Depuis que les consoles current-gen sont arrivées, il y a maintenant plus de 4 ans de cela, Son Goku et ses amis sont parvenus à faire parler d’eux avec les très sympathiques Dragon Ball Xenoverse. Sans pour autant être exempt de défauts, cette nouvelle franchise vidéoludique s’installant dans l’univers créé par Akira Toriyama est tout de même parvenue à s’écouler à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde entier. Un succès commercial, mais aussi critique, justifié par une retranscription plutôt juste de l’intensité des combats que l’on peut retrouver dans le manga, mais aussi et surtout dans l’anime. Néanmoins, les puristes vous le diront : Aucun jeu n’a égalé la trilogie des Super Butoden sorti dans les années 90 sur SNES, dont les combats en 2D constituent, selon eux, la meilleure expérience Dragon Ball Z sur consoles. Enfin ça, c’était jusqu’à l’arrivée du fils prodigue de Bandai Namco et Arc System Works : Dragon Ball FighterZ.
Test réalisé sur PS4 à partir d’une version fournie par l’éditeur, sur fond des meilleures OST de jeux Dragon Ball (Surtout celles composées par Kenji Yamamoto, de façon on ne peut plus assumée).
Le messie des jeux Dragon Ball ?
L’histoire vidéoludique de Dragon Ball (Z, GT, Super) a toujours été très mouvementée. La licence d’Akira Toriyama s’est vue offrir des adaptations de tous les genres possibles et imaginables, allant du jeu médiocre au jeu sympathique, tandis que certains ont réussi à marquer les esprits. Pas forcément comme l’éditeur (Bandai à l’époque) aurait pu l’espérer, comme en témoigne Dragon Ball: Final Bout, bien plus connu pour son opening encore inégalé aujourd’hui que pour le jeu en lui même, l’un des pires ayant jamais existé. Il faut dire que la formule idéale afin d’adapter les combats les plus épiques de l’oeuvre originale n’existe pas vraiment : Les combats en 2D de la trilogie des Budokai ont posé les bases d’un gameplay respecté par les fans, tandis que les trois Tenkaichi Budokai ont rendu les affrontements plus fidèles, plus démesurés. Une formule que les opus Xenoverse ont tenté de reprendre avec un certain succès. Et tandis que l’on s’imaginait que Bandai Namco nous préparait dans l’ombre un 3ème volet, voilà que l’éditeur nous a tous pris de court à l’E3.
Ne faîtes pas les innocents, on sait pertinemment que n’importe quel fan de Dragon Ball Z qui se respecte a vu sa mâchoire se décrocher durant un peu plus d’une minute, durant laquelle le premier trailer du jeu annonçait la couleur. Après quelques mois d’attente insoutenable et 2 phases de beta que l’on a évidemment poncé comme jamais, Dragon Ball FighterZ est enfin là. Autant dire qu’au moment de lancer le jeu pour la première fois, l’excitation était à son comble. Pourtant, des jeux DBZ, on en a vu une palanquée, tout bon amateur saura d’ailleurs citer les jeux sortis ces 10 dernières années sans sourciller. Mais aucun n’a fait l’effet de celui que l’on appelle déjà DBFZ. Parvenir à créer la hype à un tel point est d’ailleurs un véritable miracle en soi, puisque les jeux Dragon Ball Z sont légion sur consoles et PC. On les compte par dizaines, et il est très rare que le paysage vidéoludique passe plus d’un an sans nouvelle annonce relative à l’univers de Toriyama.
