Le 1er mars dernier, Tango Gameworks a soufflé sa douzième bougie. Eh oui, déjà. Le studio créé par Shinji Mikami (est-il encore nécessaire de présenter le papa de Resident Evil auquel on doit également Devil May Cry et bien d’autres pépites éditées par Capcom à l’époque ?) s’apprête à sortir son troisième titre avec Ghostwire: Tokyo : autant dire que l’on admire la parcimonie avec laquelle l’ensemble des équipes s’attarde sur les titres développés, là où d’autres auraient multiplié les projets, en profitant d’avoir un grand nom de l’industrie à sa tête. Annoncé comme un jeu d’action aventure en vue à la première personne, Ghostwire: Tokyo est bien plus que ce qu’il a laissé entrevoir durant ses apparitions lors de présentations et autres conférences en direct. Et pour nous, il ne fait aucun doute qu’il s’agit déjà d’un titre incontournable doublé d’une excellente surprise.
Test réalisé sur PlayStation 5 à l’aide d’une Version Deluxe numérique fournie par l’éditeur
Histoire d’esprits
Ghostwire: Tokyo ne prend pas vraiment de pinces pour introduire son scénario, ses protagonistes ou encore sa situation. Après tout, un prologue sous la forme d’un visual novel est disponible depuis quelques semaines maintenant et permet d’avoir un premier aperçu des évènements qui se déroulent dans le jeu. Il n’est évidemment pas indispensable – pour être tout à fait transparents avec vous, nous n’avons pas vraiment eu le temps de le faire – mais pourra probablement permettre une meilleure appréhension de la situation initiale. Toujours est-il que le jeu commence par la disparition pure et simple de l’intégralité de la population de Tokyo, après l’apparition d’un étrange personnage au masque de Hannya (et qui se fera donc appeler comme tel) et l’arrivée de visiteurs. Ces derniers n’étant vraisemblablement pas ici pour faire du tourisme, mais plutôt pour assister l’antagoniste à réaliser son plan macabre, consistant à relier le monde des vivants et l’outre-monde.
Alors que toute la population de Tokyo s’évapore, l’âme de KK trouve refuge dans le corps d’un jeune homme, Akito. Ce dernier se voit donc conférer des pouvoirs surnaturels qui lui permettent de ne pas disparaître comme le reste des habitants de la capitale nipponne, mais aussi de lutter face aux esprits maudits que sont les visiteurs. En quelques instants, le jeu nous place directement au cœur de l’action en affrontant les premiers visiteurs. Le gameplay de Ghostwire: Tokyo reprend les bases d’un FPS, à la différence qu’Akito ne possède pas d’arme à feu mais des incantations et sortilèges, qui, comme nous l’évoquions dans notre preview, nous font grandement penser à un personnage issu d’une fusion entre Dr Strange et Naruto. Tandis que les puristes seront en sueur devant une comparaison pareille, il convient de préciser que les pouvoirs que KK conférés à Akito font appel à divers éléments (le vent, l’eau et le feu) et que ce dernier pourra par la suite utiliser des talismans et autres sceaux.
Les sorts, appelés tissage d’éther, ne sont pas évidemment gratuits et coûtent des PM, qui peuvent facilement se récupérer grâce à l’éther, reconnaissable aux couleurs de chaque élément auquel il fait appel. Les affrontements sont donc rythmés par l’utilisation judicieuse des éléments, puisque le vent permet des attaques rapides, mais plus faibles, tandis que le feu propose des attaques plus puissantes. Enfin, le tissage d’éther d’eau est une attaque de courte à moyenne portée. On pourra également évoquer la présence de l’arc, qui se récupère très vite dans l’aventure, mais il est davantage recommandé pour les approches discrètes, bien qu’il s’agisse d’une arme puissante. Ne rêvez pas toutefois, le carquois ne permet pas de contenir un nombre de flèches exorbitant. Avec seulement 10 flèches transportables lors de son obtention, et jusqu’à 20 si les compétences nécessaires sont déverrouillés, il s’agit davantage d’une arme de support.
