Le cyberpunk vu par CD Projekt RED
Ce qui nous a surtout marqué dans Cyberpunk 2077 est le déploiement du lore à chaque regard que l’on peut porter dans les zones. En effet, le monde de Night City fourmille littéralement d’objets en tous genres et de diverses thématiques. Si la sexualité est belle et bien représentée (nous y reviendrons), ce sont également d’autres thématiques que l’on peut percevoir dans le lore même : la misère, la différence entre les classes sociales, la violence, la drogue etc. Bien entendu, nous ne pourrions oublier de parler de l’aspect futuriste du soft avec tous les implants cybernétiques que l’on perçoit chez soi et chez autrui : vous n’êtes pas sans savoir que nous pouvons très bien aller voir un Charcudoc afin d’acheter des implants de haute technologie en moyennant des Eddies. Des yeux aux jambes, tout est modifiable à tout moment… à condition d’avoir de l’argent. Par ailleurs, même les PNJ profitent de cet aspect : certains à outrance, comme les Cyborgs, et d’autres plus discrets. On se retrouve donc face à un melting-pot tout droit venu des années 2077. C’est aussi bien amené que bien traité tout au long de l’aventure. Il n’y pas à dire, malgré les divers bugs, le lore de Cyberpunk 2077 est vraiment intéressant à parcourir et révèle parfois quelques surprises, bien que l’on puisse tout de même tomber sur des représentations plus convenues quant à certaines thématiques. En soi, on vit réellement l’aventure via son atmosphère globale, et c’est cela qui nous a davantage pris aux tripes.
CD Projekt Red a fait le pari de représenter de nombreuses questions sociétaires actuelles dans Cyberpunk 2077. Si nous passons sur la thématique de la violence ou même la présence de diverses drogues dans le soft, une autre nous semble plus intéressante à aborder. Parmi elles, la question de la sexualité, de l’homosexualité et du transgenre. On n’est pas sans vous rappeler qu’il est tout à fait possible de personnaliser un V transgenre dès le début de l’aventure, via le système de personnalisation permettant de choisir jusqu’à la dimension du sexe masculin de notre personnage. D’un point de vue vestimentaire, c’est tout aussi respecté car vous pouvez tout aussi bien équiper des vêtements de femme à un homme qu’inversement. D’ailleurs, au fil de l’aventure, vous rencontrerez des PNJ haut en couleurs, dont l’orientation sexuelle n’est pas franchement divulguée mais compréhensible au fil de la discussion. De ce fait, les thématiques LGBTQ+ intégrées dans Cyberpunk 2077 sont tout à fait justes au vu de notre société actuelle mais sont abordées d’une manière plus frontale que dans Life is Strange/Tell me Why par exemple.
En effet, ce qui a pu nous déranger par moments est la sur-représentation de la sexualité dans Cyberpunk 2077. Que ce soit via les objets sexuels que l’on peut ramasser à tout moment dans les rues ou bien par les affiches publicitaires et certaines lignes de dialogue, on se retrouve avec beaucoup trop de mentions liées au sexe et à la sexualité en général. Le ton, sur ce point, oscille d’ailleurs entre véritablement trash (utilisation d’un godemichet en tant qu’arme) et plutôt mignon (on pense notamment à la relation de Jackie Welles avec l’un des PNJ), bien que le premier côté prenne souvent le dessus. On comprend tout à fait la volonté du studio de développement de vouloir représenter un monde mature, voire libéré de préjugés pour marquer l’évolution des mœurs en 2077 mais les choses auraient pu être amenées de façon un peu plus légère certaines fois et cela n’aurait pas fait de mal. Alors, oui on vous voit venir, effectivement The Witcher 3: Wild Hunt comporte lui-aussi son lot de scènes de sexe entre Geralt et ses partenaires féminins mais ce n’est pas représenté à outrance non plus ni présent dans le lore même du jeu de façon répété. Les cinématiques de ces séquences sont d’ailleurs très courtes et ne montrent rien. Autant dire que si à notre époque, nos parents refusaient de nous laisser jouer à GTA San Andreas, ils répondront probablement aussi par la négative pour un jeune adolescent voulant approcher Cyberpunk 2077 et ils auront raison de le faire. Pour rappel, le titre est sous PEGI 18. Une nomination tout à fait juste.
HiroshimaCC
3 janvier 2021 at 16 h 40 min20-25h en ligne droite, courte durée de vie ??? Combien de jeux ces dernières années propose une durée de vie supérieure à 10-15h en ligne droite ? Et personne n’achète un open world comme The Witcher, Cyberpunk ou Assassin’s Creed pour faire l’histoire « en ligne droite ».
Et le rendu graphique en dessous des attentes faudrait préciser les attentes car sur un PC gonflé le jeu est magnifique, le rendu des lumières en RTX est simplement inégalé aujourd’hui. Alors oui comme Crysis en son temps c’est pas pour tout le monde.
Helion
3 janvier 2021 at 18 h 59 minEncore une fois je ne comprend pas les « moins », à par les bugs playstanoob 4 et One x boule… c’est soit faux, soit du domaine subjectif. ()
« Une courte durée de vie (20-25 heures en ligne droite) »
j’en suis à 96h sans terminer et je n’ai pas fait toutes les quêtes secondaire, que 27% de succès
« Un rendu graphique clairement en dessous des attentes »
Comment on peut écrire ça alors que le rendu final est meilleur que la demo de 2018 ?
https://www.youtube.com/watch?v=FW7yY_UymU0
« Présence de quêtes et activités annexes assez convenues pour du remplissage »
« Une sur-représentation de certaines thématiques »
« Une bande sonore juste mais ne restera pas dans les annales »
« Les parcours de vie ne changent pas assez le scénario »
Subjectif et préférence personnel qui n’est donc pas à mentionner dans une comparaison +/- objectif…
Sinis
4 janvier 2021 at 10 h 10 minEn même temps vouloir faire un jeu programmé pour rendu rtx avec synchronisation labiale multilingue. Avec un environnement du building a 360°etc sur une ps4… y’a pas que les programmeurs qui sont un peu cons…les joueurs qui croient au père noël le sont aussi. A quand skyrim sur gameboy…
Capablanca
6 janvier 2021 at 23 h 33 min« Une courte durée de vie (20-25 heures en ligne droite) »
vraiment du n’importe quoi, 80% des jeux n’arrivent même pas a ses chiffres là!
Et Fallout New Vegas c’était à peine 5h de quêtes principales, mais peu importe, le 75% c’était des quêtes annexes de qualitées !
Et pas une seule référence à la IA catastrophique des ennemis, des PJN, du Traffic, etc…