Le fait est qu’il ne s’agit pas là de n’importe quel titre estampillé Dragon Ball, puisque dans le cas présent, Bandai Namco a mis les petits plats dans les grands en faisant appel à Arc System Works afin de le développer. Les habitués connaissent parfaitement ce studio spécialisé dans les versus fighting à l’ambiance typiquement japonaise, réputé pour la série des Guilty Gear, et plus récemment des BlazBlue. Si l’on aurait alors pu craindre que Dragon Ball FighterZ ne soit qu’un copycat des deux licences citées précédemment sous l’apparence d’une jeu Dragon Ball, il n’en est finalement rien. On s’en rend compte dès le début, puisque le menu principal prend la forme du hub que l’on avait pu découvrir durant les phases de beta. Les différentes zones de ce hub représentent donc logiquement les modes de jeu disponibles (Arcade, Combat local, Combat d’arène, Combat en ligne, Entraînement et Histoire).
Ce système de hub fait écho aux halls multijoueur que l’on retrouve depuis Guilty Gear XRD -SIGN- avec tout ce que cela comporte, comme la personnalisation de notre personnage du hall et des vignettes permettant d’interagir avec les joueurs, pour peu que vous jouiez en ligne. Si le choix des avatars est très restreint au début, on finit très vite par en débloquer de nouveaux grâce à la boutique. Elle permet en effet de dépenser l’argent durement acquis en combat afin de débloquer des personnages de hall, des couleurs pour les personnages jouables, des vignettes, des cartes de joueur ou encore des titres. On apprécie que l’éditeur n’ait pas cédé à la tentation d’implanter des micro-transactions qui auraient pu venir contenter les joueurs souhaitant débloquer un personnage en particulier afin de personnaliser son avatar. Débloquer tous ces éléments n’est pas un but en soi (sauf pour les collectionneurs compulsifs), mais que l’on soit plutôt joueur occasionnel ou joueur acharné, il est toujours sympathique de venir dépenser quelques milliers de zénis entre des bastons comme seuls les super guerriers en ont le secret.
On retrouve ce design à mi chemin entre le chibi (Un terme nippon signifiant « Bébé » ou « Enfant ») et le SD (Super Deformed), mais qui n’a clairement rien à voir avec ce que Dragon Ball FighterZ propose dès lors qu’il s’agit des combats. C’est une vraie claque visuelle que nous assène le titre de Bandai Namco, avec une réalisation tellement impeccable qu’on se croirait devant un épisode de l’anime. Les personnages sont modélisés dans un Cel-Shading du plus bel effet, assez loin de celui des jeux Xenoverse, qui n’avaient clairement pas pour but de se rapprocher du rendu du show télévisé. On sent ici le soin apporté aux détails, que ce soit au niveau des personnages comme des décors. C’est d’ailleurs la première fois que l’on se retrouve avec des décors aussi fouillés, et vivants. Comble du comble : Les arènes accusent le poids des affrontements (certaines sont partiellement destructibles) et les marques des coups sur les guerriers ne disparaissent pas. Le soin apporté à tous ces petits détails compense largement les quelques textures parfois grossières de certains environnements (surtout lors de cut-scenes en fait). De toutes façons, les combats sont beaucoup trop dynamiques pour que l’on puisse prendre le temps de se pencher sur la qualité des textures apparaissant au second, voire au troisième plan.
The King of FighterZ
Avec son talent prononcé pour le versus fighting exigent et précis, Arc System Works est allé chercher dans le meilleur des deux mondes qui sont l’accessibilité et la profondeur. Deux maîtres mots qui caractérisent tellement bien le gameplay que l’on pourrait croire qu’ils ont fait office à eux seuls de cahier des charges pour le développement du titre. Dragon Ball est une licence bien trop populaire pour la rendre élitiste, aussi, les développeurs ne pouvaient s’adonner à un gameplay aussi technique que celui d’un Guilty Gear. Mais pour fêter son retour à la 2D et réconcilier les amateurs de jeu de combat avec les 7 boules de cristal, il fallait également proposer un gameplay recherché, permettant d’offrir des combats nerveux de la trempe de l’anime avec ce qu’il faut de technicité.
