Prévue pour le 14 septembre prochain, la sortie de The Crew Motorfest approche à grands pas, puisque le jeu sera disponible dans un peu moins de deux mois. 5 ans après la sortie de The Crew 2 et 9 ans après la sortie du premier épisode, la franchise continue de s’étendre tout en proposant une expérience en monde ouvert misant sur l’aspect multijoueur. Mais The Crew Motorfest a bien l’intention d’offrir plus que de simples courses, comme nous avons eu l’occasion de le constater pendant plus de 4 heures, manette en mains.
Preview réalisée au cours d’une session à distance en compagnie d’une démoiste qui nous a encouragé tout du long, malgré nos innombrables sorties de route
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Le Crew du spectacle
Malgré des débuts compliqués, avec notamment des retours plus mitigés qu’escompté à la sortie du premier opus, la franchise The Crew a su s’imposer tout en prouvant qu’Ubisoft sait revêtir plusieurs casquettes. Le modèle du monde ouvert s’adapte finalement plutôt bien aux jeux de course et l’éditeur l’a bien compris. Avec The Crew 2, Ubisoft est parvenu à fédérer une communauté plus solide et renforcer les bases d’un titre qui manquait finalement de substance. Avec la possibilité de piloter plusieurs types de véhicules et en multipliant les activités, la formule est parvenue à trouver un équilibre pertinent.
Un équilibre qui se retrouve assez vite dans The Crew Motorfest, dans lequel on se retrouve propulsé d’une façon assez élégante : au cours de la cinématique d’introduction, certaines des différentes playlists du jeu sont introduites en nous faisant piloter quelques instants afin d’avoir un premier aperçu de ce qui nous attend. Une bonne idée en somme, car en plus de différents styles de courses, le titre d’Ivory Tower sait multiplier les ambiances mais aussi les bolides. Une fois ce tour d’horizon effectué, la route est à nous. Le monde ouvert n’est pas là pour faire joli et c’est tout un festival qui prend place sur l’île d’Oahu à Hawaïï. Si le dépaysement est total, le jeu va miser avant tout sur la pluralité des ambiances offertes par les playlists.
Ce concept porte on ne peut mieux son nom, puisqu’à l’instar de nos meilleures listes de lecture sur notre plateforme de streaming préférée, les Playlists de The Crew Motorfest regroupent chacune plusieurs courses et défis sous une bannière unique qui fera office de thème. Mais il n’est pas seulement question ici de concourir dans des environnements différents : la grande particularité de ce système est avant tout d’imposer certains types de bolides en fonction des playlists, ainsi que des règles spéciales. Tandis que la Playlist Made in Japan nous a demandé de franchir l’arrivée dans les 3 premiers ou encore de remporter un duel au sommet mettant l’accent sur nos performances en drift, celle intitulée Hawaii Scenic Tour mise davantage sur l’exploration en oubliant tout simplement le principe de victoire. Ici, il n’y a ni perdant, ni gagnant. Seulement des pilotes qui profitent des véhicules qui sont mis à disposition pour faire défiler de sublimes paysages, le tout accompagné d’une ambiance estivales des plus rafraîchissantes.
Nous pourrions également évoquer la Playlist Vintage Garage qui nous met au volant de voitures d’une époque que la plupart d’entre nous n’ont pas connu. Pour coller au mieux au thème de cette Playlist, il n’y a pas de GPS ni d’indications sur l’ATH concernant la route à suivre. Un simple cliché en bas à droite de l’écran nous permet de visualiser la route à emprunter. Légèrement déstabilisant sur les premiers instants, c’est sans doute avec ce genre de concepts que The Crew Motorfest saura faire la différence. Exit la pression de la victoire, on replace ici le jeu vidéo au centre de ce qu’il est sensé offrir sous sa forme la plus brute : du pur loisir. Dans le cas présent, les courses sont même accompagnées de panoramas à couper le souffle et d’anecdotes sur l’île (avec même des guides qui nous parleront en langage local pour la Playlist Hawaii Scenic Tour). L’ambiance des Playlists est évidemment renforcée par la présence de musiques toujours dans le thème, tandis que certaines disposent même de filtres visuels, à commencer par Vintage Garage et son grain retro qui nous transporte 50 ans en arrière.
Si la franchise s’est toujours voulue grand public jusque-là, les Playlists vont sans doute permettre d’ouvrir encore plus les horizons de la franchise, en proposant des expériences variées. Pour autant, le nerf de la guerre reste la course et les amateurs de gros bolides ne seront pas en reste avec de nombreux véhicules à débloquer par le biais de défi ou bien à acheter avec la monnaie du jeu, qui s’obtient en remportant des courses ou en complétant des défis. Il sera d’ailleurs toujours possible de personnaliser ses véhicules, tant sur le plan esthétique que sur le plan des performances. Rien de très compliqué cela dit, puisque le menu de personnalisation affiche clairement les gains et pertes de performances sur chaque pièce disponible. N’importe quel novice pourra y trouver son compte, tandis que ceux qui désirent pousser le curseur pourront pousser la porte des paramètres avancés. Rien qui ne permette de se frotter aux poids lourds de la simulation automobile, mais cela devrait leur permettre d’y trouver leur compte.
Reste à voir si le contenu des Playlists permettra de tenir les joueurs en haleine assez longtemps. Leur nombre exact n’a pas encore été confirmé, mais nous avons pu en essayer 5 tout au long de nos 4 heures de jeu. Évidemment, à cela s’ajoutera tout un tas d’activités et défis que l’on trouvera en se baladant sur les nombreuses routes de l’île qui accueille le festival. Cela va de la vitesse maximale à dépasser sur une distance définie ou encore de slaloms à effectuer entre plusieurs indicateurs, tout en marquant un nombre défini de points qui calculeront en temps réel la performance. Tous ces challenges sont récompensés par de l’expérience qui vient gonfler le niveau du joueur. Il ne s’agit là que d’un bref aperçu que nous avons eu, l’essentiel du temps de jeu ayant été consacré à la découverte des différentes Playlists. On ne dirait pas comme ça, mais 4 heures, ça passe vite, surtout dans un titre aussi généreux. Reste aussi la main stage, qui permet notamment d’accéder, via un menu, à l’ensemble des courses des Playlists pour les redécouvrir. Avec de nombreux événements chaque semaine, qui auront des thématiques particulières et mettront différents types de bolides en avant, on ne devrait pas avoir le temps de s’ennuyer dans The Crew Motorsport.
Verdict : En pole position pour la rentrée
The Crew Motorfest sera l’un des jeux de la rentrée à n’en pas douter. Le concept des Playlists propose des sensations grisantes de l’une à l’autre et on ressent l’amour pour l’automobile au sens large des développeurs d’Ivory Tower, qui ont fait le pari d’expériences plus légères au volant de bolides iconiques. Il y en aura pour tous les goûts, avec de la grosse cylindrée au vieux van hippie retro en passant par les deux roues, sans oublier les véhicules permettant de voguer en mer et piloter dans les airs. Explorer cette version réduite de l’île de Oahu sera sans nul doute une belle partie de plaisir, ponctuée par moult activités et défis, sans oublier tout le volet multijoueur que nous n’avons malheureusement pas pu prendre en main durant notre session. Mais il y a peu de chances que cet aspect ne tienne pas ses promesses, alors on a déjà hâte de faire chauffer l’asphalte en crew organisé.
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