Les premiers combats peuvent donc sembler un poil lourds, voir un peu mous. Mais dès lors qu’Akito récupère les tissages d’éther d’eau et de feu, ces derniers deviennent plus prenants. Enfin, c’est davantage une fois les premières heures de jeu passées que le gameplay dévoile tout son potentiel, puisque les talismans – évoqués plus haut – offrent de nouvelles possibilités comme celle de créer des buissons pour se cacher derrière et obstruer la vue des visiteurs, les leurrer en attirant leur regard ailleurs ou encore les paralyser. Et s’il est tout à fait possible d’éliminer les esprits maudits par la simple force des attaques, ces dernières révèlent au fur et à mesure leur cœur qu’il sera possible d’extraire. L’action est terriblement stylée, et fait une fois de plus penser au sorcier suprême de la maison des idées puisque c’est à l’aide de liens mystiques dorés qu’Akito pourra retirer le cœur des visiteurs et les éliminer définitivement.
Le mysticisme et le folklore japonais ont rarement été aussi bien illustrés dans le jeu vidéo
Bien que nous ayons mis principalement l’accent sur les combats de Ghostwire: Tokyo, l’essence même du jeu ne réside pas dans l’élimination d’ennemis. In fine, le but n’est d’ailleurs pas de nettoyer les rues de Tokyo, et l’autre mission d’Akito sera de libérer les esprits coincés sur terre qui n’ont pas su trouver leur chemin vers l’au-delà. Par ailleurs, les missions secondaires n’impliqueront que des PNJ sous la forme d’esprits, puisque les âmes des habitants de Tokyo ont toutes quittées leurs corps. S’ensuit alors des quêtes annexes pour la plupart relativement courtes, mais toujours très touchantes. Parfois naïves, parfois plus tristes, elles perdent en mise en scène ce qu’elles gagnent en interprétation. En effet, Ghostwire: Tokyo traite d’un sujet que l’on n’aurait pas imaginé voir traité dans un projet d’une telle ampleur, à savoir l’acceptation de la mort (que ce soit la sienne, comme celle d’autrui), le passage vers l’au-delà, les regrets et remords mais aussi les non-dits.
L’ensemble est évidemment proposé avec toute la pudeur mais aussi la sagesse que l’on retrouve dans la culture, les traditions et le folklore japonais. C’est sans aucun doute la plus belle surprise que nous fait le jeu, celle de parvenir à délivrer un message fort mais aussi délicat. En cela, Ghostwire: Tokyo est une épopée onirique, un soubresaut dans le temps où tout est figé. Déambuler dans les rues de Tokyo, sans aucune autre présence physique que celle des animaux errants offre également son lot de signification particulière et de poésie. On s’y sent seul, malgré l’apparition de visiteurs ici et là ainsi que des brefs échanges entre KK et Akito. Le monde ouvert n’offre presque aucune vie, mais on finit vite par profiter de cette paisibilité parfois inquiétante. La solitude comme seule amie renforce le message du jeu et nous laisse le temps de méditer aux histoires qui croiseront notre route et aux messages qu’elles envoient.
Et c’est probablement le meilleur moment pour vous rappeler qu’il ne s’agit pas là d’un survival horror, ni même d’un jeu destiné à faire peur. La situation de base peut s’avérer inquiétante, certains environnements et quelques passages disposent d’une ambiance bien particulière et pas forcément des plus rassurantes, mais il n’y a pas la moindre once d’éléments propres aux jeux du genre dans Ghostwire: Tokyo. Il est vrai que l’atmosphère est parfois lourde, d’autant que le thème de la mort est prédominant. Les visiteurs ont par ailleurs un chara-design très réussi et effectivement monstrueux, mais là encore, on puise en grande partie dans le registre du mysticisme japonais, mais aussi dans le réel.
