Dans le monde des jeux-video, il y’a parfois des titres auxquels on ne s’attend pas. C’est le cas de Gal*Gun Double Peace, un rail-shooter sexy que les fans de jeux fripons n’espéraient plus voir débarquer sur le vieux continent. Cet ovni vidéo-ludique japonais est le deuxième de la licence Gal*Gun, avec un premier jeu qui avait fait sensation auprès de nombreux otakus lors de sa sortie en 2011. Mêlant arcade, petites culottes, visual novel mais aussi drague, on peut se demander ce que nous vaut ce titre venu d’ailleurs.
Un jeu culotté
Gal*Gun: Double Peace propose un scénario typiquement japonais mettant en scène un adolescent qui souhaite rencontrer l’amour… et qui bien évidemment étudie dans un lycée où il est le seul garçon. La légende raconte qu’un ange de l’amour fait parfois son apparition sur le campus et tire sa flèche sur une personne afin de lui donner l’aura nécessaire pour séduire sa partenaire. L’ange Ekoro est donc bien venu au lycée pour aider le protagoniste principal Houdai Kudoki à trouver l’amour et vaincre sa timidité, mais c’était sans compter la présence du démon Kurona qui cherche de son côté à nuire à notre jeune héros… Dans la précipitation, Ekoro tire 32 fois la dose conseillée sur Houdai, et c’est à ce moment que notre aventure commence, puisque ce puissant charme aura pour conséquence de rendre toutes les filles amoureuses de notre innocent garçon. Attention tout de même, puisque que si dans les prochaines 24 heures notre héros n’a toujours pas trouvé l’amour, il restera célibataire toute sa vie.
Avant de débuter l’histoire, vous devrez choisir quel type d’homme vous souhaitez être : cela va du gentleman, au pervers, en passant par le sportif ou encore l’intello. Ce choix n’est néanmoins pas définitif, puisque votre orientation pourra changer suivant ce que vous décidez de faire, ou encore les réponses que vous donnerez au cours des dialogues. Ainsi, grâce à ce système, de nombreuses fins sont possibles permettant ainsi de prolonger l’expérience de jeu.
Boobs, boobs everywhere
Si Gal*Gun: Double Peace mélange de nombreux genres, le titre reste avant tout un rail shooter, ce qui implique que -comme tout les jeux du genre- vous aurez uniquement droit à une vue à la première personne. Votre héros avancera tout seul et le but sera de ne pas se faire toucher par les filles. Pour ce faire, vous utiliserez votre propre aura magique qui tirera des phéromones sur leurs zones érogènes, et ce, afin qu’elles atteignent l’orgasme. Chaque demoiselle aura sa propre zone sensible, et ce sera donc à vous de bien viser afin qu’elle soit neutralisée rapidement. Attention cependant, certaines d’entres elles poussent des cris qui peuvent vous atteindre à distance. Pour les éviter, il faudra vite dégainer et shooter sur les mots en Hiragana. Certaines lycéennes seront cependant corrompues par des minis démons, les protégeant des phéromones. Il faudra dans ce cas effectuer un tir précis sur les petits êtres machiavéliques, puis sur la jeune femme. Enfin, quelques boss seront à combattre pour pimenter l’aventure et mettre vos nerfs à dure épreuve.
La prise en mains du rail shooter n’a rien de compliqué, d’autant que des tutoriels vous sont proposés tout au long du scénario. Vous disposez d’une barre de vie en haut à gauche de l’écran, laquelle diminue lorsque vous recevez des déclarations. Pour éviter cela, deux attaques sont disponibles : la première est le tir qui envoie des phéromones et permet de stopper l’étudiante. Plus vous restez appuyé sur la touche, plus les phéromones envoyés seront plus puissant : de quoi stopper net les harceleuses. Aussi il existe une attaque plutôt inédite dans un jeu vidéo, à savoir le Toki-Toki, qui s’active avec la touche triangle une fois votre jauge de puissance remplie. Celle-ci permet de stopper le temps et d’emmener jusqu’à trois filles dans une sorte de dimension parallèle où il suffira de les toucher sur des endroits intimes jusqu’à l’extase. Leur jouissance sera telle, qu’une énorme explosion orgasmique rendra inoffensive toutes les jeunes filles aux alentours.
A la fin de chaque chapitre, un score vous sera attribué et s’ajoutera au total de points obtenus depuis le début du jeu. Il y a trois critères de notation: La précision, le temps de réaction et les dégâts subis. Dommage que l’on ne puisse pas comparer son score en ligne avec d’autres amis. Alors que l’histoire semble être écrite pour les ados découvrant leur sexualité, la difficulté est belle et bien présente et vous demandera d’allier parfaitement rapidité et précision. Notez que si vous souhaitez par ailleurs améliorer uniquement votre score, il existe en plus du mode histoire, un section Score Attack dans laquelle les phases de dialogues sont supprimées.
Du fan service
Gal*Gun: Double Peace, c’est avant tout du fan service. En effet, il y a plus de 70 filles disponibles, et toutes ont des atouts plus impressionnants les uns que les autres. Un dressing room est également disponible pour changer les petites tenues des écolières récoltées au préalables dans les missions. Les développeurs ont pensé à tout. Malheureusement, comme c’est trop souvent le cas avec le fan service, beaucoup de DLC payants seront de la partie…
Enfin, il est à noter que le jeu n’est graphiquement pas digne de la PS4 (pour preuve il tourne tout aussi bien sur PS Vita), bien qu’il reprenne très bien les codes des animés japonais. La bande son, quant à elle, est réussie et nous plonge dans l’ambiance des jeux d’arcade. Les voix des demoiselles sont très bien interprétées… avec parfois des petits cris orgasmiques. La trame principale se termine en 3 heures, mais comme précisé plus haut, cette dernière possède de nombreuses fins différentes, vous demandant ainsi de refaire l’aventure plusieurs fois, ce qui n’est en soi pas gênant puisque l’histoire change à chaque fois.
Par ailleurs, il est bon de rappeler que Gal*Gun Double Peace ne possède pas de sous-titre français, mais qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une parfaite connaissance de la langue anglaise pour comprendre le jeu. Celui-ci est vraiment accessible à tous. Enfin, et c”est plutôt une bonne chose, la version occidentale n’a bénéficié d’aucune censure pour le plus grand bonheur des amateurs du genre.
