Retrouvons-nous aujourd’hui pour le test de Dying Light, dernière production des papas de Dead Island et Call of Suarez. Si ce Survival-Horror développé par Techland en a déçu plus d’un pour son lancement en demi-teinte (absence temporaire de version physique, bugs récurrents lors du téléchargement du jeu), en sera-t-il de même pour le contenu du jeu en lui-même ?
Welcome to Harran…
Kyle Crane (notre personnage) travaille pour le GRE, une agence gouvernementale qui vous a chargé de récupérer des documents Top Secret relatifs à la propagation d’un virus dérivé de la rage qui transforme chaque humain en créatures immondes. Vous l’aurez donc compris, ce scénario fait preuve d’une grande inventivité…
Nous voici donc parachutés au coeur d’Harran, vaste métropole dévastée par un conflit permanent entre groupes de survivants et abominations contaminées. Si votre mission consiste à aider votre gouvernement, chacune de vos rencontres, chaque choix affectera le cours de notre aventure. Notre agilité, notre connaissance du terrain et notre ingéniosité seront nos principales armes dans ce terrain de jeu.
I believe I can fly !
Dying Light est un savant mélange de Dead Island – pour son crafting et son côté horrifique – et Mirror’s Edge – et son système de Parkour – (Ndlr : Art du déplacement). L’intérêt principal de ce titre réside dans le fait de pouvoir utiliser l’environnement qui nous entoure dans le but de nous déplacer librement à travers cet immense monde ouvert.
Et si la fluidité du titre de Techland ne parvient pas totalement à égaler la maniabilité de la licence de DICE, Dying Light nous permet toutefois parcourir de grandes étendues en peu de temps, avec une grande spontanéité. On regrettera néanmoins quelques bugs de collision, qui fort heureusement ne viennent pas (ou peu) entacher l’expérience de jeu. Tout au long de celle-ci, il sera ainsi possible de sauter d’un bâtiment à l’autre, de jouer à saute mouton avec les zombies et même d’esquiver des objets et/ou adversaires avec de superbes glissades. Une bien belle partie de rigolade en perspective !
FIGHT !
Jouer au Yamakasi c’est bien, mais écrabouiller du zombie, c’est mieux ! Des affrontements, Dying Light n’en manque clairement pas. Un bestiaire riche (Goon, Gastank, Volatile, Coureurs, Hunter…) ainsi qu’une horde de soldats surarmés tenteront de s’en prendre à vous. Mais comment se défendre face à tant d’adversaires ? Un large choix de bâtons, poutres, tuyaux et battes de Baseball disséminés dans le bidonville vous permettront de rester en vie un peu plus longtemps…
Et si ces armes blanches peuvent sembler bien fébriles de part leur durabilité très limitée, ces dernières peuvent être améliorées grâce aux divers objets récoltés sur les cadavres et bâtiments. Votre 6 ème sens vous permettra d’ailleurs de mieux les retrouver, mais aussi d’anticiper les déplacements de vos ennemis. C’est un moindre mal, surtout lorsqu’on sait ce qui nous attend une fois une fois le soleil couché…
C’est là l’un des éléments centraux du gameplay de Dying Light. Si les infectés semblent bien « benêts » en plein cagnard, ces derniers deviennent bien plus collants une fois la nuit tombée ! Les Night Hunters passent ainsi de l’ombre aux ténèbres. Dotés d’une ouïe et d’une vision sur-développées, ces zombies 2.0 vous traqueront jusqu’à leur dernier souffle. En définitive, ce cycle jour-nuit constitue une véritable innovation en matière de gameplay.
Conseils de l’expert : Il est important de savoir juger une situation. Ne prenez pas le risque de perdre de l’expérience inutilement en jouant les héros. Privilégiez une approche discrète de nuit, et utilisez le Parkour à bon escient. Jouer avec vos amis permet également de maximiser le côté fun et l’expérience globale. Il faut bien avouer que la campagne perd de sa superbe si l’on y joue seul…
À l’intrigue principale viennent s’ajouter de nombreux objectifs annexes et éléments dynamiques. Libre à vous de sauver (ou non) un survivant pris au piège, ou de discuter du beau temps avec un ex-marin pêcheur… Pas franchement utile, mais ajoutant une pointe de dynamisme supplémentaire à l’environnement, tout en augmentant quelque peu la durée de vie du titre.