Ghostwire: Tokyo est une épopée onirique, un soubresaut dans le temps où tout est figé.
Des salarymen aux costumes froissés, aux employées de bureau en tailleur en passant par l’enfant solitaire à l’imperméable rouge, sans oublier les lycéennes et lycéens typiques, on y retrouve là les archétypes de la société japonaise. On vous passe sous silence les plus imposants pour vous laisser la surprise, mais une fois encore, Tango Gameworks a su faire appel au talent de ses équipes créatives afin de créer un bestiaire de qualité. On aurait effectivement apprécié davantage de diversité – il y avait tellement à faire quand on voit le travail effectué sur les deux volets de The Evil Within – d’autant qu’au bout d’une vingtaine d’heures, on a presque vu l’intégralité des visiteurs présents dans le jeu. Par ailleurs, on note un certain manque d’ennemis marquants.
Il y a bien quelques boss présents dans le jeu, mais les affrontements sont assez peu marquants dans l’ensemble, bien que l’on y retrouve une certaine intensité. Ghostwire: Tokyo fait, dans l’ensemble, l’impasse sur le challenge. On ne se retrouve jamais à court de ressources permettant de se soigner, et il y a fort à parier que vous n’aurez pas besoin d’en acheter du tout, tant les objets que vous trouverez dans les rues de Tokyo seront largement suffisants. Et ce n’est nullement un souci en soi, mais il est vrai que le gameplay offre de belles possibilités et on aurait pu imaginer un système de faiblesses/résistances pour les visiteurs face à certains tissages d’éther.
Tokyo by Night
Comme on en a maintenant l’habitude, Ghostwire: Tokyo propose lui aussi son monde ouvert, basé sur la ville japonaise. Entre grandes artères et ruelles étroites, immenses buildings et temples dissimulés entre deux habitations, Tango Gameworks a effectivement transposé la capitale japonaise dans le jeu. Les plus connaisseurs, et ceux ayant eu l’occasion de se rendre sur place, reconnaîtront sans aucun doute le quartier de Shibuya, avec notamment le fameux centre commercial Shibuya 109. Les nombreuses tours et autres buildings gratifient donc le level design d’une certaine verticalité qui sera à affronter avec des compétences particulières pour en profiter pleinement.
Et puisqu’il se déroule intégralement dans une seule et même ville, Ghostwire: Tokyo offre un terrain de jeu relativement restreint face à pléthore de AAA en monde ouvert qui tentent maladroitement d’offrir des superficies artificiellement démesurées. Ce que l’on pourrait interpréter comme un défaut est en fait l’une des plus grandes forces du jeu. À l’ère des open worlds grouillant de vie, proposant moult quêtes annexes et activités secondaires, notre prétendant se contente de suivre sa voie, sans tenter de jouer des coudes avec ses concurrents. Il n’est pas là pour générer de l’interactivité à foison mais offre le strict nécessaire en termes de points d’intérêts. D’ailleurs, la map n’est pas intégralement dévoilée dès le début de l’aventure, puisque du brouillard meurtrier recouvre presque l’intégralité de la ville. Pour libérer les différents quartiers, Akito devra purifier des portails Torii, qui donneront parfois accès à des sanctuaires qui seront des points de voyages rapides et proposeront, en fonction des lieux, diverses commodités, telles que les boîtes à prière qui offrent plusieurs avantages en fonction du montant de Meikas dépensés.
Exit donc la carte grouillant de marqueurs de toutes les couleurs pour signaler des PNJ distribuant des quêtes annexes, puisque ces dernières se voient distillées au fur et à mesure de l’avancement dans l’histoire. Il est évidemment tout à fait possible de suivre le scénario sans les réaliser, bien qu’une série de 3 missions secondaires se voient étroitement liées à l’antagoniste – et nous ne saurions que trop vous conseiller de ne pas passer à côté. Le fait est que vous aurez rarement plus d’une dizaine de quêtes annexes actives en même temps, pour peu que vous alterniez entre la mission principale et les à-côté proposés par le jeu. Implicitement, cela incite davantage à les compléter et ne créé pas le sentiment d’être submergé par de trop nombreux objectifs secondaires.
