L’année 2017 aura définitivement été placée sous le signe du dragon, tant la licence Yakuza a fait parler d’elle. Après le lancement convaincant de Yakuza Zéro en janvier dernier, la sortie de Yakuza Kiwami en août (remake intégral du premier opus de la franchise sorti initialement sur PS2 en 2005) et une flopée d’annonces en septembre, les joueurs doivent maintenant prendre leur mal en patience avant de pouvoir reprendre le contrôle de Kazuma Kiryu. En effet, Yakuza 6 ne sortira pas avant le mois de mars prochain, ce qui ne l’a pas pour autant empêché d’être présent à la Paris Games Week sur l’emplacement réservé à Koch Media, avec un stand dédié tout simplement énorme sur lequel nous nous sommes rendus. Petit résumé de nos 20 minutes passées à Kamurocho.
Bons baisers de Kamurocho
Si Yakuza Zero et Yakuza Kiwami ont su être impressionnants sur PS4 de par certains aspects techniques, notamment au niveau de la modélisation des visages des personnages principaux, c’est bien avec Yakuza 6 que la franchise de SEGA va enfin pouvoir briller comme il se doit sur PS4. En effet, le Dragon Engine semblait fort prometteur sur le papier et le moins que l’on puisse dire c’est qu’une fois manette en main, le rendu est absolument saisissant (il faut dire aussi que contrairement aux deux opus sortis cette année, aucune version PS3 de Yakuza 6 ne verra le jour). S’il faudra désormais compter sur un framerate tournant autour des 30 images par seconde, la baffe est belle et bien présente. Le nouveau moteur graphique sublime le quartier de Kamurocho, offrant une immersion sans faille. Toujours aussi vivante, la réplique virtuelle de Kabukichō sera bien évidemment au coeur de l’histoire, mais ne sera pas le seul théâtre des aventures de Kazuma Kiryu. En effet, on sait que le scénario nous emmènera également à Hiroshima par exemple.
La démo qui fut mise à disposition à la Paris Games Week ne nous permettait malheureusement que d’explorer Kamurocho, ce qui n’est pas forcément plus mal en soi, puisqu’il est déjà relativement compliqué de se plonger dans un jeu Yakuza en seulement 20 petites minutes. Pouvoir immédiatement prendre ses repères nous a permis de faire un bon tour du quartier, qui a tout de même bien évolué depuis Yakuza Kiwami (pour citer le dernier opus sorti chez nous sur PS4). On y retrouve toujours tout un tas d’activités auxquelles s’adonner, comme le karaoké, dont l’interface de jeu a été revue et est plus claire, ainsi que plus agréable à jouer.
Mais que serait une balade dans Kamurocho sans son lot de voyous qui cherchent la bagarre ? Comme à l’accoutumée, on se fera régulièrement alpaguer par des groupes de quelques assaillants à qui il faudra faire mordre la poussière. La bonne nouvelle, c’est que ces affrontements se lancent désormais sans aucune coupure durant l’exploration. En effet, si vous avez joué à n’importe quel autre opus, vous savez que chaque fin de combat entraîne systématiquement une légère transition. Courte certes, mais qui peut avoir pour effet de couper le joueur dans son élan. Ici, tout s’enchaîne sans aucun temps de chargement, ce qui motivera probablement les joueurs à corriger les yakuzi et autres salary-men ivres.
Les combats ont gagné en dynamisme, même s’ils demandent un certain temps d’adaptation lorsque l’on vient de Yakuza Kiwami ou Yakuza Zero. Plus de possibilités en termes de combos, plus fluides, plus instinctifs, plus violents, plus lourd aussi : on ressent plus que jamais l’esprit combatif de Kazuma Kiryu. Comme à l’accoutumée, il est possible d’attraper un vélo, un cône de signalisation ou une barrière le temps de distribuer quelques coups bien placés. Leur efficacité n’est plus à prouver, et plus que jamais il faudra s’habituer à jouer avec ces éléments du décor puisque l’IA s’avère plus vindicative qu’auparavant, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
On aurait vraiment aimé pouvoir vous parler plus en profondeur de ce Yakuza 6, mais le fait est qu’en 20 minutes il est clairement impossible d’en voir assez afin d’en dire davantage à son sujet. On a d’ailleurs été rassurés de voir que la démo de la Paris Games Week proposait uniquement de l’exploration et pas de quêtes principales. En effet, la licence est connue pour être très bavarde et il aurait été dommage de passer les 3/4 du temps disponible à suivre des dialogues et/ou des cinématiques. Pour rappel et puisqu’on nous posera sans aucun doute la question, ce Yakuza 6, comme ses grands frères, arrivera chez nous pourvu de textes intégralement en anglais, allant de pair avec des doublages japonais plus vrais que nature.
Verdict
Inutile de feindre la surprise, Yakuza 6: The Song of Life marche sur les dignes pas de ses prédécesseurs et sera sans nul doute un must-have pour tous les amateurs de la licence. Peut-être que les joueurs auparavant un peu trop regardants sur l’aspect technique oseront enfin sauter le pas s’ils ne l’ont pas fait avec Yakuza Zero ou Yakuza Kiwami. Après tout, le Dragon Engine fait de véritables miracles et si cela se fait au détriment d’un framerate moins généreux que pour les deux titres susnommés, c’est un véritable plaisir que de re-découvrir Kamurocho sous un jour nouveau. Autant vous dire qu’on a déjà très hâte d’être au mois de mars 2018.
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