Si le mois de Septembre rime pour beaucoup avec la fin des vacances, ou du moins la fin de l’été, l’arrivée du 9ème mois de l’année a été fortement attendu par les gamers du monde entier pour la raison la plus légitime qui soit. En effet, il y a tout juste une semaine sortait le tant désiré Destiny. Annoncé comme le renouveau du FPS en intégrant des mécaniques propres au MMO pour donner un jeu que l’on aurait pu qualifier de MMOFPS, s’est-il montré à la hauteur des espoirs que nous avons placé en lui après des phases d’alpha et de beta très prometteuses ?
Guardians of the Galaxy
C’est avec une impatience non dissimulée que nous avons enfin pu poser les mains sur Destiny. Il faut dire que l’impression de sans faute que nous avaient laissé les phases d’alpha et de beta du jeu jouait beaucoup, tout en augmentant le niveau de nos espérances quant au résultat final. On ne niera pas le fait que l’on a regretté de ne pas pouvoir retrouver les anciens gardiens crées précédemment, mais qu’importe. Puisqu’il fallait redécouvrir Destiny, autant le faire avec un regard neuf. C’est donc une Arcaniste qui a vu le jour, ou qui a plutôt renaît de ses cendres, dans le but d’éliminer les ténèbres et faire régner la lumière dans la galaxie. Un sacré programme en perspective, d’autant que l’on commence l’aventure en territoire ennemi, sans aucune arme et qu’il faudra vite apprendre à se défendre si l’on ne veut pas finir en quatre-heures pour déchus affamés. Mais puisqu’une piqûre de rappel ne nuit pas à la santé, faisons un bref point sur l’histoire de Destiny.
Tout commença avec l’arrivée du Voyageur. Sous ce nom, ne se cache pas un héros vagabond et solitaire comme on pourrait l’imaginer au premier abord, mais une immense sphère blanche et très mystérieuse. Car si l’on sait que ses intentions sont bienveillantes, c’est à peu près tout ce que l’on apprendra à son sujet. Ayant permis à l’humanité de coloniser des planètes éloignées telles que Mars ou encore Venus, les humains vécurent une période prospère de plusieurs centaines d’années qui permit de faire des avancées scientifiques considérables. Mais l’ennemi juré du Voyageur le retrouva et s’ensuivit une période de guerre durant laquelle les humains essuyèrent de nombreuses pertes malgré les découvertes importantes qu’ils avaient pu faire. Alors que tout semblait perdu, le Voyageur repoussa les ténèbres et le reste de l’humanité se regroupa sur Terre afin d’y ériger la Cité, qui représente le dernier espoir humain sur une Terre envahie par les déchus. Mais puisque rien n’est immuable, les ténèbres semblent se remettre à l’action afin d’éradiquer définitivement toute trace du Voyageur et de l’humanité. Mais c’était sans compter l’arrivée des Gardiens, des êtres dans lesquels la lumière du Voyageur a été insufflée afin de repousser la menace une bonne fois pour toutes.
Destiny prend donc place dans un univers bercé par la Science-Fiction dans lequel semblent se regrouper les plus grandes histoires se déroulant dans des galaxies plus ou moins lointaines, Star Wars étant l’exemple le plus flagrant. Néanmoins le scénario restera un élément très en retrait tout au long du jeu, servant d’avantage de background aux nombreuses batailles que vous devrez livrer pour la survie de la race humaine. C’est un parti pris par les développeurs qui se justifie par la dimension multijoueur du soft afin de ne surtout pas ruiner le rythme de jeu. On aurait vraisemblablement pas imaginé l’histoire prendre une place plus considérable tant le jeu n’est pas construit pour se vivre seul. Elle met en effet votre gardien au centre de l’action comme si il en était le protagoniste principal, faisant fi de toute l’aide qui vous est apportée tout au long du jeu par les rencontres que vous pourrez faire ou par les amis qui vous rejoindront en pleine mission. Elle reste cependant intéressante et aurait gagnée à être propulsée sur le devant de la scène une fois le jeu achevé pour donner le sentiment au joueur d’avoir eu un véritable impact sur les événements. C’est probablement l’un des plus gros points faibles du jeu, mais peut-on en vouloir à Bungie de ne pas avoir su doser cela comme il l’aurait fallu ? Le nerf du jeu étant l’action, le plot de base étant posé de façon totalement cohérente bien qu’un peu mal expliqué, c’est plus qu’il n’en faut à un FPS pour se faire accepter dans la cour des grands.