En résulte alors une prise en main presque immédiate, se basant sur un système d’attaques faibles, moyennes et fortes, associées à une attaque spéciale propre à chaque guerrier. Les plus novices peuvent dès lors se contenter de simples combos faibles, moyens ou forts pour voir les coups pleuvoir à l’écran. En creusant un peu plus, et en se servant de l’Enchainement dragon, de la Super charge, de la Téléportation et des Soutiens, on donne naissance à de véritables ballets qui nous feraient presque croire que l’on regarde un épisode de l’anime se déroulant en 2 dimensions. Impressionnants, les combats le sont encore plus à partir du moment où l’on cherche à exploiter les caractéristiques de nos personnages au maximum tout en sachant utiliser leurs coups spéciaux et ultimes à la perfection. Il ne s’agit pas seulement de savoir réaliser les quarts de cercle afin de les déclencher, mais aussi de savoir quand est-ce qu’ils passeront ou non, ou encore quand est-ce qu’il est judicieux de les utiliser.
C’est là que le concept de Dragon Ball FighterZ dévoile toute sa subtilité. Les combats opposent 3 protagonistes de chaque côté, ce qui implique de créer une équipe en prenant en compte le fait que certains personnages ont une meilleur force brute (Nappa par exemple), tandis que d’autre sont plus rapides (Hit)… Inutile de vous faire un dessin, il faut pouvoir essayer chacun des guerriers du roster afin de pouvoir se faire une idée claire de ceux que l’on maitrise le mieux, ceux qui correspondent le plus à notre façon de jouer et qui collent le mieux avec la stratégie que l’on adopte en combat. Le fait de disposer de 3 combattants par équipe permet non seulement d’avoir un appui en plein combat, mais aussi de linker des enchaînements terribles ou encore d’enchaîner trois coups spéciaux à la suite en appelant tour à tour chacun des personnages en réserve.
Dragon Ball FighterZ est un jeu qui, au bout de la trentaine d’heures de jeu qui a constitué notre période de test, n’a cessé de dévoiler ses possibilités. C’est en jouant que l’on s’entraîne, c’est en regardant que l’on apprend mais c’est surtout en perdant que l’on s’améliore, puisque l’on finit par comprendre les ouvertures que l’on laisse et qui permettent à l’adversaire de placer un coup ultime ou un Enchaînement dragon qui pourra être fatal pour la barre de vie. Le jeu démontre par ailleurs que l’on peut s’amuser sans vouloir se la jouer pro-gamer, mais les joueurs qui y passeront du temps découvriront toute la profondeur offerte par un gameplay absolument abordable. Autant dire qu’il devrait se frayer une belle place dans le domaine de l’e-sport.
Shenron, raconte moi une histoire
Ces derniers mois, nous avons pu lire ici et là que Dragon Ball FighterZ nous narrerait une histoire exclusive et ne reprendrait pas les sempiternels arcs que l’on connait. Il faut dire que ça fait du bien de pouvoir prendre part à une histoire écrite spécialement pour l’occasion. Certes, sur le papier, celles de Xenoverse et Xenoverse 2 l’étaient aussi, mais dans les faits il s’agissait majoritairement des combats les plus emblématiques du manga. Dans le cas présent, l’histoire se passe pendant les évènements de Dragon Ball Super (probablement entre l’arc Trunks du Futur et l’arc Survie de l’univers). Une âme (qui n’est autre que le joueur au final), se retrouve subitement dans le corps de Son Goku, alors que des clones maléfiques de lui et de ses amis sévissent un peu partout. On comprendra bien vite que l’armée du Ruban Rouge est impliquée dans les évènements et que le Saiyan aura besoin de nous pour éradiquer cette menace. En effet, à cause d’ondes qui limitent la puissance des guerriers, Son Goku (ainsi que les autres personnages jouables) ne peut utiliser sa pleine puissance sans l’aide de l’âme qui s’est retrouvée en lui et à laquelle il est désormais lié.
