront sans doute pas à employer un volant afin de profiter du retour de force à pleine vitesse.
Afin de pousser davantage l’impression de réalisme, il est intéressant de noter que les courses comprennent bel et bien des stands pour changer ses pièces mécaniques dès que possible. Des passages très bien retranscris et ainsi extrêmement rapides. En revanche, quelle déception de constater que la série n’évolue pas sur la modélisation des chocs, toujours aussi superficielle, et l’intelligence artificielle encore très têtue ! Nous reprochions déjà cela à Gran Turismo 6 et malheureusement, il y a eu peu d’améliorations à constater à ce niveau. C’est bien dommage, puisque le titre perd clairement en crédibilité pour une simulation, et nous espérons sincèrement que cela sera corrigé une bonne fois pour toutes dans le prochain opus. Les habitués seront heureusement rassurés de voir que la direction sonore a été revue à zéro : finis les « bruits d’aspirateur » comme disaient les mauvaises langues, les bruits de moteurs sont largement améliorés dans GT Sport, avec même des sonorités assez intéressantes pour certaines concept cars. Aussi, la différenciation du son, selon le choix de caméra s’est montrée convaincant pour nous. Maintenant, il faudra que le studio se concentre sur l’amélioration des bruitages externes.
Orientation e-Sport oblige, le casting des voitures est fatalement plus limité que les épisodes canoniques, en laissant la priorité aux bolides musclés et rapides. Hormis la présence d’un kart, et sans compter les concept cars, Gran Turismo n’offre presque pas la possibilité d’essayer des voitures moins performantes (d’où l’absence de progression comme nous le mentionnons plus tôt). Il faut ainsi compter – à ce jour – près de 170 véhicules en tout et pour tout, bien loin de l’impressionnante liste de 1200 voitures de Gran Turismo 6, même si cela est déjà un chiffre conséquent en soi (rares sont les joueurs à toutes les essayer). Pour ce qui est des circuits, ils sont hélas à peine 17, pour près de 40 configurations avec, là encore, aussi bien des officiels que des fictifs. Dans l’ensemble, la sélection est intéressante, à l’exception des combos pour le rallye qui sont hors-sujet et malheureusement mal optimisés.
La photographie du futur
Gran Turismo s’est souvent distingué pour ses graphismes et limitations techniques repoussées. Dans la campagne marketing du jeu, nous avons constaté que Polyphony Digital a essayé de prouver au mieux le gap face aux Gran Turismo 5 et 6 de la PS3. Et c’est un sujet que nous avons suivi de très près.
Alors oui, Gran Turismo Sport est de base un beau jeu s’il y a un matériel adéquat à côté. Au démarrage du titre d’ailleurs, il est rapidement demandé à l’utilisateur de choisir s’il préfère améliorer l’image/résolution ou plutôt les performances globales (chargements plus courts). Il est clair que celui qui possède une PS4 Pro ainsi qu’un téléviseur 4K sera le premier à constater les évolutions visuelles, contrairement au joueur PS4 « basique ». Globalement sur le net, en cherchant des comparatifs afin d’appuyer nos impressions, nous sommes très rapidement tombés sur l’éternel débat du « de toute façon Forza est plus beau ». Mais soyez sûrs que si ce dernier est forcément impressionnant graphiquement avec sa superbe 4K native calibrée à 60 images/seconde, Gran Turismo Sport s’en sort très bien avec lui aussi 60fps constantes et un rendu 1080p allant jusqu’en 4K. À vrai dire nous pourrions discuter longuement sur le sujet, mais chaque studio a ses points forts/faibles ainsi que ses techniques de rendu. La force de Gran Turismo, c’est son souci du détail avec des petits éléments pourtant anodins (serrure de la portière par exemple) et une retranscription efficace des vues cockpit. Les voitures sont en fait ceux qui tapent le plus à l’œil, et il devient difficile de les différencier de la réalité pour une poignée d’entre elles.
Concernant les environnements, nous sommes face en revanche à plus d’inégalités. D’un côté le jeu comprend une méthode inédite de rendu pour les arbres, des traînées de poussières, des décors plutôt impressionnants (nous pensons là aux gigantesques montages allant bien au-delà du champ visuel), un ciel et des effets de lumière parfaitement modélisés. De l’autre, plusieurs textures peinent à offrir un rendu « next-gen », le public reste toujours étonnement ridicule, et certains tracés sont moins bluffants selon l’heure de la journée (nous vous laissons d’ailleurs découvrir à quoi ressemblent les ombres présentes en vue cockpit si vous pilotez sur l’heure du midi). D’ailleurs, autre grand regret pour notre part, Gran Turismo n’intègre ni d’écoulement du temps ni de météo dynamique (et encore moins de pluie), ce qui ne joue clairement pas en sa faveur face à la concurrence. Là encore, nous attendons de possibles mises à jour gratuites…
Le plus incroyable finalement, si nous pouvons utiliser ce terme, reste le mode photo en environnement. Pour expliquer cela précisément, il est possible d’intégrer un véhicule 3D dans un véritable décor, photographié au préalable. Avec plus de 1000 lieux, aux quatre coins de la planète, cette fonctionnalité se veut divertissante et surtout très perturbante tant les mises en scène peuvent devenir très réalistes. Les français que nous sommes s’amuseront notamment à intégrer une supercar au Mans, ou en plein cœur de Paris, que ce soit sur les Champs-Elysées ou près du Palais Garnier. Nous vous laissons constater le résultat avec deux clichés fait-maison ci-dessous.
VERDICT : 7/10
Dernière simulation automobile à sortir cette année, Gran Turismo Sport était surement le jeu le plus attendu dans sa catégorie puisqu’il était synonyme de l’arrivée de la franchise sur PS4. L’opus propose des idées plutôt intéressantes ou des fonctionnalités amusantes, avec une tournure multijoueur online très sérieuse, un multijoueur local à 2 joueurs (amen !), un mode PlayStation VR et des photographies « environnement » incroyables. Aussi, plusieurs améliorations sont notables au niveau des graphismes (bien qu’inégaux), des sons de moteurs, des possibilités de gameplay… Bref, le titre avait tout en main pour s’imposer face à la concurrence… Mais malheureusement, Polyphony Digital a de plus en plus de mal à tenir la barre. Car au-delà des aspects mentionnés ci-dessus, GT Sport manque cruellement de contenu (pas de campagne, peu de circuits) et n’a pas de météo dynamique, d’écoulement de temps, ni même de vrais dégâts, sans parler de l’IA qui n’évolue pas. Le problème, c’est sans doute que nous avons toujours l’impression que la franchise avance mais reste quand même sur de très vieux acquis. Alors est-ce que les mises à jour viendront ? Sans doute. En attendant, Gran Turismo Sport reste un divertissement à conseiller pour les fans du genre, qui sauront peut-être trouver leur bonheur malgré tout.
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