C’est lors d’une bêta privée organisée par Sony que nous avons eu la chance de nous essayer au très attendu Everybody’s Golf, le nouvel opus fêtant le 20ème anniversaire de la saga. Et bien que son nom soit effectivement très (trop ?) basique, le moins que l’on puisse dire est que la licence semble bien partie pour se renouveler… et nous le prouver. Cette preview est donc basée sur cette courte session bêta (qui n’aura duré que deux petits jours en tout et pour tout). Voici ce que nous en avons retenu.
Malheureusement, le test privé organisé par l’éditeur ne concernait « que » la partie en ligne du jeu. Pour autant, c’est un choix que l’on a vite compris, puisque contre toute attente, le Everybody’s Golf nouveau sera en réalité… un MMO. Pas de panique pour autant, rassurez-vous, le jeu peut tout aussi bien se jouer en solo dans son coin. Rien ne vous oblige à concourir contre telle ou telle personne qui se trouve près de vous sur la map du jeu. Bien évidemment, ce sera un réel bonheur pour ceux qui, a contrario, adorent passer du temps à mettre en avant leur côté compétiteur face aux autres joueurs. Pour l’anecdote, le jeu inclut un système de dialogue / de réactions semblable à ce qu’on avait dans le dernier EG (sorti sur PS Vita et PS3). Libre à vous, donc, de faire ami-ami avec vos partenaires de jeu.
Concrètement, le jeu démarre sur la partie Création de personnage. Loin d’être aussi complet que dans une simulation sportive au budget faramineux, l’éditeur qui nous est présenté reste très plaisant à utiliser, et surtout très simple. Ici point de fioritures, on veut créer son perso (homme ou femme, petit ou grand, gros ou maigre, barbu ou non…) et rejoindre le coeur du jeu au plus vite. Ce sera tout de même l’occasion d’apprécier les doublages français qui sont déjà présents, à 3 mois de la sortie de la version finale. Une fois votre golfeur/votre golfeuse prêt(e) à se lancer, les PNJ auront tendance à vous expliquer tous les tenants et aboutissants de ce nouvel Everybody’s Golf. Ce n’est d’ailleurs pas un mal en soi, car même pour nous qui sommes fans de la licence, force est de constater que les changements opérés dans ce tout nouvel opus sont nombreux.
Le golf pour tous !
Premièrement, nous vous le disions un peu plus haut, le jeu ne se base plus sur une succession de menus menant aux différents parcours. Non, ici, la map est grande ouverte. Tous les golfeurs sont donc invités à se balader librement sur cet open-world des plus cocasses. Pour jouer, rien de plus simple, il vous suffira de vous rendre sur le parcours de votre choix, et de lancer la partie. Dans cette bêta nous n’avions accès qu’à 9 trous maximum, mais le jeu final contiendra bien entendu des 18 trous. Le gameplay, lui, ne change pas d’un iota et propose toujours son fameux swing à trois crans si apprécié des fans de cette exclusivité Sony. On appuie une première fois sur Croix pour commencer notre geste, on appuie une seconde fois pour définir la puissance, et enfin une troisième fois pour définir la précision du coup. Si vous n’avez jamais touché à un jeu estampillé Everybody’s Golf, rassurez-vous, le tout est tellement intuitif qu’il ne vous faudra pas plus de quelques minutes pour prendre du plaisir in-game. En parallèle à ça, il est évident qu’un gameplay accessible n’en fait pas pour autant un jeu facile, oh que non ! Les habitués vous le diront : si les premiers championnats sont généralement d’une simplicité déconcertante, la suite est au contraire des plus exigeantes !
Pourtant, et même si le tout semble quasiment identique à 90% à ce à quoi nous avions droit dans les précédents opus, les développeurs ont tout de même tenu à incorporer quelques mécanismes bien sentis. On pense notamment aux points d’expérience que notre club remportera au fur et à mesure de notre progression (chaque coup précis et/ou puissant fera monter votre jauge d’XP). Ses statistiques s’en trouveront améliorées et ce ne sera pas pour nous déplaire. Il en va de même pour les « concours » du putt et/ou du drive le plus long. Chaque coup est en réalité une invitation à faire ressortir le compétiteur qui se cache en vous. Le jeu est enrobé d’un aspect extrêmement gratifiant et l’on est sans cesse en train de vouloir faire mieux. Enfin, notons que concernant les modes de jeu, le segment Guerre de Territoire s’annonce riche en émotions puisque ce mode jouable online scindera les participants en deux équipes de deux couleurs différentes. La première à s’approprier le plus de trous possibles sur un parcours donné remporte la victoire.
Tentons le birdie !
Mais ce n’est pas tout, puisqu’en terme de contenu aussi le jeu aura semble-t-il largement de quoi contenter les joueurs. En effet, pour rester dans cette optique de jeu fun à souhait et kawaii, le titre de Clap Hanz a le bon goût de cacher dans l’open-world des pièces d’or ou encore des cadeaux, que nous prendrons évidemment plaisir à dénicher. Le but étant, là encore, de récompenser nos efforts. Ainsi, nous remporterons régulièrement des bonus et autres vêtements pour notre avatar. De quoi vous démarquer encore un peu plus lorsque vous jouerez en ligne. Il est d’ailleurs à noter que le jeu final (qui sortira dans 90 jours maintenant) proposera du mutlijoueur jusqu’à 4 en local, et en nombre illimité online. Nous avons hâte de voir ça. D’autant qu’on nous promet également des courses de voiturettes, et des activités reposantes telles que la pêche à la ligne. Quand on vous dit que le jeu ne se prend pas au sérieux… Pour couronner le tout, ce nouvel Everybody’s Golf est déjà disponible en précommande à 39,99€. Autant dire que le rapport qualité-prix devrait être plus que correct.
Verdict
Bien que le jeu soit encore en phase de bêta, nous avons trouvé ce nouvel Everybody’s Golf plus que prometteur. Que ce soit en terme de gameplay, de customisation, d’ambiance visuelle et sonore, ou tout simplement en terme de contenu, le tout s’annonce très riche, aussi et surtout en multijoueur. Les fans seront donc aux anges, tandis que les curieux auront là de quoi satisfaire leur envie de parcourir un green gigantesque pour la première fois. Seule ombre au tableau : si la direction artistique et l’aspect toujours aussi mignon/coloré nous a beaucoup plu, force est de constater que l’ensemble ne fait pas très PS4. L’aliasing est clairement trop présent, et les textures commencent à sérieusement accuser le coup. Il fallait bien que le bât blesse quelque part, non ? Pour notre part en tout cas, ce n’est clairement pas ce qui nous détournera de ce nouvel épisode marquant les 20 ans de la licence.
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