Dans l’espace, personne ne vous entend crier
N’allez cependant pas croire que le jeu ne dispose d’aucune narration, car chaque mission a son intérêt au sein du scénario bien que ces dernières soient toutes construites de la même façon. Encore une fois, rappelons que nous sommes dans un First Person Shooter et qu’il nous a rarement fallu des missions vraiment très structurées pour nous donner envie de frager tout ce qui bouge. Ainsi la plupart du temps il s’agira d’atteindre un point donné sur la carte, de laisser le spectre récolter des informations ou ouvrir une porte tandis que vous repoussez des vagues d’ennemis et enfin atteindre le point final de la mission, qui s’achèvera par la récupération d’un objet clé. Vous considérez cela comme un point négatif ? Détrompez-vous car si c’est un aspect du jeu qui pourra faire tiquer, on ne s’en rend que très peu compte une fois dans le feu de l’action. Et c’est justement là que Destiny parvient à envoûter le joueur, grâce à une action explosive, toujours bien soutenue et justement dosée qui se révèle excellente en solo et diablement accrocheuse en multijoueur.
Si la mise en scène des affrontements pourra manquer un peu d’originalité, ces derniers n’en restent pas moins de véritables batailles qu’il faudra orchestrer de façon stratégique avec vos alliés si vous ne voulez pas périr au combat. Les Assauts en sont la preuve parfaite puisque si leur cheminement semble basique à première vue, leurs qualités se trouvent bien évidemment dans l’affrontement final digne des plus grands récits mythologiques narrant des combats contre des forces de la nature dantesques. Les boss des assauts vous demanderont une bonne maîtrise de vos pouvoirs de gardien couplé à un travail d’équipe nécessaire pour ne pas se retrouver assailli de tous les côtés par les ennemis qui arrivent en renfort. Évidemment lorsque l’on possède un niveau bien supérieur à celui de l’assaut en question, la bataille devient tout de suite moins risquée, mais mieux vaut éviter les excès de confiance en soi car on peut vite se retrouver submergé par des ennemis de classe supérieure se cachant habilement derrière l’imposante créature qui ne semble pas décidée à mourir.
D’ailleurs, l’IA parlons en. Vivement critiquée et étant qualifiée comme venant d’un autre temps, il faut vraisemblablement croire que les testeurs en charge du jeu n’ont pas essayé d’effectuer les missions en difficulté supérieure. Même sans cela, l’IA a toujours su nous offrir un défi de taille, ayant des réactions parfaitement calculées selon la situation. En cas de difficulté face à des gardiens un peu trop agressifs les ennemis sauront prendre de la distance pour trouver refuge derrière des débris et autres parties du décor pour se mettre à couvert. Au contraire, lorsqu’ils seront en nombre conséquent, ils n’hésiteront pas à vous attaquer de front tout en gardant certaines positions stratégiques selon les unités que vous affronterez. Ainsi, prenons pour exemple la Ruche, les esclaves se jetteront sur vous pour vous attaquer au corps à corps tandis que certains exploseront en lâchant leur dernier soupir, les prêtresses resteront à distance en utilisant leurs pouvoirs pour vous attaquer et se téléporter si nécessaire tandis que les soldats eux se chargeront de vous tuer à petit feu avec leurs fusils à plasma. On a connu plus tactique, certes, mais pour une IA, nous sommes forcés de reconnaître que les performances sont loin d’être mauvaises. Pour les joueurs qui dénoncent une IA dont on se défait facilement, on ne saura que trop leur conseiller d’aller s’adonner à une difficulté supérieure à leur niveau. Après tout, si les ennemis vous semblent trop faciles à éliminer, ce n’est pas des vagues d’ennemis toujours plus vindicatives et plus massives couplés à des unités de classe champion qui devraient vous poser problème.
