Déjà disponible depuis le début de l’année au pays du soleil levant, Yakuza: Like a Dragon s’apprête à débarquer chez nous dès le mois prochain sur PC, Xbox One et PlayStation 4 – le 10 novembre très précisément. Déjà acclamé par la critique nippone et les quelques fans d’import ayant pu s’y essayer, SEGA nous offre l’occasion d’obtenir un avant-goût à notre tour. Découvrez nos premières impressions après ces quelques heures passées avec la nouvelle production de Ryu Ga Gotoku Studio.
Preview réalisée sur PC grâce à une copie numérique envoyée par l’éditeur
Yokohama, ça vous gagne !
Après avoir passé 15 ans dans la peau de Kiryu Kazuma, les fans de la série s’apprêtent à découvrir un tout nouveau personnage en la personne de Kasuga Ichiban. Ancien taulard après avoir pris sur lui un meurtre dont il n’était pas coupable (tiens donc !), Kasuga est libre 18 années plus tard pour découvrir que son nom a été pratiquement oublié par les membres de son ancien clan : la famille Arakawa. Vont s’enchainer tout un tas de péripéties pour notre héros qui devra résoudre le mystère autour de ce fameux meurtre pour lequel il a trinqué à la place d’un autre. Afin d’éviter tout spoiler, nous ne nous attarderons pas sur les éléments scénaristiques que la preview dévoile (même si rien ne vous empêche d’aller voir quelques walkthrough déjà disponibles sur internet).
Cependant, il sera bon de noter que ce Yakuza: Like a Dragon quitte Tokyo et son quartier fictif de Kamurocho pour celui de Yokohama. Même si les précédents opus nous envoyaient dans quelques lieux différents (Osaka, Okinawa, Hiroshima), l’intrigue et la vie de Kiryu Kazuma restaient essentiellement basées sur Tokyo. Ainsi, une nouvelle ville et un nouveau quartier à explorer sont un bol d’air frais. Yokohama fût déjà évoquée dans d’autres volets de la saga (Yakuza et Yakuza 3 notamment), mais s’avère être visitable pour la toute première fois. Comme à son habitude, si le nom de la ville est bel et bien réel, le quartier, lui, ne l’est pas. Toutefois, Isezaki Ijincho s’inspire fortement de Isezakichō, tout comme Kamurochô s’inspirait de Kabukichō.
Comme toujours dans Yakuza, la ville contient son petit lot d’activités annexes et de personnages décalés. Quêtes secondaires, salles d’arcades, karaoké, armureries, restaurants et autres. Vous aurez de quoi vous perdre quelques heures en plus de la trame principale. Tournant sur le Dragon Engine, moteur déjà utilisé sur Yakuza Kiwami 2, Yakuza 6 et Judgement, Yakuza: Like a Dragon embarque avec lui tous les atouts déjà développés par ses prédécesseurs plus quelques nouveautés : attention aux voitures ! Après Judgement, Yakuza: Like a Dragon sera le prochain titre à bénéficier d’un doublage en anglais et de sous-titres multilangues, dont le français !
Mon gang à moi
Pour mener à bien sa mission, Kasuga devra s’allier avec tout un tas de protagonistes, protagonistes qui vous seront fort utiles dans le nouveau système de combat que ce Yakuza: Like a Dragon a souhaité mettre en place. Pour la première fois, la série Yakuza délaisse son système de Beat’em All/Up traditionnel pour des combats au tour par tour, donnant à la saga des allures de RPG un peu loufoque. Pour les besoins de cette preview, nous étions déjà accompagnés de 3 autres membres en plus de Kasuga Ichiban. Comme à son habitude dans la série, les divers malfrats et personnes qui voudront vous chercher des noises apparaîtront sous la forme de petits triangles rouges sur votre mini-map, ou bien avec de petits ronds rouges si vous faites face à eux lors de vos déplacements dans les rues de la ville. Vous pourrez toujours fuir un combat avant que celui-ci s’engage en courant dans la direction opposée, sinon c’est la confrontation !
Quand Toshihiro Nagoshi a fait part de son souhait de transformer son système de combat au tour par tour à la manière d’un RPG, nous sommes tous restés dubitatifs – voire même inquiets. Ne nous mentons pas, même si le système de combat des anciens épisodes s’avérait sympathique, la formule commençait à tourner un peu en rond. On comprend donc mieux le souhait de Nagoshi de vouloir modifier la formule. Et vous savez quoi ? Ça marche. Bien sûr, les premières minutes sont déroutantes mais au final, on s’amuse. Kasuga et les membres de votre groupe ne sont pas en posture statique comme dans un RPG ordinaire. Ils sont en perpétuel mouvement, ce qui dynamise tout de suite plus l’action. Vos adversaires feront de même.
Lorsque vous êtes en combat, une croix directionnelle s’affiche avec les différentes possibilités qui vous sont accordées : frapper avec son arme équipée, prendre une posture défensive, utiliser un sort (oui ! oui ! nous avons bien dit un sort !) ou un objet. Vous devrez jongler avec tout ceci pour mettre aux tapis vos assaillants. À la manière d’un Final Fantasy, les combats sont au tour par tour mais si vous mettez trop de temps à attaquer, un ennemi sera susceptible de vous assener un coup. Tous les protagonistes étant en quasi perpétuel mouvement, il arrive aussi que votre action contre un adversaire soit interrompue par l’un de ses collègues si ce dernier se met au travers de votre route. Comme toujours dans Yakuza, bien que le sujet de base soit borderline, l’humour et l’exagération restent omniprésents. Certains sorts sont d’une débilité assumée, allant même jusqu’à des invocations totalement improbables, mais c’est ça qu’on aime.
Verdict : Enthousiasme conforté
Sans surprise, Yakuza: Like a Dragon s’annonce comme un nouveau hit imminent en cette fin d’année 2020. Pour ceux qui redouteraient la nouvelle approche des combats, oui c’est un parti pris, mais vous auriez tort de bouder le titre pour si peu. D’autant plus que l’on retrouve toute la patte de Yakuza dans son humour et son ton décalé de long en large. Hormis cela, vous serez en terrain conquis à parcourir les rues de Isezaki Ijincho en compagnie de notre nouveau héros Kasuga Ichiban et de son gang de joyeux lurons.
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