Alors que la Gamescom 2017 vient tout juste d’ouvrir ses portes au public, nous nous sommes rendus chez Bethesda (sur leur stand presse, on n’a pas fait le déplacement aux States non plus) pour tester The Evil Within 2. Découvrez de suite nos impressions à chaud dans cette preview.
Cette preview a été réalisée sur PC.
Une salle noire, une dizaine de PC, des chaises de jeu confortables mais surtout une chaleur à en faire pâlir la première Xbox 360. Et soudain, au fond à gauche, une place stratégique juste à côté du radiateur (hallelujah) qui nous a permis de démarrer, en bonnes conditions, une heure pile de jeu sur le nouveau titre produit par le maître de l’horreur Shinji Mikami et développé par ses compagnons de Tango Gameworks. Équipés d’une manette Xbox One, nous avons pu nous essayer aux chapitres 2 et 3 du titre, le tout en 4K. 3 modes de jeu étaient sélectionnables pour cette démo : un mode easy, un mode medium et un mode nightmare. En bonnes petites frappes que nous sommes et avec une fatigue monstrueuse sur le dos, nous avons opté pour le mode medium. De toute manière, vous le comprendrez dans cette preview, le choix de la difficulté ne changeait pas grand chose dans cette démo. Mais entrons dans les détails avec le descriptif de nos aventures.
Dans la famille Castellanos je voudrais…
la fille ! Sebastian Castellanos est de retour 3 ans après les événements paranormaux survenus dans The Evil Within qui l’ont changé à jamais. Alors qu’il croyait sa fille décédée, il apprend qu’elle aurait finalement été enlevée par l’organisation MOBIUS, bien connue des fans du premier épisode. Le chapitre 2 du jeu prend la forme d’une grosse scène d’exposition. Elle est principalement constituée d’un gros couloir avec peu de possibilités (si ce n’est avancer), mais est surtout là pour présenter le contexte de ce deuxième épisode et de comprendre les motivations des personnages. Immédiatement, une amélioration fait mouche : le jeu est significativement plus beau que son prédécesseur, et l’ambiance est évidemment au rendez-vous. Tel Sebastian, le studio semble prendre un peu de maturité, en présentant d’emblée des intrigues et sous-intrigues sympathiques, quitte à sacrifier un peu de liberté de jeu dans ce chapitre. Une scène de poursuite est évidemment de la partie et rappelle les premiers niveaux du premier épisode.
Rising Dead
A la fin du chapitre 2 et après avoir réuni les informations essentielles pour nous lancer dans la quête de notre fille, nous nous lançons (ohlala surprise) dans le chapitre 3. Sebastian sort un peu et permet au joueur de profiter de zones plus ouvertes. Si le début est encore un peu guidé, le jeu va rapidement nous lâcher pour nous laisser dans un quartier de banlieue ravagé par les zombies, qui au contraire d’un Dead Rising (that comparaison foireuse) sont étonnamment peu nombreux. Très tôt, la rencontre faite avec un membre de MOBIUS va nous permettre de détecter la voix de notre fille a l’aide d’un détecteur de communications. D’une pression sur le bouton Y, vous pouvez sortir le détecteur et avoir accès à la distance qui vous sépare de votre fille, mais également d’autres soldats de MOBIUS qui pourraient être encore en vie…ou pas.
Castellanaudary
La zone est assez grande et il est possible de passer par d’innombrables chemins pour rejoindre le signal émis par votre fille. J’ai passé personnellement plus de temps à chercher des objets ou des soldats grâce à leur signaux. Cela permettait de se rendre compte de l’ouverture du niveau (ce n’est pas un open-world néanmoins, simplement de gros terrains de jeu fermés) et de comprendre un élément : oubliez les balles et jouez-là infiltration, c’est plus que conseillé. Comme dans le premier opus, vous êtes rarement épargnés par les créatures qui vous croisent et 2-3 baffes suffisent pour vous tuer. Ma rencontre la plus surprenante reste définitivement cette dame enveloppée de draps, couteau à la main, qui continuait de me courir après sans se soucier du chargeur entier que j’avais vidé dans sa tête. Tout cela alors qu’un assassinat discret au couteau a finalement suffit à en venir à bout. Une fois la femme tuée, un effet est apparu sur l’écran, sonnant la fin de la démo du jeu. Si l’intrigue du titre a l’air intéressante, le gameplay nous a laissé un peu sur notre faim. Bien sûr, ce n’est que le début et d’autres éléments viendront nourrir la formule essayée mais nous n’avons, en-dehors de quelques changements dans la personnalisation du héros, constaté aucune nouvelle fonctionnalité.
Verdict
Après une heure de jeu sur The Evil Within 2 nos impressions sont assez mitigées. D’un côté le jeu est très efficace dans ses mécaniques, tient largement la route graphiquement et pose les bases d’un scénario intriguant. Mais de l’autre, il ne semble (dans ses premiers chapitres en tout cas) pas assez se renouveler. Les niveaux très ouverts sont une très bonne chose et les mécaniques d’infiltration sont enfin utiles (hourra !). Le jeu sera certainement très bon, mais il lui manque un petit truc bien à lui, une bonne idée de gameplay qui ferait de The Evil Within 2 bien plus qu’une simple suite.
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