Destiny’s child
Lorsque nous avions pu poser nos mains sur la version alpha, puis sur la version beta de Destiny, nous avions été fortement marqués par la direction artistique du jeu. De très haute volée, elle permet au joueur de s’imprégner d’un univers très typé S-F haut en couleur. On reconnaît bien là la patte des pères de Halo qui ont su se démarquer de leur ancienne pièce maîtresse pour nous offrir quelque chose qui sorte de l’ordinaire. De ce fait, que l’on soit sensible aux charmes du jeu ou pas, impossible de nier la beauté de certains décors qui sont à couper le souffle. Les graphismes remplissent leur part du contrat et pour un jeu cross-gen (comprenez un jeu sorti à la fois sur PS3, PS4, Xbox 360 et Xbox One) Destiny s’en sort même avec les honneurs. Quelques textures un peu datées seront croisées lors de notre périple ainsi qu’un peu d’aliasing (Effet d’escalier sur le contour de certains formes/textures) mais rien de bien grave. Quoi qu’il en soit Destiny pose bel et bien un pied dans la next gen. La distance d’affichage vous permettra de profiter de superbes panoramas et sera l’occasion de prendre de très belles captures d’écran mettant en scène votre gardien. Dommage qu’un mode photo, à l’instar de The Last of Us Remastered, ne soit pas disponible car il y aurait eu de quoi faire de jolies choses.
Mais comment aborder le sujet de la direction artistique sans mentionner l’excellent bande-son composée par Martin O’Donnell et co-écrite par Michael Salvatori ? C’est l’un des piliers du jeu en ce qui concerne l’immersion du joueur puisque le jeu nous propose aussi bien des mélodies très aériennes, voir même épurées pour certaines tandis que les affrontements seront rythmés par des thèmes qui soulignent complètement l’aspect épique du moment. Visiblement, l’OST du jeu met tout le monde d’accord, et on comprend pourquoi ! Le grand Paul McCartney a même apporté sa pierre à l’édifice en dirigeant la partie orchestrale et en composant le générique du jeu, Hope for the Future. Rappelons tout de même qu’une bonne partie des musiques du jeu ont été enregistrées par un orchestre de 106 instruments ce qui est monumental pour un jeu vidéo. Bungie voyait les choses en grand, Activision leur a permis cela pour notre plus grand plaisir.
Le bon, la brute et le truand
Lors de la création de votre avatar (ne perdez pas trop de temps à créer une jolie poupée comme on l’a fait, vous ne profiterez de son joli minois que lorsque vous serez à la Tour) vous aurez le choix entre 3 races et surtout 3 classes. Si au début, les différentes classes ne se différencient pas, il faut savoir qu’elles ont leur importance dans le gameplay. On aura beau vous dire qu’un Arcaniste se joue comme un Titan, que nenni ! Jouez-vous de la même façon une classe qui meurt sur un coup au corps à corps tandis que l’autre est plus résistante ? Non. Nous sommes donc d’accord. Il faudra donc choisir votre classe selon votre façon de jouer. Ainsi un Titan sera beaucoup plus apte à encaisser les tirs et sera la classe parfaite pour les amateurs d’action pure sans passer plusieurs minutes à tergiverser pour savoir comment appréhender la situation. Le Chasseur lui est plus polyvalent car sa rapidité lui procure un avantage au corps à corps tout en étant efficace à moyenne portée. Quant aux Arcanistes, ils seront plus délicats à jouer car ils officient presque en tant que classe de soutien. C’est une classe qui se joue un peu plus en retrait mais qui possède néanmoins plus de possibilités en termes de gameplay que les autres classes.
