Une merveille artistique et sonore ?
Les œuvres Cyberpunk ne manquent absolument pas dans le paysage vidéoludique. On pourrait bien évidemment en citer un certain nombre, dont Observer ou encore la licence Deux Ex. Et si dans ces deux derniers exemples, nous avons surtout le droit à une atmosphère très dark et pesante, le studio CD Projekt RED tombe t-il dans le déjà vu ou apporte t-il leur propre réflexion sur le genre ? A dire vrai, la réponse semble plutôt limpide et cela dès les premières heures de jeu.
Cyberpunk 2077 arrive à osciller entre ambiance très pesante, voire sombre, et monde tout de même édulcoré, saturé d’informations et de couleurs. En effet, il suffit de se promener dans les quartiers les plus commerçants de Night City pour se retrouver inondé de panneaux publicitaires aux couleurs flashy et aux lumières néons. Ça pète littéralement aux yeux, et c’est ce qui fait le charme et l’attrait du monde de Cyberpunk 2077. Par ailleurs, la ville regorge de quartiers plus sombres et malfamés. Sans pour autant tomber dans le très dark, à la manière d’Observer qui plonge quant à lui dans une atmosphère glauque. Dans les lieux mentionnés précédemment, on sent bien que la misère étrangle les consciences. Elle est dépeinte sur les visages mais aussi sur les environnements de ces zones ainsi que sur les différents groupes de population les occupants. Les personnages flânent sans but dans les rues, jonchées d’objets et les murs pleins de graffitis. C’est tout bonnement très réaliste tout en ayant cette pincée de futurisme propre au genre. Sur ce point, on peut dire que les développeurs de CD Projekt RED ont fourni un travail colossal : les environnements changent et ont leur propre identité, les rues fourmillent de détails et d’objets, le monde est plutôt vivant et stimulant. Bien entendu, certains bugs se glissent dans ce tableau (nous y reviendrons) mais il faut rendre à César ce qui est à César : il y a là un travail réellement intéressant quant au level design. D’ailleurs, on notera également une oscillation entre modernisme et futurisme, un côté aussi bien occidental qu’oriental pour certaines zones. Le mélange est fameux et se combine parfaitement. Mention spéciale au bar Afterlife (image ci-dessous) dont le structure n’est pas sans rappeler une fameuse peinture « Nighthawks » d’Edward Hopper.
Du côté de la bande sonore, le tout profite d’un rendu assez réaliste avec des notes et accents futuristes. On est loin d’entendre les voitures volantes vrombissantes dans les airs mais en explorant certains quartiers et zones, on se plaît à découvrir une ambiance très cyberpunk dans nos oreilles. On notera également les pistes musicales plutôt électro, voire synthwave, avec des sons très particuliers. Là, où ça fonctionne vraiment bien, c’est lors des affrontements armées car le rythme est réellement prenant et la musique très imposante dans les oreilles afin de stimuler le joueur/joueuse. On sent donc la volonté des développeurs de coller réellement à ce genre si particulier, et c’est réalisé avec justesse. Malheureusement, aucune de ces pistes musicales ne restera dans les annales de notre côté et n’arrive tout de même pas à la cheville du main theme de The Witcher 3, selon nous. Dommage car CD Projekt RED a su briller par le passé sur ce point.
De ce fait, au regard des différents environnements et à la pluralité des ambiances proposées, on se rend bien compte que les développeurs ont voulu apporter leur propre vision d’un univers cyberpunk. Et si les premiers trailers nous donnaient déjà très envie de vivre à Night City, le travail réalisé sur la direction artistique et la bande originale parvient à nous plonger à merveille dans ce monde futuriste et pourtant si proche de nous, une fois la manette en main. Si les bugs ne se font pas trop présents, cassant alors le sentiment d’immersion…
HiroshimaCC
3 janvier 2021 at 16 h 40 min20-25h en ligne droite, courte durée de vie ??? Combien de jeux ces dernières années propose une durée de vie supérieure à 10-15h en ligne droite ? Et personne n’achète un open world comme The Witcher, Cyberpunk ou Assassin’s Creed pour faire l’histoire « en ligne droite ».
Et le rendu graphique en dessous des attentes faudrait préciser les attentes car sur un PC gonflé le jeu est magnifique, le rendu des lumières en RTX est simplement inégalé aujourd’hui. Alors oui comme Crysis en son temps c’est pas pour tout le monde.
Helion
3 janvier 2021 at 18 h 59 minEncore une fois je ne comprend pas les « moins », à par les bugs playstanoob 4 et One x boule… c’est soit faux, soit du domaine subjectif. ()
« Une courte durée de vie (20-25 heures en ligne droite) »
j’en suis à 96h sans terminer et je n’ai pas fait toutes les quêtes secondaire, que 27% de succès
« Un rendu graphique clairement en dessous des attentes »
Comment on peut écrire ça alors que le rendu final est meilleur que la demo de 2018 ?
https://www.youtube.com/watch?v=FW7yY_UymU0
« Présence de quêtes et activités annexes assez convenues pour du remplissage »
« Une sur-représentation de certaines thématiques »
« Une bande sonore juste mais ne restera pas dans les annales »
« Les parcours de vie ne changent pas assez le scénario »
Subjectif et préférence personnel qui n’est donc pas à mentionner dans une comparaison +/- objectif…
Sinis
4 janvier 2021 at 10 h 10 minEn même temps vouloir faire un jeu programmé pour rendu rtx avec synchronisation labiale multilingue. Avec un environnement du building a 360°etc sur une ps4… y’a pas que les programmeurs qui sont un peu cons…les joueurs qui croient au père noël le sont aussi. A quand skyrim sur gameboy…
Capablanca
6 janvier 2021 at 23 h 33 min« Une courte durée de vie (20-25 heures en ligne droite) »
vraiment du n’importe quoi, 80% des jeux n’arrivent même pas a ses chiffres là!
Et Fallout New Vegas c’était à peine 5h de quêtes principales, mais peu importe, le 75% c’était des quêtes annexes de qualitées !
Et pas une seule référence à la IA catastrophique des ennemis, des PJN, du Traffic, etc…