Vendredi dernier, au cours d’un événement dans un lieu tenu secret par Nintendo, la presse française a pu poser ses mimines sur une des prochaines grosses sorties de la Switch : Super Mario Odyssey. Evidemment, nous y étions et vous livrons nos impressions de suite.
Après un trailer, lors de l’annonce de la Switch, qui a fait poser de nombreuses questions aux aficionados du plombier moustachu, le nouveau Mario 3D est revenu à l’E3 pour s’exposer via une nouvelle vidéo riche en surprises. C’était il y a moins de deux semaines et nous comprenions l’utilité du nouveau chapeau de Mario. La bande-annonce en question nous ayant mis l’eau à la bouche, nous nous sommes rués pour l’essayer, et ce, lors de deux sessions chronométrées de 10 minutes : une en mode TV et une en mode portable.
Cappi and the City
Pour notre première session, nous avons choisi de nous plonger dans New Donk City, la fameuse ville « à la New York » présentée dans les bandes-annonces du titre. Première impression assez triste : il y a de l’alliasing, et il y en a pas mal. Pour rassurer les personnes qui seraient déjà déçues, ce ne sera pas le cas dans l’autre monde que nous avons essayé. Passé ce défaut technique, la prise en main se fait très rapidement. Une petite pression sur A ou B pour sauter, une sur X ou Y pour lancer le chapeau, et enfin les traditionnels boutons de tranche pour se mettre en boule et effectuer la charge au sol lorsque vous êtes en l’air. Le jet de chapeau peut également se faire via les capteurs des Joy-Con, en mimant un lancer avec celui de droite. Si c’est assez amusant de se servir du chapeau de cette manière, on reviendra très rapidement sur les commandes traditionnelles pour plus de précision et surtout, de réactivité.
Pour revenir au niveau testé, il est assez étrange dans la mesure où son univers graphique tranche pas mal avec celui du Mario qu’on connaît, plus coloré. Néanmoins, il reste une approche assez originale et bienvenue dans la saga et apporte son lot d’activités. L’objectif était ici d’aller contacter quatre musiciens pour le compte de Pauline, un personnage aussi vieux que Mario & Donkey Kong puisque c’était la fameuse dame qu’il fallait sauver des bras du gorille dans le tout premier jeu sur borne d’arcade. Ces musiciens étaient donc cachés à différents endroits de la ville, allant d’une simple rue au toit d’un gratte-ciel.
Retrouver ces musiciens s’est donc rapidement transformé en un prétexte pour pouvoir tester toutes les interactions possibles de notre chapeau (nommé Cappi) avec la ville, et c’est là que le soft devient intéressant. Durant la dizaine de minutes qui nous étaient accordées, nous avons donc fait absolument tout et surtout n’importe quoi avec le chapeau. Se changer en poteau pour pouvoir se propulser en l’air, grimper sur des buildings en un éclair via le courant électrique, et le meilleur point, découvrir des niveaux bonus. Alors que l’on ne cessait de nous indiquer que les musiciens étaient là et que tel chemin était conseillé, nous n’en avons fait qu’à notre tête et avons découvert par ce biais de nombreux petits niveaux bonus et autres passages secrets qui intégraient l’utilisation de ce nouveau chapeau. Ceux-ci nous ont également rassurés sur le contenu du titre puisqu’entre les lunes (sorte d’équivalent des étoiles de Super Mario 64), les affiches de Bowser, les niveaux à découvrir et les passages secrets, il y aura très certainement fort à faire pour terminer à 100% ce Super Mario Odyssey.
El Moustachi
Pour notre seconde et dernière session (pour l’instant, on l’espère), nous nous sommes plongés dans le second monde dont nous avons perdu le nom, mais que vous reconnaîtrez très certainement puisqu’il s’agit de celui complètement ensablé avec une ambiance très fête des morts. Celle-ci rappelle d’ailleurs sensiblement le très joyeux monde des morts des Noces funèbres de Tim Burton (comment ça, vous ne l’avez pas vu ?).
Il y avait deux défauts dans New Donk City : la D.A. un peu chelou et l’alliasing, et ils sont tous deux corrigés ici. Le monde est juste resplendissant et donne envie au joueur de le parcourir de fond en comble. Le parcourir et accéder à l’une de ses hauteurs, tel a d’ailleurs été notre objectif durant cette session libre de 10 minutes.
Nous avons pu essayer de nouveaux aspects du jeu comme la fameuse possibilité de posséder ses ennemis. Pour accéder à des plate-formes un peu éloignées, nous avons du lancer notre chapeau sur un Bille Balle (les fameux obus qui foutent bien la haine dans Mario Kart) afin d’en prendre le contrôle et s’exploser dès la plate-forme atteinte. Pour faire vibrer le joueur NES qui sommeille en nous, nous nous sommes également aventurés dans ces fameux murs où Mario peut se déplacer en 2D, vêtu de sa skin du tout premier Super Mario Bros. Pour ce faire, rien de plus simple que d’entrer (en 3D) dans un tuyau qui nous fera ressortir directement sur le mur, tel un calque.
Dernier élément nouveau de cette démo, la personnalisation était accessible. Une petite boutique à l’entrée du monde, quelques pièces en stock et nous étions en droit d’acheter de nombreux costumes et chapeaux pour notre héros. Ce n’est pas l’idée du siècle et beaucoup de jeux l’ont fait auparavant mais, ne nous mentons pas, arpenter un tel monde en costard c’est quand même la classe.
Le monde était rempli, comme New Donk City, d’activités, d’objets à récolter et de passages secrets en tout genre. Un motif de plus pour y revenir de nombreuses fois. Concluons rapidement sur ce que nous avons pu entrevoir du level-design. Celui-ci semble très bien parti en faisant le pari de mondes pas trop grands mais qui concentrent un grand nombre d’activités. Plus qu’un open-world, chaque monde semble véritablement pensé comme un géant parc d’attractions où l’expérimentation et l’exploration sont de rigueur pour essayer de tout compléter à 100%.
Verdict
Si vous avez lu cette preview dans son intégralité, vous avez très bien compris où nous voulons en venir. Si 20 minutes ne sont pas suffisantes pour jauger réellement des qualités d’un titre, certaines d’entre elles transparaissent déjà, et donnent envie. Le jeu est visuellement agréable (on émettra quelques réserves sur New Donk City néanmoins), se joue avec une facilité déconcertante et donne, avec ce nouveau chapeau, la possibilité de créer des multitudes de situations variées. Nous avons pu en découvrir quelques unes et il nous tarde de découvrir les autres. Rendez-vous pris le 27 octobre sur Nintendo Switch pour confirmer ces très bonnes premières impressions.
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