Toujours à la Gamescom 2017, nous avons pu entrer dans le stade de PES 2018. Le titre de Konami ainsi que son éternel rival FIFA vont encore se tirer la bourre cette année et l’éditeur japonais semble avoir pris cet énième affrontement très au sérieux. Voici nos premières impressions à seulement quelques jours de l’arrivée de la démo.
Preview réalisée sur PC
Commençons directement par ce qui a été souvent décrié par les amoureux de football virtuel du monde entier : le contenu de chaque opus de la franchise. L’absence d’une partie les licences officielles a toujours fait un peu tâche mais les développeurs ont à cœur de se rattraper pour cette nouvelle saison. En plus de son partenariat avec le FC Barcelone, la possibilité de jouer avec Usain Bolt et Maradona pour ceux qui auront précommandé ou encore l’arrivée de plusieurs légendes comme Beckham, Fowler, Owen ou Romario, Konami veut vraiment proposer un contenu de qualité en s’arrêtant même sur les petites équipes de seconde division. Ce sera le cas du club btitannique de Fulham, qui sera bien représenté dans le jeu. Le fans français se réjouiront de pouvoir profiter de l’intégralité des équipes de Ligue 1 et Ligue 2. Dans les pays sélectionnés qui sont l’Italie, l’Angleterre, le Portugal et l’Espagne, nous pourrons profiter de 20 équipes pour chacun d’entre eux. L’Allemagne sera hélas peu représentée avec seulement 3 clubs sous licence officielle. Pour ce qui est des équipes nationales, il y en aura 34 européennes, 16 américaines, 17 asiatiques et 14 africaines. Nous compterons aussi 6 stades supplémentaires par rapport à PES 2017, ce qui porte le nombre d’infrastructures à 36. Il y aura bien évidemment le Camp Nou mais aussi Anfield, San Siro, El Monumental, Signal Iduna Park, le tout nouveau PES League Stadium et bien d’autres.
Sur le papier, les efforts sont visibles mais le handicap est encore assez conséquent par rapport à son éternel rival. Si nous retrouvons avec joie la Champion’s League, la Super Coupe d’Europe, l’Europa League et l’AFC Champions League, le manque de poids lourds comme le Real Madrid, le Bayern Munich et bien d’autres se fait bien sentir. Il en est de même pour les stades et certaines compétitions. PES 2018 met tout de même le paquet au niveau du football sud-américain qui sera bien représenté à travers ses différentes légendes mais aussi avec les équipes comme Boca Juniors ou River Plate. Les modes promettent aussi d’être toujours aussi prenants avec League Master, My Club et Match Aléatoire. Le premier embarquera un système de transfert inédit ainsi que de nouvelles cinématiques, le second nous mènera vers la coopération et le troisième nous offrira la possibilité de mélanger les joueurs de plusieurs équipes. Voilà de quoi offrir des compositions plutôt atypiques. Maintenant, il est temps de passer sur le terrain.
Konami a mis une fois de plus le paquet sur l’aspect visuel. Certains stades profiteront de la modélisation de leurs vestiaires, les arènes seront presque photo-réalistes, le public plus détaillé et les joueurs seront encore plus criants de réalisme. Même leurs tatouages seront modélisés et les émotions seront encore plus marquées sur leur visage. La physique de la balle a été retravaillée, tout comme les relances des gardiens qui seront plus variées. Dans les deux parties que nous avons pu faire, la fluidité était optimale et le rendu saisissant de réalisme. Un nouveau palier a été franchi. Mention spéciale à la version PC que les développeurs annoncent comme supérieure aux autres pour ses graphismes en 4K. Sachez aussi que PES 2018 profitera d’un patch afin d’utiliser les capacités de la Xbox One X. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir le jeu de foot ultime qui mise une fois encore sur la simulation tout en étant parfaitement accessible pour les nouveaux venus.
Verdict
Le seul et éternel défaut de PES 2018 réside dans l’absence de nombreuses licences officielles. Si des efforts incontestables ont été réalisés, FIFA a bien toujours une longueur d’avance. Pour tout le reste, la qualité est largement au rendez-vous entre les graphismes somptueux, les améliorations indéniables et la fluidité de chaque instant. Dès le 30 août, vous pourrez en juger par vous même puisque la démo sera disponible. PES a encore franchi un cap !
redgabber
26 août 2017 at 12 h 43 minLes licences n’ont jamais été un problème pour PES… un vrai gamer utilise des mods réalisés par la communauté. Ils sont parfaits, rien à dire, et bien suivi (transferts etc…). un ptit téléchargement et PES se transforme en machine de guerre. Biensur… avantage PC