Y a du spy dans l’air
La franchise New Gen’ de Techland inclue une part importante de Role Play dans son gameplay. Le système de montée de niveaux permet entre autre de dépenser des points de compétences dans l’une des 3 branches disponibles : Survivant, Agilité et Puissance. Attention toutefois à bien remplir chaque objectif (principaux et secondaires) intacte, la mort entraînant la perte d’une partie de vos gains (en expérience). Chacune de vos actions auront donc une incidence sur votre XP (Free Run, affrontement, crafting…).
Conseils de l’expert : Combattre de nuit vous permettra de remporter plus d’expérience. Soyez prudents, car les ennemis qui rôdent la nuit sont bien plus féroces qu’il n’y paraît.
Concernant le système de crafting (Ndlr : correspond à la fabrication d’objets), ce dernier a été pensé de manière à être intuitif. Il vous permet entre autre de créer de nombreux gadgets utiles à votre survie (médikit, pétards, bouclier…) tout en améliorant votre arsenal (durabilité, électricité…). Rien d’innovant si l’on s’en réfère à Dead Island qui propose d’ores-et-déjà un système similaire, on apprécie en revanche sa facilité d’utilisation dans Dying Light.
Ça en jette un max
Techland a su maîtriser son moteur graphique, en proposant notamment de superbes effets d’ombre et lumière. Les textures sont léchées, et le rendu général est plus que satisfaisant. On pourrait même comparer Dying Light à Far Cry 4 tant les deux semblent proches en termes de graphismes.
La bande son vient quant à elle ajouter un peu de profondeur, en créant une pointe de stupeur et de suspense, même si dans sa globalité, le titre est bien plus gore qu’effrayant. Ce qui est le plus effrayant dans cette licence ? Probablement la médiocrité du doublage des voix qui a tout simplement été bâclé (Ce point constitue d’ailleurs notre principale déception).
Verdict : 8/10
Dying Light est à n’en pas douter une bonne surprise, faisant office d’excellent défouloir. Son concept innovant mêlant Parkour, RPG et Survival-Horror lui octroie de précieux points, et le titre offre de nombreuses heures d’action et de fun, couplés à des graphismes convaincants. Néanmoins, ce dernier ne parvient pas totalement à faire oublier son étiquette de « Copie de Dead Island » qui semble lui être collée. Plus fun avec des amis, le titre de Techland peut aussi devenir répétitif à la longue s’il est joué en solo. Doit-on remuer le couteau dans la plaie en évoquant cet immonde doublage Français ?
(Le mode « Be a zombie » étant réservé aux précommandes, il n’a pas été mentionné au cours du test)
YellowBloom
2 février 2015 at 15 h 20 minBande son: 9. Alors que le Doublage est soi-disant Pourri..?
Gameplay: 7. Moins Bonne note que Bande son alors que je n’ai pas Lu de Défaut apparent..? (à par Queques Bugs de Collisions*)
Je ne comprends Pas.
walmouss
3 février 2015 at 11 h 23 minC’est tout réfléchi je te rassure. Le choix de la note pour la bande son peut être discutable en effet, j’ai choisi de ne pas tenir compte du doublage pour ne pas pénaliser ce critère, préférant ainsi impacter la note globale.
Je conçois que ce peut être hasardeux, mais une fois encore, c’est mûrement réfléchi ^^
YellowBloom
3 février 2015 at 14 h 26 minOkay.
Buli Dowan
3 février 2015 at 2 h 50 minPeut-être que certains jouent en VO? VO qui d’ailleurs est comme d’habitude, meilleure que la VF.
Par contre ouais j’aurais plutôt inverser les notes Bande Son et Gameplay.
walmouss
3 février 2015 at 11 h 26 minTesté en VF même si je préfère la VO. Concernant le choix dans la notation, je t’invite à lire le commentaire adressé à YellowBloom. Si de prime abord cela peut paraître loufoque, c’est mûrement réfléchi 🙂
Buli Dowan
3 février 2015 at 11 h 43 minSinon ça va mercliche la famille?
Gabriel
8 février 2015 at 22 h 39 minCOmment avoir acces a longlet carte quetes iventaire et compétence ? svp
walmouss
11 février 2015 at 9 h 43 minBonjour Gabriel, il te suffit de cliquer sur le pavé tactile de ta Dualshock 4 🙂
Bou Rak
30 mars 2015 at 23 h 03 minPerso, je trouve le doublage et le son vraiment super…