Décidément, c’est Noël à la rédaction. Après vous avoir proposé le test de l’Epomaker TH80 Pro, voici venir celui du Shadow-X, un format semi compact, parfait pour ceux souhaitant disposer d’options supplémentaires, sans s’encombrer d’un modèle de clavier grand format.
Test réalisé grâce à un exemplaire envoyé par la marque.
► Retrouvez notre test de l’Epomaker TH80 Pro à cette adresse
Fiche technique :
- Poids : environ 0.8Kg
- Dimensions : 370.4*129.8*47.8mm
- Forme : 70%
- Type : clavier mécanique.
- Switch : Epomaker Flamingo Switch (Linear)
- Connectivité : filaire (type USB-C à USB-A amovible), 2.4G (avec un dongle) et Bluetooth 5.0
- Touches : 70 touches + 1 sélécteur
- Anti-ghotsing : NKRO
- Batterie : 3 000 mAh
- Compatibilité : Win/macOS/Linux/Android/iOS
- Keycap : Double Shot PBT keycaps
- Acheter sur : Amazon.fr / Site officiel
Nous ne rentrerons pas ici dans un historique complet du constructeur Epomaker. Nous vous invitons à (re)lire notre test du TH80 Pro pour obtenir un court résumé. Concernant le clavier EPOMAKER Shadow-X, celui-ci part en quête d’innovation et d’excellence. Le clavier présente un mélange élégant de tons foncé et d’un éclairage RGB. En mettant l’accent sur la précision et le confort, le clavier Shadow-X a été conçu pour offrir une expérience de frappe exceptionnelle, le tout à un prix défiant toute concurrence. A l’intérieur de la boîte, vous trouverez les éléments suivants : Un cordon USB-C, une pince double usage, des touches et switch de remplacement pour les fonctions Echap, Espace, Entrer, Backspace et les touches fléchés, ainsi qu’une notice multilangue.
Le Shadow-X est un format 70%, d’un poids de 800g environ, dispose d’une connectivité filaire USB-C amovible, d’un Bluetooth et 2.4GHz, le tout compatible sous Windows, MacOS, Linux, iOS et Android. Pour passer d’un mode à l’autre, le Shadow-X dispose d’un sélecteur cranté avec cinq positions, dont trois dédiées aux connections Bluetooth. Le clavier possède une batterie intégrée de 3000mAh, avec une autonomie d’environ 7-8h si le rétroéclairage est activé et que vous l’utilisez en mode 2.4GHz, ou bien un peu plus (2 à 3h supplémentaires environ) si vous passez par le mode Bluetooth, avec le RGB désactivé. A la différence du TH80 Pro testé quelques jours auparavant, le Shadow-X dispose d’un accès à quelques touches supplémentaires, ainsi qu’un petit écran affichant les informations essentielles, comme la date et l’heure, le type de connéctivité sélectionné ou encore la niveau de batterie restant en cas d’utilisation du clavier sans fil. Il est à noter que, pour le public français, Epomaker ne construit pas de clavier de norme AZERTY. Bien que l’a notice comporte une section à l’attention des utilisateurs francophones, il faudra composer avec une disposition QWERTY. Epomaker fournit une petite pince pour ôter aussi bien les touches que la partie mécanique, vous pourrez donc inter changer ces dernières si le cœur vous en dit pour vous rapprocher d’un usage AZERTY. Malheureusement, il semblerait que certains signes soient néanmoins manquants pour nous, francophones.
Disons-le clairement, de prime à bord, le Shadow-X ne paye pas de mine. Arborant un style légèrement rétro, on imagine plus le clavier taillé pour la bureautique, voire pour la programmation, que pour un usage gaming. Force est de constater que l’expérience du Shadow-X fut convaincante dans différent domaines. Equipé de touches à Double Shot en PBT et de switch Flamingo, le clavier offre des keycaps beaucoup plus épais, plus texturés avec une meilleure longévité supposée, avec 100 millions d’activations en moyenne. Les touches PBT ne craignent pas l’usure après une utilisation intense. Nous regrettions la sensibilité un poil trop prononcée lors de notre test du Roccat Vulcan II, l’Epomaker Shadow-X s’est révélé bien plus satisfaisant de ce côté-là. Aussi bien pour du traitement de texte que pour du gaming pur et dur, les keycaps promettent un résultat précis, et leur légère rigidité évite bien mieux les erreurs de frappes ou les actions par inadvertances. A savoir que le clavier vient avec quelques touches de remplacement jaunes, que vous pourrez utiliser pour ajouter un peu de couleurs parmi les tons noir et anthracite dominants, ou tout simplement retrouver ces touches en un clin d’œil. Le Shadow-X dispose aussi de pieds pour surélever le clavier si vous juger sa position par défaut trop plate. Nous recommandons l’usage d’un repose poignet dans ce cas précis, si vous êtes du genre à vous plaindre de douleurs facilement après quelques minutes. En effet, le clavier manque de confort à ce niveau là.
Comme nous le disions plus haut, le Shadow-X propose un rétroéclairage RGB. Malheureusement, ce dernier s’avère plutôt sommaire, et d’une utilité limitée. En dehors de proposer un brin de couleurs chatoyant, le rétroéclairage ne concerne que le contour des touches uniquement. Pour ceux appréciant taper sur leurs claviers dans l’obscurité tard le soir, le Shadow-X peut être à proscrire. Le modèle propose plusieurs thèmes lumineux qui peuvent être paramétrés grâce au petit écran intégré au clavier. C’est en appuyant sur les touches Menu + FN + Shift droit que vous pourrez accéder aux couleurs, styles et vitesses de déplacement ou encore la luminosité. Vous pourrez passer d’une option à l’autre en vous aidant des touches fléchées. On est loin de la folie que peuvent offrir certains clavier gamer, mais si vous n’êtes pas trop regardant de ce côté-là, celui-ci fera largement votre affaire.
Comme d’habitude, Epomaker propose sa plateforme de configuration et mise à jour. Malgré son interface austère et peu attrayante, Epomaker va droit au but, telle l’antithèse du SWARM de Roccat à l’esthétique léchée, mais à la prise en main peu intuitive pour un néophyte. Si le logiciel nous propose seulement trois possibilités de configurations, ce qui devrait suffire au commun des mortels, soit moins que ce que propose Roccat et son utilitaire SWARM, nous apprécions la présence d’un véritable paramètre dédié à la sensibilité des touches, chose dont le Roccat Vulcan II aurait pu bénéficier pour palier à l’une de ses rares lacunes.
Verdict : un clavier solide pour public averti
Vendu pour moins de 100 euros ($85), l’Epomaker Shadow-X propose un clavier abordable et ne lésine pas sur la qualité. Vous bénéficierez donc d’un clavier de format 70%, proposant trois type de connectivités et d’un confort et précision de frappe quasi irréprochable grâce à ses touches mécaniques de type Double Shot PBT combinées aux Flamingo Switch développés par Epomaker. Les plus tatillons regretteront peut-être un rétroéclairage trop limité, ne faisant pas ressortir les lettres du clavier dans l’obscurité et le fait que seule une version QWERTY ne soit proposée. D’autres regretteront l’interface du logiciel d’Epomaker assez repoussant de prime à bord, mais fonctionnel une fois qu’on met vraiment de nez dedans. Mais, encore une fois, pour moins de 100 euros, on ne peut pas demander la lune, et le Shadow-X fait largement le travail, à savoir être un clavier agréable et polyvalent à bas prix.
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