Si tout ceci vous semble un peu tiré par les cheveux, on vous rappellera que le jeu puise en partie dans le MMO pour se forger une identité. Dans un jeu massivement multijoueur, on aurait pas idée de jouer un tank de la même façon qu’on jouerait un heal ou un DPS (Damage per second/Dommage par seconde). Eh bien c’est exactement pareil dans Destiny, à la différence près que les classes commencent vraiment à se distinguer les unes des autres dès que l’on s’oriente vers la seconde doctrine disponible. Elle se débloque à partir du niveau 15 et il faudra acquérir les capacités comme vous l’avez fait dès le début du jeu tout en sachant que l’on ne peut cumuler 2 doctrines. Ce choix stratégique récompensera les joueurs patients qui oseront s’essayer à de nouvelles choses et qui n’auront pas peur de devoir à nouveau repartir de zéro en termes de capacités et pouvoirs. Pour jouer entre amis, l’idéal reste donc de jouer une classe différente afin d’avoir une équipe hétérogène qui pourra s’adapter à toutes les situations en jeu. Imaginez donc : un Titan qui utilise son super Défenseur afin de créer un bouclier de lumière vous protégeant vous et vos alliés, tandis que l’Arcaniste utilise le Chant Solaire pour améliorer ses capacités, lancer des grenades à la pelle et booster la récupérations de ses équipiers pendant que le Chasseur s’occupe de faire le ménage. Evidemment on ne pourra pas forcément recréer ce genre de scène facilement, mais cela donne un aperçu de la complémentarité des classes entre elles.
En dehors des caractéristiques propres à chaque classe, le gameplay de base lui, ne changera pas. Dans les faits, ce dernier ne fait pas dans l’originalité mais après tout, pourquoi tenter d’innover en risquant le carton rouge quand on peut faire efficace sans pour autant tomber dans la pauvreté ? Destiny se prend donc en main très facilement, surtout lorsque l’on a déjà pris en main plusieurs FPS sur consoles. La fluidité du jeu étant exemplaire, on peut donc alors courir et effectuer des doubles sauts dans tous les sens pour prendre ses adversaires par surprise. On peut en effet parler d’un véritable plaisir de jeu, vous savez, ce plaisir que l’on prenait sur des FPS cultes tels que Perfect Dark ou encore la trilogie des TimeSplitters. C’est une denrée rare dans le jeu-vidéo de nos jours et on ne peut donc que souligner cet aspect, surtout quand il permet à des joueurs littéralement allergiques aux jeux de shoot à la première personne de prendre leur pied en jouant à Destiny.
De la lumière, naîtra le vrai pouvoir.
Malgré tout le plaisir que l’on pourra prendre avec le jeu, il arrive qu’au début on ressente un léger sentiment de frustration, comme si l’on tournait en rond et que le jeu ne tenait pas vraiment ses promesses. Pouvoirs et capacités sympathiques mais sans plus, équipement pas franchement exceptionnel, peu de possibilité de customisation lors de la création du personnage… Mais avec le temps, cette sensation s’estompera vite, puisqu’une fois le niveau 15 atteint, on redécouvre presque le jeu. Destiny se dévoile véritablement à partir de ce moment là, permettant au joueur de s’émanciper de certaines restrictions. On accède enfin à la deuxième doctrine de notre Gardien, les équipements deviennent enfin intéressants et l’on nous promet même de nouveaux éléments de personnalisation pour notre avatars et les prochains auxquels on donnera naissance. Si atteindre le niveau 15 marque une avancée notable dans le jeu, c’est véritablement l’arrivée au niveau 20 et plus qui ouvrira les portes au plein potentiel du jeu. De nouvelles missions seront disponibles, des assauts dont on ne soupçonnait pas l’existence jusque là font leur apparition et si l’on souhaite aller au delà du niveau 20, il faudra s’équiper d’items possédant un nombre de points de lumière total assez élevé pour gravir les échelons jusqu’au niveau 30. Cela demandera une certaine implication au joueur car il s’agira de naviguer entre les assauts, les missions épiques et l’épreuve pour obtenir la tenue parfaite.
