Les titres comme Wolfenstein II et The Evil Within 2 auraient pu être les stars de cette Gamescom 2017 du côté de Bethesda. Mais l’éditeur a préféré tout miser sur un jeu qui soufflera bientôt sa sixième bougie. Vous l’aurez compris, il s’agit de Skyrim qui n’avait pas droit à une mais à deux versions sur le salon allemand. Nous avons pu les tester, alors voici notre premier avis.
Tout d’abord, nous sommes retournés en Bordeciel via l’excellente Nintendo Switch. C’est donc directement sur la tablette que nous avons joué, et il faut bien admettre que le rendu fait honneur à ce RPG mythique développé par Bethesda Game Studios. Les graphismes se situent entre la version PS3/Xbox 360 et la Special Edition. Notons tout de même la présence d’aliasing mais globalement, il n’y a pas grand-chose à reprocher au niveau esthétique. Reste à voir s’il en sera de même sur notre téléviseur. Pour ce qui est du contenu, nous profiterons de tout le jeu de base accompagné des extensions. Les nouveautés devraient se résumer à l’équipement à l’effigie de Zelda, que Nintendo avait annoncé plus tôt cette année. Il n’y a pas grand chose de plus à ajouter sur cette version Switch, si ce n’est que ce sera sans doute un plaisir d’emmener le jeu partout avec soi et que les contrôles demeurent très classiques afin de favoriser une prise en main immédiate.
Skyrim comme si vous y étiez (ou presque)
Maintenant, passons à Skyrim VR. C’est donc à l’aide du PlayStation VR que nous pouvons profiter de cette immersion impressionnante sur les terres de la province des Nordiques. Une fois le casque vissé sur notre tête, il devenait possible d’explorer le premier donjon du jeu. Hélas, nous ne pouvions nous balader à notre guise dans ce monde normalement ouvert. En effet, des contraintes assez surprenantes touchaient la version que nous avons eu entre les mains. Déjà, il était impossible de tout simplement marcher pour avancer. Il fallait plutôt presser un bouton qui affichait un marqueur au sol. Une fois placé à l’endroit souhaité, notre avatar se téléportait automatiquement. Une restriction étonnante étant donné que cette feature ne sera pas présente dans le jeu final. La liberté de mouvement sera totale, comme dans le titre de base, et là aussi les extensions seront de la partie. Autre chose à savoir sur cette démo, le système de loot était désactivé ce qui faisait qu’il n’était pas possible de fouiller coffres, urnes ou encore les cadavres. Une fois de plus, cette possibilité sera de la partie une fois le titre disponible dans le commerce.
Quoiqu’il en soit, l’expérience en elle même s’est révélée globalement satisfaisante. Si les graphismes sont très en dessous de la Special Edition (et même moins beaux que ceux de la version PS3), le gameplay permet une immersion immédiate. Nous évoluons à la première personne et, avec un PlayStation Move dans chaque main, nous pouvons taper à l’épée, jeter des sorts ou même utiliser un arc. Pour frapper avec notre lame, il suffit tout simplement de faire le mouvement avec le PS Move. Si cela semble encore manquer de précision par moments, la frappe s’effectue tout de même assez aisément. Pour utiliser la magie, il faut presser la gâchette, viser et relâcher. Enfin, pour planter une flèche entre les deux yeux de nos ennemis, il était nécessaire de faire comme si nos PS Move représentaient l’arc en question et de faire le geste en conséquence. Cette dernière possibilité était la moins évidente à réaliser et il faudra sans doute de la pratique avant d’y parvenir.
Avec un casque audio, l’immersion s’intensifie encore plus et nous plonge vraiment dans l’univers de Skyrim. Lorsqu’une araignée géante tombe du plafond pour nous accueillir, l’effet de surprise et d’effroi est total. C’est pour ces moments que la réalité virtuelle existe. Quoiqu’il en soit, Bethesda semble encore prêt à offrir de beaux jours à son mythique RPG qui n’a pas encore fini de faire parler de lui, au détriment d’un certain The Elder Scrolls 6, qui n’en fini plus de se faire désirer par toute la communauté.
VERDICT
Les déclinaisons ne s’arrêtent plus pour Skyrim et pourtant, le jeu de Bethesda parvient toujours à susciter un engouement non dissimulable. Chaque version possède un avantage qui peut pousser à l’achat. Sur Switch, c’est l’aspect portable qui fait toute la différence, là où l’édition VR nous offre une immersion encore sans précédent en ces terres gelées. Il est vrai, les nouveautés en terme de contenu sont quasiment absentes mais les nouveaux venus comme les fans absolus risquent bien de se retrouver conquis. Au final, nous pouvons dire que le contrat est rempli.
newboy2008
28 août 2017 at 0 h 35 minPas de téléportation dans le jeu final ? Est ce une info officielle ?
walmouss
28 août 2017 at 12 h 00 minL’information nous a été confirmée par les développeurs 🙂
newboy2008
28 août 2017 at 12 h 35 minMerci pour votre réponse, néanmoins d’autres sites d’info font part en effet d’une compatibilité au stick (Dualshock 4), pour le PSMoves c’est prévu mais pas forcément pour le lancement…
D’où ma question