Rassurez-vous, il y a bien plus qu’une poignée de missions secondaires à réaliser dans tout Ghostwire: Tokyo, et le titre sait proposer quelques challenges supplémentaires qui viendront titiller les plus complétionnistes d’entre vous. Le premier réside dans les 240 000 esprits à libérer, éparpillés aux 4 coins de Tokyo. Cela peut sembler beaucoup au premier abord, mais les esprits se ramassent généralement par lots de 100 environ, et il y a des groupes d’esprits bien plus importants à libérer en prenant part à des évènements spéciaux qui surviendront au hasard, au fil de vos déplacements. Ils ne peuvent être obtenus que par le biais de Katashiro, des poupées talismaniques de papier qui permettent de les stocker. Il faudra ensuite les transférer via l’une des cabines téléphoniques situées à tous les coins de rue pour les convertir en Meikas et en XP.
Ce sont là les deux principales monnaies du jeu dans les faits, puisque les Meikas seront utiles afin d’acheter objets et consommables auprès des Nekomatas dans les boutiques et sanctuaires; tandis que l’XP permet, à la surprise générale, de monter de niveau. Chaque niveau gagné dispensera des points de compétence à dépenser dans les 3 arbres dédiés aux compétences d’Akito, aux tissages d’éther et aux accessoires. Mais il existe un autre moyen de récupérer ces précieux points, ce qui signifie que même en ayant atteint le niveau maximum (50), vous pourrez toutefois débloquer toutes les branches des 3 arbres. On notera également le caractère indispensable des Magatama, des pierres qui s’obtiennent en absorbant le pouvoir des Yokai, et ce pour débloquer l’accès à certaines branches. Vous l’aurez compris, il n’y a rien de nouveau sous le soleil, puisque Ghostwire: Toyko propose un système assez basique vu et revu dans les jeux d’action/aventure puisant dans les mécaniques de gameplay propres aux RPG.
Lorsqu’Akito ne court pas après sa quête principale, les missions secondaires ou encore les esprits à libérer, il peut partir à la recherche de la cinquantaine de statues Jizo éparpillées dans Tokyo afin de gonfler les points de magie de ses différents tissages d’éther ou encore chasser les 25 tanukis qui se sont cachés dans la ville. Cet objectif sera d’ailleurs donné par le chef de la bande, au cours d’un échange pas vraiment banal. Mais comme vous l’aurez compris, il n’y a rien de très habituel dans Ghostwire: Tokyo, et on finit par s’y faire assez vite. C’est d’ailleurs ce qui fait son charme et nous a donné terriblement envie d’y retourner à chaque fin de session durant notre test.
Plein les yeux, plein les oreilles
Si la nouvelle production de Tango Gameworks est disponible à la fois sur PC et PS5, c’est sur la console de Sony que nous avons réalisé notre test, exclusivité console oblige. Et s’il propose pas moins de 6 modes d’affichage différents, sachez que dans les faits, le jeu propose soit de faire l’impasse sur le ray tracing, soit de faire l’impasse sur le framerate. On y retrouve un mode Qualité et un mode Performance, le premier permettant de bénéficier d’une meilleure réflexion de la lumière ainsi que d’effets visuels tandis que le second offrira une image plus fluide. Les modes Qualité (HFI) et Performance (HFI) proposent la même chose que les modes susnommés, avec un taux de rafraichissement débloqué. Enfin les modes Qualité (Vsync) et Performance (Vsync) s’adressent aux possesseurs d’écrans compatibles, afin d’éliminer le tearing potentiel et le stuttering.
