La nouvelle saison de L’amour est dans le Pré vient de se terminer sur M6, et comme chaque année, des millions de téléspectateurs en apprennent ainsi davantage sur le métier si particulier d’agriculteur (entre autres déclarations amoureuses, bien évidemment). Mais si, comme nous, vous n’êtes pas de la campagne à l’origine et/ou préférez gérer une exploitation agricole de façon virtuelle, ce test risque fort de vous intéresser. Bienvenue dans VOTRE ferme, bienvenue dans Farming Simulator 17 !
Nous vous le disions ces derniers mois via diverses news, cette nouvelle édition de la franchise Farming Simulator s’annonçait sous les meilleurs auspices. Et disons-le clairement, cela tombe bien, car cette simulation helvétique développée par Giants Software ravit de plus en plus de joueurs console. En effet, si les trois premiers volets sont restés exclusifs au monde du PC et du Mac (en 2008, 2009, et 2011), l’éditeur français Focus Home Interactive souhaitait pouvoir convertir un public plus large au fil des années. C’est donc après un Farming Simulator 2012 (sorti uniquement sur smartphones et consoles portables) que nous avions découvert un Farming Simulator 2013 en dents de scie sur PlayStation 3 et Xbox 360. Un opus que l’excellent Farming Simulator 15 (sorti sur PlayStation 4 et Xbox One cette fois) avait sans aucun mal réussi à nous faire oublier.
♫ À la mod ! À la mod ! ♫
Mais revenons-en à nos moutons (sans mauvais jeu de mots) ! Car maintenant que la leçon d’Histoire est faite, le tout est de savoir si oui ou non le Farming nouveau est à conseiller. Et la réponse est sans équivoque : oui ! Car si l’aspect visuel du titre n’a pour ainsi dire pas bougé d’un iota depuis l’an dernier, il faut bien avouer que côté technique pure, le framerate, lui, semble plus à son aise que jamais. Oui, FS17 tourne à 60 images/seconde même sur console. Ce n’est d’ailleurs pas la seule caractéristique intéressante que ces itérations PlayStation 4 et Xbox One ont eu envie de piquer à leur homologue PC. En effet, et ce pour la toute première fois comme dirait Jeanne Mas, Giants Software a souhaité implémenter des mods dans les versions tournant sur les machines de Sony et de Microsoft. Réservée jusqu’à lors aux joueurs PC, cette feature, qui sera, on s’en doute, de plus en plus présente sur les jeux à venir, fait ici plaisir à voir. En effet, si Farming Simulator se retrouve en tête des ventes Steam chaque année, c’est aussi et surtout parce que les moddeurs s’en donnent à coeur joie dès qu’il s’agit de créer/modifier telle ou telle texture, tel ou tel engin agricole…
Concrètement, comment cela se passe-t-il sur PS4 et One ? Eh bien, aussi basique que cela puisse paraître, il suffit au joueur de cliquer sur la catégorie Mods du menu prinipal, puis de choisir parmi les différentes sections : Mods les plus récents, les mieux classés, les plus téléchargés… On peut même choisir le type de mod recherché (tracteurs, moissonneuses-batteuses, ou encore maps pour les plus motivés qui seront capables de nous pondre de nouveaux terrains de jeu, carrément). Un outil on ne peut plus simple, donc, mais qui reste, forcément un brin limité par rapport à ce qu’on peut voir du côté des communautés Steam. En effet, chaque mod mis à disposition des joueurs console doit avoir été au préalable validé par Giants Software. En soi c’est une très bonne nouvelle puisque cela évite les mauvaises surprises que l’on peut voir très fréquemment sur PC (bugs, plantages, sauvegardes corrompues…). Mais il faut bien avouer qu’en l’état, cela limitera très probablement le choix pour l’utilisateur final. Espérons que le suivi soit bien respecté, à la fois de la part des moddeurs, mais aussi et surtout de la part du développeur.
Et au milieu coule une rivière
Et puisqu’une simulation de gestion agricole ne serait rien sans ses champs, il est maintenant temps de vous parler des deux maps qui composent le jeu. D’ailleurs, si ces deux-là ne vous conviennent pas/plus, vous l’aurez compris il sera finalement assez aisé de tester celles que les moddeurs s’amuseront à créer au fil des mois. Mais en l’état, Farming Simulator 17 propose aux plus pressés deux cartes de base, à savoir Sosnovka et Goldcrest Valley. Si la première était déjà apparue en tant que DLC dans la Gold Edition de Farming Simulator 15, c’est évidemment la deuxième qui nous intéresse le plus cette année. Veuillez tout de même noter que Sosnovka est loin d’être anecdotique pour autant ! Cette map, basée sur une véritable ville russe, fleure bon les années 1980, et son côté « authentique » en charmera plus d’un. Son ambiance, que l’on qualifiera de morne, sans doute un peu moins.
