Test Chariot

Disponible depuis un mois sur Xbox One, le jeu de plateformes et réflexion Chariot vient de s’offrir une sortie sur PlayStation 4. Affiché à 14,99€ (10,49€ pour les abonnés PS+) et développé par les québécois de Frima Studio, Chariot est un jeu clairement orienté coop local… mais jouable tout de même en solo. Reste donc à savoir ce que nous réserve ce titre indé salué par la critique lors de sa sortie sur le store Xbox. Réponse dans le test qui suit.

Il était une fois, dans un royaume lointain…

…une jeune Princesse chargée d’amener la dépouille de son défunt père – et Roi – jusqu’à sa dernière demeure : une sépulture à l’image de la splendeur de l’homme qu’il était, mais surtout digne des exigences d’un Roi capricieux. La princesse devra donc trimbaler l’encombrant chariot servant à transporter les restes du Roi à travers divers labyrinthes souterrains, et trouver enfin cette fameuse sépulture.

Heureusement, l’héroïne pourra équiper son chariot à roulettes de plusieurs éléments afin de le rendre toujours plus maniable, mais surtout adapté aux différents obstacles rencontrés. Aussi, son fiancé pourra lui porter main forte, et ce, à travers un mode coop local tellement réussi qu’il finit par faire de l’ombre à l’aventure solo.

Un Chariot pas si discret

Si la Princesse fait à première vue figure d’héroïne, les premières minutes de jeu ne laissent plus aucun doute quant à la réelle identité du personnage principal du jeu : le Chariot ! En effet, si ce dernier ne peut avancer sans l’aide de la Princesse (et de son fiancé), sa physique ainsi que l’âme qui l’habite font de lui l’essence même du titre.

Il faut dire que si le Chariot peut sembler encombrant et difficilement maniable, car trop lourd pour les petits bras de la Princesse, l’avancée dans l’aventure ne peut se faire sans lui, tant il servira à franchir nombre d’obstacles. D’ailleurs, mention spéciale au travail réalisé sur la physique du Chariot et donc sur l’impression de poids/lourdeur de l’objet qui en découle.

Si le gameplay tourne autour du lien Princess-Chariot, symbolisé par ailleurs par la corde qui relie les deux « protagonistes », l’essence du jeu réside également dans… l’âme qui habite le chariot. En effet, ce Roi imbus de lui-même – dont la personnalité fait qu’on aimerait qu’il se taise par moment – apporte du cachet et une pointe d’humour non négligeable.

Chariot, c’est mieux à deux

Orientée clairement coopératif, l’aventure de Chariot peut également se terminer en solo bien que cette dernière pourra vous sembler lassante sur la durée. En effet, force est de constater que c’est avec un autre joueur à vos côtés que vous apprécierez réellement le jeu. D’ailleurs, certains pourront regretter l’absence de mode en ligne, même si l’arrivée récente du Share Play pourra combler ce manque.

Pour faire simple, Chariot est un jeu qui vous semblera sympathique en solo jusqu’au moment où la lassitude vous guettera. Il sera alors temps pour vous d’y jouer à deux en co-op, pour réellement apprécier ce Chariot sur la durée.

Verdict : 7,5/10

Bien que Chariot reste un jeu plaisant en solo grâce à un gameplay aux petits oignons, c’est surtout en co-op qu’il sera possible d’en profiter pleinement. Doté de graphismes et d’une bande son quelconques, Chariot n’est pas pour autant dénué de charme et risque bien de surprendre de nombreux joueurs. Notez que grâce à ses 25 niveaux plutôt vastes, la durée de vie de Chariot est plus qu’appréciable.