TEST | Cyberpunk 2077 – Trop proche du soleil, à s’en brûler les ailes

Cela faisait des années et des années que les joueurs et les joueuses l’attendaient : le nouveau titre de CD Projekt RED, studio de développement polonais connu pour les jeux The Witcher, Cyberpunk 2077 est désormais disponible sur consoles et PC. Pendant toutes ces années, la stratégie marketing de CD Projekt RED a semblé marcher tant les différentes vidéos et trailers ont su faire leur petit effet sur la communauté dès leur mise en ligne. On rêvait déjà tous de rencontrer Keanu Reeves alias Johnny Silverhand ou bien de devenir le Samurai du futur. Or, depuis la sortie officielle du titre, le soft ne cesse d’être sur le devant de la scène des actualités : remboursement de la part de Sony, retiré des stores en ligne, des mises à jour à tout va… Les premiers retours de la presse spécialisée étant plutôt bons mais dénotant des problèmes majeurs expérimentés également par les joueurs et les joueuses dès décembre 2020, la rédaction a voulu faire la lumière sur l’affaire Cyberpunk 2077.  Nous avons tenu à nous faire notre propre opinion et c’est à plusieurs que nous vous dévoilons nos impressions selon diverses expériences et versions du jeu appréhendées. 

Test réalisé sur PS4 Pro/PS5 grâce à une copie numérique fournie par l’éditeur et 3 versions commerciales achetées par les rédacteurs. Un article rédigé collectivement : Junan (PS5), Gorgutz (PC), JBR (PC), Psychedelic (PS4 Pro/PS5).

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« Wake the F*** up, Samourai (…) »

1 – La Nomade attitude

Le soleil est à son zénith. Nulle âme qui vive aux alentours. Des étendues désertiques à perte de vue. Et ma put*in de bécane qui me lâche. Après des heures à pousser cette carcasse sur roues, je trouve un mécano’ bizarre. « Enfin, je touche bientôt à mon but… si je parviens à me barrer d’ici » me suis-je dit à ce moment là.

Un dernier regard dans le miroir me rappelle mon passé puisque j’ai encore le badge de mon ancien clan sur la veste. « Ça n’a plus rien a faire là, b*rdel ». Ni une ni deux, je l’arrache de ma poitrine avec violence pour me retourner vers le mécanicien pour voir s’il arrive à régler le problème de la caisse. Heureusement que je le pousse un peu à s’activer sinon je passais la nuit ici. Sur le point de partir, je me paye la visite du shérif qui est là pour fanfaronner et faire le coq. « T’as pas mieux a faire, mon grand, vraiment ?! Pff, tous les mêmes ! » pensais-je.

Une fois libéré de ces deux ploucs, je m’arrache sur la route, l’accélérateur appuyé à fond. Direction : une caravane miteuse pour un contrat tout aussi douteux. « Rapporter un colis à un endroit ? Ouais ça peut le faire. Mais les ennuis sont jamais très loin. J’ai toujours la poisse » me disais-je en arrivant au point de rendez-vous. Dedans, m’attends un grand gaillard avec une coupe de samouraï et des airs latinos. Jackie Welles. Étrange type. « Avec ces gars-là, il vaut mieux pas faire le malin » me rappelais-je, en me remémorant le passé, alors qu’il me briefait sur le contrat.

Je n’ai pas le temps de me poser que nous voilà de nouveau sur la route. Jackie Welles nous conduit à la frontière pour rejoindre le point de rendez-vous. Me tendant les papiers pour le contrôle, Jackie semble très nerveux et ça me met la pression. « Allez, c’est moi qui me paye l’interrogatoire de rigueur et qui prend les risques à sa place ! » m’énervais-je intérieurement, sans montrer mon anxiété. Après plusieurs minutes de parlotte réglementaire, me voilà de nouveau dans la voiture faisant route vers Night City. « Enfin ! Mon rêve est à portée de main. Refaire ma vie et devenir un mercenaire dans cette ville, loin des Badlands… »

Alors que je continuais à rêvasser, les alarmes sonnent soudainement de façon assourdissante et nous voilà pris en chasse par les autorités dans une course folle, rythmée par les accélérations de Jackie au volant et les tirs de mon cracheur ! « Quelle vie p*tain ! Mais tout ça pour quoi au final ? Qu’est ce qu’on transporte dans ce coffre ? Pourquoi tant d’emmerdes ? » Une fois à l’abri et son speech passé, Jackie décide de regarder le contenu du colis et on y découvre… un iguane. « Un iguane, b*rdel. Un put*in de lézard ! Sans rire ?! » Mais bon… Night City nous ouvre grand ses bras maintenant. A moi et mon frère d’armes, Jackie.