Goldcrest Valley, située aux États-Unis, est, elle, la petite nouvelle de l’année… Quoique « grande » serait sans doute un adjectif plus approprié ici, compte tenu de l’immensité du terrain. Nous vous en parlions déjà depuis quelques semaines, dans nos news et par le biais de divers trailers disséminés sur la toile par l’éditeur Focus Home Interactive, cette nouvelle map semblait avoir tout pour elle. Eh bien nous avons le plaisir de vous le confirmer aujourd’hui de manière officielle. Oui car Goldcrest Valley c’est un joli mix de tout ce qui fait le sel d’un Farming Simulator. On y trouve des champs à perte de vue, mais également une partie montagneuse, forestière (nos amis bûcherons apprécieront), un point d’eau, mais aussi et surtout une petite ville. Élément indispensable pour vendre vos récoltes, vos oeufs fraîchement pondus, pour acheter au magasin de nouveaux outils, ou tout simplement pour vous arrêter au terrain de basket-ball marquer quelques paniers (oui, cette feature est bel et bien jouable !), force est de constater que cette partie « vivante » de la map fait plaisir à voir. On aurait aimé y voir un peu plus de piétons et/ou un peu plus de véhicules, mais l’ensemble donne vraiment envie de s’y balader, et c’est tout ce qui compte (d’autant que nous ne sommes pas là en tant que touristes… On a du pain sur la planche !).
Le bonheur est dans le prêt
Du côté des nouveautés, vous vous en doutez, la liste est longue. Tout d’abord, il est à noter que cette année nous avons le choix entre un avatar masculin et féminin. Une feature qui plaira sans nul doute aux joueuses qui nous lisent. Pour l’anecdote, on peut également changer la couleur des vêtements de nos fermiers en herbe. Par ailleurs, et même si l’on commence à avoir l’habitude, il est important de rappeler que l’on dispose de 10 slots de sauvegarde en mode Carrière, et que l’on peut commencer celle-ci dans trois modes de difficulté différents : Facile, Normal, et Difficile. Si vous choisissez la dernière option, la banque ne vous fera pas de cadeaux, la fanaison de vos cultures sera activée par défaut, et le coût de la vie augmentera sensiblement comparé aux deux modes les plus « simplifiés ». D’ailleurs, peu importe la difficulté choisie, sachez que Farming Simulator nous permet cette année de louer des véhicules/des engins, et ce au lieu de les acheter. Un ajout appréciable pour qui aurait tendance à avoir la main un peu trop lourde sur les dépenses. Croyez-en notre expérience, si vous comptez vous servir de telle ou telle machine une fois de temps en temps seulement, la location deviendra vite votre meilleure amie si vous ne voulez pas vous retrouver dans le rouge !
Toujours en terme d’ajouts que l’on qualifiera de bienvenus, nous avons cette année droit à des stations de radio afin que l’on puisse accomplir nos tâches quotidiennes en musique (le menu Options vous permettra de choisir si vous voulez entendre ces fameuses radios uniquement dans vos véhicules, ou également en tout temps). Au nombre de 4, ces dernières proposent des mélodies somme toute sympathiques, dispersées sur quatre courants musicaux donc : l’électro, la pop, le rock, et la country. Cette feature manquait cruellement à la version Farming Simulator 15, c’est donc avec grand plaisir que nous la découvrons cette année. À noter que si les joueurs PlayStation 4 peuvent passer par l’application Spotify pour écouter leurs playlists, les joueurs PC, eux, peuvent carrément écouter leurs propres musiques en les copiant dans le dossier correspondant. Pour terminer sur les véhicules, sachez que 75 constructeurs ont répondu à l’appel de ce FS17, de Valtra à Challenger, en passant par Fendt ou encore Massey Ferguson, proposant ainsi plus de 250 engins agricoles à disposition. Last but not least, tous les cockpits ont été reproduits au détail près. Là encore, l’immersion est à son comble et, soucieux du détail que nous sommes, nous avons été bluffés par cette caractéristique si particulière.
