L’émulateur Yuzu doit fermer ses portes après un procès intenté à son encontre par Nintendo.
Tropic Haze, le développeur de l’émulateur Nintendo Switch Yuzu, a conclu un accord avec Nintendo pour régler le procès intenté à son encontre en acceptant de payer 2,4 millions de dollars de dommages et intérêts à la firme. Nintendo avait poursuivi Tropic Haze, accusant Yuzu de faciliter le piratage à grande échelle et accusant l’émulateur d’avoir facilité plus d’un million et demie de piratage de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom avant sa sortie officielle en Mai de l’année dernière.
Selon cet accord, Tropic Haze et ses membres sont interdits de créer de nouveaux logiciels contournant la protection technique de Nintendo. De plus, Tropic Haze doit abandonner tous les domaines Web et les informations liées à Yuzu sous peine de nouvelles sanctions.
Cependant, et comme souvent dans des cas similaires, de petits malins déclarent avoir récupéré ce qui s’apparente au code source de Yuzu, sans doute pour reproduire des copies ici et là sur internet.
Hello internet! 👋 pic.twitter.com/DXmbdrGGAr
— 🇵🇹Ninja Dynamics☀️🌴🍹 (@ninjadynamics) March 4, 2024
Certains pourraient voir cela comme une victoire pour la protection des droits d’auteur, tandis que d’autres pourraient être déçus de perdre l’accès à des jeux piratés. Cependant, cela soulève des questions plus larges sur la réglementation de l’utilisation des émulateurs qui sont bien souvent, le seul moyen d’accès à des jeux qui ne sont plus commercialisés.
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