Cela contribue grandement au côté addictif du titre, qui l’était déjà dans une certaine mesure mais qui prend désormais tout son sens maintenant qu’il faut s’équiper des meilleurs objets pour triompher des adversaires les plus puissants de la galaxie. La durée de vie déjà sympathique pour un FPS se voit atteindre des sommets et si l’on prend en compte que le but du jeu reste d’avoir un personnage de chaque classe monté au niveau maximum avec toutes les capacités de débloquées, la replay value est alors plutôt élevée. On ne niera pas le fait que cela pourra être répétitif à force, mais avec des amis le fun est tellement présent qu’on oublie bien vite ce petit détail. La possibilité de loot à la fin de chaque partie, que ce soit en mission, en assaut ou même en PvP, relance l’intérêt du jeu une fois arrivé à un certain niveau, car tandis qu’on pourra être tenté d’arrêter de jouer car on aurait atteint un niveau assez élevé, l’envie de récupérer le meilleur équipement possible prendra alors le pas. On se prend alors à enchaîner les parties en espérant en ressortir avec un bel objet en guise de récompense ou alors avec un engramme (objet à la rareté aléatoire, qu’il faudra faire décrypter à la tour contre quelques Lumen). Sachant que les items peu commun, rares, légendaires et exotiques peuvent s’améliorer avec l’expérience gagnée, on vous laisse imaginer le travail nécessaire afin d’obtenir le gardien parfait.
Destiny, le FPS qui voulait être un MMO
La dimension MMO de Destiny s’illustre une fois de plus par la présence d’événements spéciaux dont Bungie nous avait mystérieusement parlé. Ainsi, durant la période de test du jeu c’est le mode Défense qui était à l’honneur à l’Epreuve, une mode dans lequel il fallait prendre possession des sondes et les protéger jusqu’à ce que notre spectre les transmette à notre base. Si dans le cas contraire, l’équipe adversaire prenait le contrôle de la sonde, il suffisait de la détruire pour gagner des points. On peut donc s’attendre à d’autres surprises du genre, sans oublier les raids qui eux se jouent en Escouades de 6 joueurs, soulignant le challenge proposé par la mission en question. Avec du contenu renouvelé régulièrement, le jeu s’assure un bel avenir auprès de la communauté des joueurs. D’ailleurs, deux extensions sont d’ores et déjà prévues. Si l’on aurait tendance à pester contre l’apparition aussi imminente de contenu additionnel, on attendra d’en savoir plus sur le contenu car il se pourrait fort que les extensions permettent au jeu de provoquer un engouement presque perpétuel chez les amateurs.
Si la co-opération est mise en avant dans Destiny, n’oublions pas que le PvP est bel et bien présent sous le nom de l’Epreuve. Les modes de jeu sont peu nombreux (au nombre de 4 à l’heure où l’on écrit ces lignes) et l’originalité n’est pas tellement de mise, cela dit ils redoublent d’efficacité et c’est donc avec plaisir que l’on revient dessus car on se prend vite au jeu. Un peu déséquilibré au premier abord, le titre reste relativement juste dans l’ensemble et tout joueur disposant d’un avatar niveau 13 pourra, avec un peu de skill, tenir tête à plus fort que lui. En effet, Destiny laisse sa chance aux joueurs novices grâce à la possibilité de loot en fin de match, et ce, quel que soit le classement, sans oublier l’expérience gagnée facilement grâce aux contrats. En revanche, aucune trace d’un mode multijoueur en écran splitté… Si de nos jours on a plus tendance à jouer en ligne qu’avec un ami à nos côtés, un jeu autant axé sur le multijoueur et la coopération aurait pris tout son sens si il avait pu s’apprécier avec un mode 2 à 4 joueurs en écran splitté, autant en co-opération qu’en PvP.