Le cochon devenu berger
Mais ce n’est pas tout ! En effet, si nous étions déjà habitués aux tracteurs et aux différents pick-ups nous permettant de nous rendre où l’on voulait sur la map (attention toutefois à votre jauge d’essence, sans parler des salissures, bien que le Kärcher soit disponible à prix tout doux au magasin préféré d’un certain Nicolas), force est de constater que l’apparition de semi-remorques, ou encore de trains est une excellente idée de la part de Giants, mise en oeuvre ici avec brio (avec qui ?). Et bien que l’on puisse trouver ça étrange de pouvoir piloter des locomotives sans même avoir jamais appris les bases, il faut bien avouer que le fun est au rendez-vous, et que cela se pilote très facilement. Là encore, si c’est une expérience immersive que vous cherchez, vous serez servis si vous jouez notamment en vue interne. De quoi passer des heures sur les rails à déposer vos rondins de bois vers la scierie la plus proche. Oui car, au cas où vous ne vous en souviendriez pas, la sylviculture, apparue pour la première fois dans FS15, est toujours de la partie. Tronçonneuse à la main, vous allez pouvoir cette année encore vous prendre pour Leatherface, version paturages. Le jeu sortant pendant la période d’Halloween, avouez que le timing aurait pu être plus mal choisi !
Vous pensiez que nous avions fait le tour des nouveautés de ce Farming Simulator 17, n’est-ce pas ? Eh bien non, pas tout à fait. Car si effectivement, le gameplay, d’une manière globale, reste le même que par le passé, il est utile de préciser que chacun d’entre vous aura sûrement sa préférence en terme d’exploitation. En effet, comme dans la vraie vie, vous n’êtes absolument pas tenus de gérer tous les pans possibles et imaginables d’une ferme. Si certains passeront le plus clair de leur temps à couper du bois, d’autres ne bougeront pas de leurs champs, et prendront plaisir à ensemencer, arroser, récolter, labourer, ensemencer, arroser, récolter, labourer… Bref, vous avez saisi l’idée ! Mais en parallèle à tout ça, si vous êtes comme nous, ou pourquoi pas comme Ace Ventura, l’ami des animaux, vous risquez de dire adieu à toute vie sociale après avoir plongé dans ce nouveau Farming.
Oui, messieurs dames, après les oeufs de poule, après la laine de moutons, et alors que les vaches laitières sont plus que jamais mises en avant cette année, il était grand temps d’accueillir des cochons. Entre ça et le teasing de Michel Ancel concernant Beyond Good & Evil 2, avouez que nous sommes servis en bacon ces temps-ci ! Quoiqu’il en soit, loin de nous prendre pour des jambons, Giants Software fait ici aussi un travail remarquable, nous plongeant littéralement dans un univers porcin des plus agréables. À vous l’honneur d’aller chercher les bêtes à groin au marché à bestiaux le plus proche, puis de les nourrir en vous servant du chariot télescopique dans le but de remplir l’auge prévue à cet effet. Un vrai rayon de soleil pour qui aime s’occuper des animaux de la ferme. En parlant de soleil, veuillez noter que le cycle jour-nuit est, lui, toujours aussi réussi, et que vous pouvez régler la vitesse de défilement du temps (tout comme un millier d’autres paramètres) dans le menu Options du jeu. Nous terminerons ce test en évoquant le mode multijoueur online, jouable jusqu’à 6 en coopération et que nous avions fortement apprécié l’an dernier. Par malchance, il nous a été impossible de trouver des joueurs/des parties disponibles durant nos sessions de test. Espérons que les serveurs se rempliront rapidement, maintenant que le jeu est disponible officiellement partout en France.
Verdict : 9/10
Farming Simulator réussit là où tant d’autres ont échoué (coucou Farm Expert 2017 !). En effet, après un Farming Simulator 15 très convaincant l’an dernier, Giants Software et Focus Home Interactive reviennent sur le devant de la scène pour confirmer leur suprématie. Farming Simulator 17 est agréable à l’oeil, fluide, et surtout incroyablement complet. Que ce soit en solo ou en coopération à 2, 3, 4, 5, ou 6 fermiers, le bougre nous propose l’arrivée de 4 stations de radio, la possibilité de louer ses engins, le choix de l’avatar, l’ajout de trains, de camions, de cochons, et même de mods sur les versions consoles. Si d’ordinaire les joueurs allergiques à ce genre de simulations continuaient de bouder la licence, notre petit doigt nous dit que cet incontournable FS17 est sur le point de changer la donne. En tous les cas c’est tout ce que nous lui souhaitons, à moins que ça vous gêne de marcher dans la boue !?
sylvain tremblay
28 octobre 2016 at 23 h 43 minwow mettre un 9 Farming Simulator 17 et un 4 a mafia 3
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