Est-il besoin de vous rappeler que c’est en l’an de grâce 2018, et plus précisément le 26 janvier, qu’est sorti l’excellent Dragon Ball FighterZ sur PS4, Xbox One et PC, provoquant la joie chez les fans de la licence d’Akira Toriyama ? Bien sûr que non, puisque cela ne remonte qu’à quelques mois au final. Depuis, le jeu s’est taillé une jolie place sur le devant de la scène vidéoludique, entre une présence appuyée durant de nombreux tournois et la sortie de moult DLC – L’habituelle stratégie marketing de Bandai Namco qui visiblement paye mais fait malgré tout grincer des dents les joueurs qui sont déjà passés une fois à la caisse. D’ailleurs, puisque l’on parle d’euros sonnants et trébuchants, prenons quelques minutes pour nous pencher sur le cas de la mouture Switch du titre, puisqu’elle fera probablement dépenser à nouveau quelques dizaines d’euros à la plupart des possesseurs du jeu.
Test réalisé sur Nintendo Switch à l’aide d’une version numérique fournie par l’éditeur, sans que l’on ai eu besoin d’utiliser les Dragon Ball pour invoquer le Shenron de chez Bandai Namco.
TEST Dragon Ball FighterZ – Quand Shenron réalise le voeu des fans de Dragon Ball Z
Kamehameha… Oui, mais sur Switch !
On a déjà l’impression que ça fait une éternité qu’il est sorti tant il a tourné des heures et des heures au sein de la rédaction, pourtant, ce bon vieux Dragon Ball FighterZ n’a même pas encore soufflé sa première bougie. Ainsi, plusieurs mois après la sortie des versions PS4, Xbox One et PC, débarque la version Switch tant attendue à l’annonce du jeu durant l’E3 2017. Et si Bandai Namco s’est bien gardé de dévoiler que le portage était bel et bien en développement, il n’y avait pas forcément besoin de sortir de Saint-Cyr pour s’en douter, tant la chose coule de source. En plus du fait que l’éditeur abreuve la Nintendo Switch de portages de bon nombre de jeux sortis dernièrement, il aurait été dommage de se priver des revenus faciles que peut générer une telle sortie, sans même que le tout soit de bonne facture. On vous rassure, l’éditeur nippon ne s’est pourtant pas moqué de nous.
La plus grosse interrogation qui se pose lorsque l’on parle de Dragon Ball FighterZ sur Nintendo Switch porte sur le framerate. Le jeu est connu pour son action implacable et ses combats ultra dynamiques. Pour les 2 du fond qui n’auraient pas suivi, les effets spéciaux se succèdent dans une débauche d’explosions et de rayons de toutes les couleurs pendant que les protagonistes foncent dans tous les sens. Force est de constater que la petite dernière de Nintendo en a sous le capot, puisque les combats se déroulent sans le moindre accroc en mode portable, ce qui nous étonne toujours autant à vrai dire, et ce, même après déjà de nombreuses heures de jeu.
Forcément, si tout va bien en mode portable, il n’y a rien à signaler lorsque la Switch est sagement rangée sur son dock pendant que les affrontements font rage sur grand écran. On note cependant que les couleurs sont un brin plus ternes en mode portable, ce qui saute de suite moins aux yeux lorsque la console est dockée. L’ensemble des graphismes est également moins précis : les traits des personnages sont un peu plus épais et les décors sont un peu moins détaillés que sur PS4, Xbox One et PC. Dans l’ensemble, le portage est tout de même réussi haut la main, mais il faut malheureusement accepter ces petites concessions pour avoir la joie de profiter du titre dans son lit ou dans les transports.
Switch oblige, grâce aux 6 Joy-cons que l’on peut connecter simultanément à la console, il est possible de jouer jusqu’à 6 joueurs en 3v3. Terriblement efficace pour peu d’avoir assez d’amis sous la main, et surtout assez de manettes. La bonne nouvelle, c’est que l’on n’est même pas obligés de jouer avec les contrôles simplifiés dans cette configuration là, puisque le jeu adapte ses commandes et utilise des combinaisons à l’aide des boutons A, B, X et Y pour palier à l’absence des gâchettes ZR et ZL. Evidemment, une telle prise en main n’est pas optimale si l’on souhaite réaliser des performances mirobolantes mais au moins, elle permet de profiter du jeu avec plusieurs amis dans des combats qui devraient sans aucun souci animer les soirées en compagnie de fans de la franchise.
Mais rien ne vaut la maniabilité et le confort d’un bon vieux Pro Controller, assurant de suite une prise en main bien plus intuitive. En mode portable, la faible amplitude du stick des Joy-cons pourra parfois donner naissance à quelques ratés dans la réalisation des quarts de cercle. On l’admet, il ne s’agit pas de la version la plus optimisée pour le jeu compétitif mais elle reste cependant la plus accessible n’importe où.
Rappelons à toute fin utile que tout achat du jeu sur le Nintendo eShop avant le 28 octobre prochain donnera accès à la version japonaise de Dragon Ball Z: Super Butoden, sorti sur Super Nintendo, ainsi qu’à l’accès anticipé de Son Goku et Vegeta SSGSS. Le premier bonus ne sera d’ailleurs disponible nul par ailleurs, pour des raisons que Bandai Namco n’a pas communiqué. On aurait tout de même apprécié que le Season pass soit inclus dans cette version Switch, vendue au prix fort, ou bien qu’un rabais soit proposé à ceux qui sont déjà passé à la caisse sur d’autres plateformes. Que voulez-vous, les Saiyan sont durs en affaires.
Verdict : 8/10
Dragon Ball FighterZ s’impose toujours comme un indispensable de l’année pour peu que l’on aime le genre et que l’on soit fan de l’univers crée par Akira Toriyama. Certes, si l’on possède déjà le jeu sur PS4, Xbox One ou PC, l’intérêt est tout de suite réduit, d’autant que le prix n’est pas plus doux pour autant. Néanmoins, tout possesseur de Switch n’ayant pas encore eu l’occasion de posséder le titre ne devrait pas laisser passer cette chance. On ne va pas se mentir, sortir sa Switch dans la salle d’attente du médecin et enchaîner quelques combats histoire de patienter a quelque chose d’assez satisfaisant en soi, et c’est d’ailleurs un luxe que l’on devrait pouvoir tous se permettre.
porte de garage perpignan
5 mars 2019 at 10 h 40 minEtant assez newbi en jeu vidéo, je trouve le gameplay est assez simpliste : les combos s’enchaînent et s’apprennent facilement, les personnages sont assez bien équilibrés et on prend un certain plaisir à jouer… un jeu sympa tout compte fait 🙂