Valorant, Overwatch, Call of Duty: Warzone, Fortnite, Counter Strike … autant de mastodontes qui prennent beaucoup de place dans le paysage vidéoludique, et ce depuis plusieurs années pour certains. Face à ces AAA compétitifs et attirant le plus grand nombre, une poignée de studios de développement tentent de sortir eux aussi leur épingle du jeu. Dernièrement, c’est Hi-Rez Studios, connu pour Smite et Paladins, qui s’essayent (ou se réessayent si vous voulez) à l’exercice avec Rogue Company. Actuellement disponible en phase de bêta sur consoles et PC, on a équipé notre wingsuit, vérifié notre arsenal d’armes pour partir sur cette nouvelle aventure multijoueur.
Preview réalisée sur PlayStation 4 Pro grâce à une copie numérique envoyée par l’éditeur
Rogue Company : simplement Overwatch/CS-like ?
Comme tous les jeux du genre FPS/TPS plus ou moins compétitif, surtout avec un fort accent multijoueur, Rogue Company a une histoire assez simple mais amplement suffisante pour se lancer dans l’aventure. Dans le titre d’Hi-Rez Studios, le monde est sous le joug d’une crise sans pareille. Les seuls pouvant changer le cours des événements sont des mercenaires d’élite, appelés Rogues, pouvant sauver la face du monde. Ce résumé en quelques lignes témoigne donc de la trame narrative du soft et reste convaincant en soi même s’il ne brille pas d’ingéniosité, selon nous. Ainsi, les joueurs et joueuses sont amenés à incarner l’un des Rogues, dont chacun dispose de capacités bien spécifiques, en affrontant une autre équipe selon divers modes de jeu. Le tout en 4vs4, et ce pour chaque type de partie.
D’ailleurs, à ce sujet notons tout d’abord que le mode Extermination n’était que disponible dans la démo, et n’est donc plus accessible durant la phase de bêta actuelle. Pour le reste, nous avons la possibilité de jouer en Assaut ou en Démolition. Dans ce premier, les équipes doivent pirater un objectif tout en éliminant leurs adversaires. Ceci se déroule sur 3 manches. En mode Extraction, il s’agit de poser une bombe sur l’un des deux objectifs en phase d’attaque ou bien de défendre l’un des points en défense, sur 7 manches. C’est somme toute assez ordinaire mais cela nous a paru tout à fait efficace, à l’heure actuelle. Et le nombre de maps est relativement important pour que nous n’ayons pas toujours l’impression d’être sur la même tout le temps. À chaque début de partie, les joueurs ont accès à une boutique leur permettant d’acheter des armes, des améliorations, de l’équipement et des atouts passifs ou actifs, tels que la possibilité de recharger tout en sprintant, ne pas être repéré par les scans etc. Bien entendu, d’autres modes de jeu, à la sortie officielle du jeu (probablement en fin d’année), sont attendus et agrémenteront certainement le titre de façon intéressante. On l’espère, en tout cas. Car en effet, pour le moment, on ne va pas se le cacher plus longtemps, Rogue Company ne sort pas réellement du lot tant il propose des éléments de gameplay que l’on a déjà vu, dans notamment dans des titres comme Counter Strike, Call of Duty, Valorant et bien d’autres. Il a également des accents très overwatch-like. Ça fait clairement le café, sans pour autant être original !
Pour le côté Overwatch-like, c’est surtout au niveau des personnages que cet aspect se fait ressentir. En effet, chaque Rogue dispose de son propre arsenal d’armes (deux principales et une secondaire, en plus d’équipements mortels type grenades), de ses capacités et d’un pouvoir ultime. Pour ne donner que quelques exemples, Dallas est capable de scanner une zone pour voir si les ennemis s’y cachent. À l’inverse, Chaack peut se réanimer lui-même s’il est tombé à terre ou s’octroyer un boost grâce à de l’adrénaline. Anvil peut poser un bouclier, autrement. Autant dire que le panel de capacités de ces Rogues est relativement vaste et permet de la diversité en tant que joueur. D’ailleurs, il est relativement intéressant de monter une équipe aux capacités se combinant pour écraser ses adversaires, et le team-play est alors des plus intéressants. Il convient quand bien même de rappeler que tous les personnages ne sont pas disponibles si vous prenez le pack fondateur de base (contrairement au bundle ultime) mais ils peuvent être débloqués grâce à de la monnaie gagnée suite à l’accomplissement des défis journaliers ou tout simplement en gagnant.
Intuitif et accessible
Ce qui marque surtout, et seulement après deux ou trois parties, est le fait que Rogue Company se veut très intuitif. Au niveau des commandes, on retrouve ceux assez basiques des FPS/TPS, à l’inverse de Rond sur la roulade ou la flèche de droite pour le corps à corps. Du coup, la prise en main est relativement rapide et ce n’est pas pour nous déplaire. Par ailleurs, on notera que le titre bénéficie d’une assez bonne souplesse au niveau des actions entreprises et d’une très grande fluidité. De même, les différentes cartes ne sont pas sans rappeler certaines zones typiques des FPS/TPS. Bien qu’il faille tout de même apprendre ces cartes pour gagner en efficacité et plus facilement accorder la victoire à son équipe, on s’y fait très vite. Dans ce sens, on peut très facilement dire que Rogue Company s’adresse vraiment à la majorité des joueurs et des joueuses et pour peu que ces derniers aiment ce type de jeu, il conviendra aisément.
En mot de la fin, on ne pourrait passer à côté du fait que nous avons rencontré tout de même quelques problèmes lors de nos parties : impossibilité de rejoindre des amis pendant plusieurs heures après une maintenance et des soucis de connectivité par moments. Ce n’est pas bien méchant et on se doute très bien que les développeurs travaillent d’arrache pied pour régler ces soucis, qui furent d’ailleurs assez minimes, et très vite corrigés par les équipes. Rappelons que selon les dernières informations, Rogue Company devrait sortir sur consoles et PC d’ici la fin de l’année. L’équipe de développement dit vouloir le proposer en free-to-play. Ils ont donc ainsi quelques mois devant eux pour peaufiner cette recette qui fonctionne bien, sans qu’elle ait pour autant (encore) trouver son identité propre.
Verdict : De bonnes idées
Rogue Company est donc un TPS compétitif qui se veut très intuitif et accessible à la majorité tant il propose des mécaniques de gameplay assez similaires à de grands titres du genre. Il ne parvient pas encore à se distinguer, mais reste quand bien même très plaisant à parcourir avec des amis et pourrait se faire une très bonne place dans la bibliothèque des joueurs et des joueuses si à sa sortie officielle il se bonifie et propose de nouveaux éléments de jeu. À surveiller de près !
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