Toute l’histoire (découpée en 3 arcs) tournera alors autour de ce principe d’ondes et de liens. D’ailleurs, le scénario explique les équipes de 3 personnages qui peuvent intervenir à tour de rôle sur le champ de bataille par ce système de lien. Puisque les combattants ont besoin de cette âme pour employer leur puissance, le changement de lien se fait à chaque changement de personnage. L’idée est un peu farfelue, mais ce n’est pas la première fois que la licence Dragon Ball met en place des situations tirées par les cheveux. De plus, cela permet de casser le 4ème mur de façon assez intéressante, plaçant le joueur au centre de l’histoire, en tant que protagoniste principal.
Le mode Histoire prend alors la forme d’une carte sur laquelle on sélectionne les zones où l’on souhaite se rendre. Des ennemis y sont dispersés et l’on doit, en un nombre de tours donnés, réussir à vaincre le boss de la carte pour passer au chapitre suivant. Ce n’est qu’un simple prétexte pour multiplier les combats et gonfler un peu la durée de vie, mais vu qu’il y a un nombre donné de personnages à recruter dans son équipe, et que l’on peut débloquer des cut-scenes, des bonus pour renforcer notre équipe et participer à des évènements spéciaux, le tout en affrontant des équipes de clones, cela motive tout de même à ne pas foncer tête baissée sur le boss. On peut donc compter une bonne douzaine d’heures de jeu afin de boucler le mode histoire pour peu que l’on prenne son temps, tout en sachant que c’est bien loin d’être suffisant pour atteindre le taux de complétion de 100% du mode Histoire.
Evidemment, seul, le jeu est absolument délectable, mais c’est bel et bien lorsqu’il est partagé à plusieurs qu’il se savoure pleinement. En Versus local, autant dire que vos soirées gaming risquent de devenir épicées tant les affrontements vont faire rage avec vos amis. D’autant qu’il est possible de se lancer dans des tournois jusqu’à 16 joueurs. Malheureusement, les serveurs n’étant toujours pas disponibles au moment où nous écrivons ces lignes, nous ne pouvons vous faire de retour au sujet du jeu en ligne. Tout ce que l’on peut espérer, c’est qu’ils sauront s’avérer être plus résistants que durant les phases de beta et que l’on pourra trouver des adversaires sans avoir à attendre plusieurs dizaines de secondes. Et ce, que ce soit en Match classé ou en matchmaking d’amis.
Let’s ROCK !
Si vous n’avez pas pré-commandé le jeu, il vous faudra déverrouiller Son Goku Super Saiyan Blue et Vegeta Super Saiyan Blue par vos propres moyens : Soit en terminant 2 des routes du mode Arcade en mode difficile en obtenant au minimum le rang A, soit en obtenant respectivement 500.000 et 300.000 Zénis. Le premier relève plus du challenge pur, mais on apprécie d’avoir un tant soit peu des personnages à débloquer. Avec C-21, récemment annoncée comme jouable, le casting comporte alors 24 personnages au total, auxquels s’ajouteront 8 personnages en DLC. Il est vrai que le chiffre est assez ridicule pour un jeu Dragon Ball Z, mais force est de constater que tous les personnages ont des caractéristiques qui leur sont propres. Le style de combat de chacun a été parfaitement restitué dans le jeu, ce qui rend des personnages comme Yamcha tout aussi intéressant à jouer qu’un Piccolo ou qu’un Kid Buu.
On ne va pas vous mentir, il subsiste certains manques, et on regrette un peu le fait de devoir se cantonner à de simples couleurs alternatives quand des skins/costumes secondaires auraient été plus sympathiques. Dans le même ordre d’idée, seul Frieza pourra se transformer (En Golden Frieza donc), Goku, Vegeta et les autres devront se contenter de la forme qu’ils ont lorsqu’on les choisit. Il faut avouer qu’utiliser les personnages dans leur forme originale et les transformer en Super Saiyan tout au long du combat à quelque chose de sympathique dont on doit ici se passer. Si c’est le prix à payer pour avoir un jeu qui prend la peine de brosser les fans dans le sens du poil, alors soit. Car c’est indéniable : Le jeu a été pensé et conçu pour les fans. Les courtes cut-scenes qui se déclenchent lorsque l’on envoie un adversaire K.O voler dans le décor ou encore les Dramatic Finish sont autant de preuves qui démontrent du soin qui a été apporté par l’éditeur dans des petits détails qui donnent au jeu une aura grandiose.
