Après un 1er MMO basé sur l’univers de Final Fantasy, Square Enix avait décidé de remettre le couvert et de proposer un nouvel opus disponible sur PC, consoles current et next-gen. La franchise FF étant adulée par de nombreux fans, l’attente fut immense et le 1er lancement du jeu connu un flop retentissant. Qu’en est-il de la 2 ème mouture ?
PARFOIS LA VIE FAIT PLOUF…
Pour ceux qui sont fans de la franchise Final Fantasy, vous n’êtes pas sans connaitre l’histoire et surtout le lancement calamiteux qu’a connu FF XIV, 1er du nom.
En 2010 donc, Square Enix sort son MMO tiré de l’univers bancable de Final Fantasy. Et malgré une grosse communauté de fans, le jeu est un véritable fiasco. Alors certes pour l’époque les graphismes sont beaux, encore fallait-il avoir un PC de compétition pour faire tourner la bête, mais c’est surtout l’interface du jeu qui va faire couler le navire. Des menus, des sous-menus, des tonnes de sous-menus. Même un chocobo n’y retrouverait pas ses petits ! Alors que le principe du MMO est d’avoir une interface fluide, permettant d’être réactif pendant les combats notamment, Square Enix se tire une balle dans le pied en nous sortant une mouture très lente de son bébé.
TEL UN PHOENIX QUI RENAÎT DE SES CENDRES…
Certains auraient baissé les bras, et laissé le jeu à l’abandon, et pourtant Square et ses développeurs prirent la décision de tout retravailler et d’offrir aux fans un jeu à la hauteur de leurs espérances. Il fallait être fou pour s’engager dans un tel pari, mais impossible n’est pas japonais !
Après quasi 3 ans de travail acharné donc, FF XIV transformait son nom en : a Realm Reborn et revenait sur le devant de la scène avec forcément la peur au ventre. L’essai serait-il transformé cette fois-ci ? Car il ne suffit pas de s’excuser auprès des fans de la 1ère heure pour regagner leur confiance, surtout quand ils payent un abonnement pour jouer à leur MMO.
GAMEPLAY ET INTERFACE, LE NERF DE LA GUERRE
Parce que l’avantage de faire des erreurs, c’est que cela permet de s’améliorer, Square Enix a bien pris en compte les remontées de ses joueurs de la 1ère version, ainsi que des bêtas de la 2nde, pour retravailler son interface et son gameplay.
La bonne grosse surprise, c’est qu’il est possible de jouer clavier/souris sur Ps4 ! Et autant vous le dire de suite, cette idée est plus que bienvenue ! Parce que un MMO à la manette… c’est quand même bien compliqué à prendre en main, surtout pour être réactif dans un donjon par exemple, quand il vous faudra verrouiller une cible, ou soigner un compagnon.
Pour le reste de l’interface, fini les tonnes de sous-menus, ça reste classique mais c’est efficace, et au final c’est tout ce qu’on lui demande. On regrettera tout de même la lenteur parfois un peu pesante dans les combats.
BIENVENUE A EORZEA…
Quand on se lance dans l’aventure, on a le choix entre 5 races ( Miqo’te, Roegadyn, Hyur, Lalafell et Elézen) et 5 classes (Archer, Pugiliste, Maître d’Hast, Maraudeur, Gladiateur, Elémentaliste, Occultiste et Arcaniste). Autant vous le dire de suite, hormis la zone de départ, cela n’aura pas d’impact sur le reste de votre aventure. La création du personnage est très agréable, et vous permet de customiser avec détails et larges choix votre héros. Après une jolie cinématique, vous voilà dans le jeu et on vous met le pied à l’étrier via un didacticiel pour prendre tranquillement la bête en main. Qu’on se le dise, FF est un MMO accessible aux novices en matière de rpg online, et c’est une qualité non négligeable !
Concernant le scénario du jeu, la 2ème version du jeu n’est pas un vulgaire copier/coller de la 1ère. On se retrouve à la suite de cette dernière, 5 ans après pour être précis, alors que le méchant Bahamut a quasi rasé tout Eorzéa. Au fil du jeu, vous serez amené à avancer dans l’histoire, via des cinématiques magnifiques.
QUÊTES, ALÉAS ET JOBS…
La richesse de ce Final Fantasy nouvelle génération, réside dans son système de polyvalence. Alors que dans la majorité des MMO, vous choisissez une classe et un artisanat qui seront votre tout le long de votre aventure, ici il est possible de cumuler et rendre son héros aussi utile qu’un couteau-suisse.
Commençons par les quêtes, de ce côté-là, Square a fait dans le classique, et peut être aurait-il fallu un poil d’originalité. On retrouvera donc des quêtes lambdas comme aller ramasser telle plante pour un habitant. A partir du niveau 10, il sera possible d’accéder à des mandats et servir de body-guard à une Lalafell en détresse, et également de développer une nouvelle classe. Niveau 15, vous avez accès aux donjons, dans lesquels des coffres sont cachés et qui regorgent de petites merveilles.
Le système d’aléas est une petite trouvaille bien intéressante de l’équipe des développeurs. Alors que vous farmez tranquillement dans la forêt pour récolter des ressources, vous voyez apparaître sur la carte de manière aléatoire un événement : ALÉA. Vous pouvez choisir ou non d’y participer, dans le délai imparti, pour obtenir de l’XP. Souvent vous rencontrerez d’autres joueurs déjà affairés à repousser une attaque de coccinelles pas si gentilles que cela.
Et enfin un mot sur l’artisanat. Là encore le système se veut polyvalent, riche et bien pensé. Si vous avez optez pour le métier de pêcheur, il ne suffira pas de cliquer bêtement sur votre souris pour avoir du bon poisson. Il vous faudra trouver l’endroit le plus propice pour que votre pêche soit bonne ! Au fur et a mesure de votre avancée dans le jeu, vous pourrez apprendre d’autres artisanats et ainsi devenir autonome ! D’ailleurs les métiers de récolte et de synthèse sont bien distincts.
VERDICT : 8/10
Que vous cherchiez un nouveau MMO, ou bien que vous soyez novice en la matière, FF XIV : A Realm Reborn s’avère être une bonne pioche. Avec son contenu riche et varié, des graphismes et des musiques époustouflants, Square Enix a placé la barre bien haut concernant les MMO console.
Même si on pourra regretter parfois la lenteur dans les combats, et si le système de guilde peut être amélioré, ce jeu vous procurera des heures de plaisir en perspective. Plus votre personnage montera de niveau, et plus le contenu deviendra riche et conséquent. Les donjons vous donneront du fil à retordre, et les jobs vous permettront de flâner paisiblement tout en appréciant les décors.
Square Enix voulait redresser la barre et proposer un MMO à la hauteur de l’univers de Final Fantasy : Force est de constater que le studio a réussi son pari. Alors partez à l’aventure compagnons, Eorzéa n’attend plus que vous !
Ookami
6 mai 2014 at 13 h 16 minIl y a une erreur sur la relation jobs= artisanat. Les jobs sont des spécialisations des classes : l’elementaliste devient mage blanc, le gladiateur devient paladin, le pugiliste devient moine , etc…
Niveau artisanat, il y a également une séparation entre les recolteurs et les artisans
Nesa95
8 mai 2014 at 22 h 52 minTrès bonne article 🙂