Pour notre part, sachez que nous avons pu profiter de l’aventure avec le mode Qualité (Vsync) offrant à la fois un framerate avoisinant les 60 fps ainsi que du ray tracing. Les limites se sont toutefois ressenties avec certains éléments au second plan qui voyaient leurs animation fortement saccadées. Toutefois, cela nous a permis de profiter des décors urbains de Tokyo tout de néons et de bâtiments aux façades de verre avec une fluidité tout à fait correcte pour profiter d’un jeu en vue à la première personne. Dans l’ensemble le jeu ne souffre pas de problème de framerate et hormis de rares baisses à des moments précis, même les affrontements face à plusieurs ennemis ont été gérés sans le moindre problème.
Visuellement très convaincant avec ses jeux de lumière et ses effets spéciaux, Ghostwire: Tokyo sait flatter la rétine tout comme nous rappeler qu’il fait fasse à certaines lacunes, comme un certain nombre de textures un peu datées et dont le rendu fait plus artificiel qu’autre chose. L’ensemble est rattrapé par la direction artistique et la photo du jeu, aux couleurs très marquées et saturées. Par ailleurs, la forte aberration chromatique risque d’en choquer plus d’un, c’est un parti pris artistique qui est généralement laissé au bon vouloir des joueurs dans les options. Ce n’est pas le cas ici et il faudra s’en accoutumer, pour ceux qui n’en sont pas friands.
Tout au long des 35 heures qui nous ont été nécessaires pour venir au bout du titre (en réalisant presque l’intégralité des missions secondaires et en ayant libéré plus de 70% des 240 000 esprits présents, ce qui vous donne un bon aperçu de la durée de vie du soft), nos oreilles ont été bercées par les notes éthérées jouées par Masatoshi Yanagi. Au total, ce sont plus de 2h de musique qui ont été composées pour les besoins du jeu et on ne peut s’empêcher de vous rappeler que l’ensemble est déjà disponible sur tous les bons services de streaming musicaux. Véritable chef d’orchestre de l’outre monde, ce dernier avait officié sur les OST de The Evil Within et de sa suite, c’est donc tout naturellement qu’on le retrouve à la tête des compositions aux sonorités mystiques de Ghostwire: Tokyo. Tantôt plus rythmées et digne d’un thriller surnaturel, tantôt plus calmes et empruntes de notes folkloriques, les thèmes musicaux soulignent toujours avec justesse les évènements, qu’il s’agisse de moments d’action ou de passages où l’émotion se fait plus présente. On se souvient notamment de la sublime Until We Meet Again, qui invite des sonorités nipponnes traditionnelles le temps d’une ballade aérienne dont les notes au piano résonnent comme si elle était jouée depuis l’outre-monde. En un sens, l’OST est à l’image du jeu : tel un esprit, elle nous hante sans que l’on parvienne vraiment à s’en détacher.
Verdict : 8/10
Il n’est pas le jeu de l’année, ni même forcément le meilleur de sa catégorie. Il n’a pas le plus gros monde ouvert jamais vu ou encore la plus longue durée de vie. Il reste limité en termes de quêtes secondaires et d’activités annexes. Et c’est pour ça qu’on l’adore. Ghostwire: Tokyo remporte le pari de réussir dans chacune des propositions qu’il fait, sans jamais chercher à jouer des coudes avec la concurrence pour briller. En résulte alors un titre tout à fait solide, qui derrière un concept unique, délivre un message touchant et fort de sens. Ghostwire: Tokyo fait partie de ces jeux marquants qui, une fois l’écran des crédits arrivés, nous fait lâcher un petit soupir. Celui qui accompagne la fin d’une aventure riche en émotions comme on en vit peu. Il n’a pas besoin d’être parfait : Ghostwire: Tokyo est un véritable coup de cœur, un incontournable qui parvient à mettre en avant la spiritualité du folklore japonais en suspendant le joueur hors du temps. S’il est également disponible sur PC, il offre à la PS5 une exclusivité temporaire de qualité que risquent de lui envier les possesseurs d’une Xbox, en attendant son arrivée inévitable dans le catalogue de la console de Microsoft.
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