Et si pour des raisons évidentes, le jeu ne profite pas des thèmes que l’on retrouve dans l’anime (Inutile d’évoquer ici le cas de Kenji Yamamoto, considéré comme un génie par certains, tandis que d’autres ne voient en lui qu’un simple plagiaire), on y retrouve malgré tout une OST d’excellente facture. À vrai dire, la dernière fois qu’un jeu Dragon Ball Z nous a offert une bande-son aussi mémorable, c’était probablement l’époque des Dragon Ball Z Budokai/Dragon Ball Z Budokai Tenkaichi (Dont les OST ont d’ailleurs été composées par ce même Kenji Yamamoto cité quelques lignes au dessus). Ce sont donc des sonorités très rock qui viennent chatouiller nos tympans, à l’instar de celles présentes dans les Guilty Gear, dont Daisuke Ishiwatari doit y être pour quelque chose. Si nous n’avons pour l’instant pas obtenu la confirmation de sa participation à l’OST du jeu, sa patte est indubitablement reconnaissable, notamment dans certains thèmes.
Vous l’aurez compris, Dragon Ball FighterZ possède clairement tous les atouts pour aguicher les fans de la licence et les amateurs de versus fighting nerveux. À moins d’être profondément allergique aux jeux de combats en 2D, ou aux Saiyans, il faudrait être fou pour snober celui qui s’impose comme le meilleur jeu Dragon Ball. Il n’est peut-être pas celui qui représente le plus la démesure et l’ampleur des combats les plus titanesques de l’oeuvre originale, mais il parvient à retranscrire la violence des affrontements furieux que l’on connait tous, ce qui n’est pas donné à toutes les adaptations qui ont vu le jour.
Verdict : 9/10
Décoiffant, puissant, efficace… Prenez n’importe quel adjectif mélioratif un tant soit peu adapté à un jeu du genre, il définira à merveille ce qu’est Dragon Ball FighterZ : Une lettre d’amour aux fans préparée avec soin par Bandai Namco et Arc System Works. Un jeu que l’on prend plaisir à parcourir et qu’on ne peut lâcher, même après avoir passé des dizaines d’heures dessus. Le titre arrive tout de même à lier une prise en main rapide et intuitive à un gameplay plus profond qu’il n’y parait, tout en retranscrivant la folie furieuse des combats que mènent les guerriers du roster dans l’oeuvre originale. Qui plus est, le tout est appuyé par une réalisation remarquable et une OST aux tons rock du plus bel effet. Marquant à plus d’un titre, Dragon Ball FighterZ est définitivement le jeu Dragon Ball ultime.
Gentleman
22 janvier 2018 at 17 h 37 min« Les autres jeux Dragon Ball Z vont avoir fort à faire pour tenter d’égaler ce FighterZ »
Attend ça c’est pas un point faible .C’est une bénédiction
Junan
22 janvier 2018 at 22 h 37 minHaha, c’est bien vrai, mais les prochains jeux DB/DBZ risquent de nous sembler bien fade à côté de celui-ci 😉
Alasthor
30 janvier 2018 at 9 h 36 minLe roster faible? Alors, si on veut comparer à certains autres jeux de baston, oui.
Mais à comparer à un autre jeu de baston récent à sa sortie ou aux autres créations ArcSys… C’est juste énorme. Normalement on tourne plus à une douzaine de perso à la sortie, avec 2-3 perso en plus à chaque nouvelle itération du jeu.
Perso le roster me semble très bien (en nombre pur)