Si Destiny se veut le fils prodigue d’un FPS et d’un MMO digne de ce nom, force est de constater que ce dernier point aurait pu être un peu plus approfondi. Par exemple les interactions entre joueurs sont vraiment très limitées (même si il faut avouer qu’effectuer une petite danse avec les membres de son escouade après avoir terminé un assaut bien musclé reste vraiment sympathique) et il sera impossible de communiquer autrement que par la voix. La Tour, étant symbolisée comme le lieu social par excellence du jeu se révèle trop restreinte en termes de possibilités et d’espace visitable. On aurait apprécié y trouver plus de vie, plus de zones à voir et pourquoi pas quelques mini-jeux afin de passer le temps entre quelques parties musclées. Ainsi Destiny relève plus du FPS à forte influence RPG, dont le rapprochement avec Borderlands se fera sans difficulté bien que ce dernier se déroule dans un monde ouvert à contrario du jeu de Bungie : On navigue donc entre les différentes planètes à l’aide d’une map ce qui implique des temps de chargements parfois très longs. Heureusement qu’il est possible d’aller dans le menu d’options afin de changer l’équipement de notre personnage, cela permet de faire passer un peu mieux la pilule. Néanmoins, le jeu est assez bien fait pour fédérer la communauté et forcer les joueurs à partager et jouer ensemble ce qui rattrape l’aspect massivement multijoueur un peu laissé de côté. Après tout, la licence étant là pour les dix prochaines années à venir, on peut facilement imaginer que le prochain opus, ou les futures mises à jour et extensions, permettront de développer ce point précis afin de faire de Destiny la révolution qu’on nous avait annoncé. En attendant, à défaut d’être une véritable évolution à la croisée des genres, on est sans aucun doute en présence d’un must have.
Buckaroo
17 septembre 2014 at 12 h 46 minAllez, autant le dire tout de suite je ne suis pas du tout d’accord avec votre note.
Je comprends l’approche « casual » de votre test car c’est visiblement aussi le public cible visé par Bungie et Activision pour Destiny, mais faire l’impasse sur faiblesses de ce titre est dommage.
J’ai essoré Destiny, l’ai parcouru de fonds en combles pour lui donner une chance de me convaincre de sa profondeur et suis pourtant resté sur ma faim (comme nombre de gamers)…
En moins d’une semaine je pense en avoir fait le tour et ce ne sont pas les différents events « bouche-trou » qui me convaincront d’avoir devant moi un chef d’oeuvre indispensable…
C’est un bon jeu, bien réalisé qui a mon sens mérite 7/10.
Allez, les goûts et les couleurs…
Jocrash
17 septembre 2014 at 13 h 00 min6/10
Beaucoup de déception pour ma part, même si j’apprécie le jeu.
Scénario plus qu’absent. Rien qu’avec le background expliqué en début de jeu, on connait la fin.
Une fois le solo terminé, le côté PVE se résume à faire et refaire les même mission que celle du solo.
Le PVP pas trop mal, mais trop de déséquilibre pour en profiter.
Pseudo-ajout de contenu : Un seul et unique Raid.
Le côté FPS, RAS
Le côté MMO, c’est une blague. Les seules caractéristiques que l’on choisit sont des réductions de cooldowns sur nos grenades, supers ou coup de poing.
Les stats général sont désactivés en PVP. Tout le monde au même niveau, rien à voir avec les MMO donc.
Pour moi le jeu à une bonne base, mais les dév’ se sont pas allés au bout. J’attend de voir s’ils vont faire quelques modif’.
Pour le moment je ne me suis pas encore lassé, donc j’y retourne. W&S
ThePapyGeek
18 septembre 2014 at 9 h 55 minPareil hélas. Le jeu me saoule déjà j’avoue. Citons aussi les instabilités des serveurs aux heures de pointe (agaçant au possible) et une IA au QI d’huitre parfois… Il faut aussi un temps de dingue pour depasser le level 20… Bon okay ca se merite mais faire et refaire les maps jusqu’a l’overdose merci pas pour moi.