Alors qu’Halloween approche à grands pas et que Sony s’apprête de son côté à faire revivre la légende de Sir Daniel Fortesque sur PlayStation 4, la Switch de chez Nintendo est, elle, sur le point d’accueillir le troisième volet des (més)aventures du moustachu le plus froussard que le monde du jeu vidéo ait connu. Avant de rendre notre verdict complet d’ici la fin du mois, nous tenions donc à vous partager, après quelques heures de jeu au compteur, nos premières impressions concernant le bien-nommé Luigi’s Mansion 3.
Preview réalisée sur Nintendo Switch à l’aide d’un code envoyé par l’éditeur.
Who you gonna call?
Qu’on se le dise, les habitués des deux premiers Luigi’s Mansion n’auront absolument aucun mal à entrer dans cette troisième itération. Un premier constat rassurant donc, puisque, si vous ne le saviez pas, cette licence toute particulière souffle mine de rien ses 18 bougies cette année. Pour autant, que ce soit en termes d’ambiance visuelle, sonore, mais aussi et surtout en termes de gameplay pur, on comprend en quelques (dizaines de) minutes que l’on est là en terrain connu. Toutefois, pour celles et ceux qui découvriraient cette saga au travers de ce troisième volet, il convient de préciser davantage le contexte. Dans Luigi’s Mansion 3, tout comme dans les deux précédents, vous incarnez donc le frère de Mario, et vous devez ni plus ni moins chasser du spectre façon Dan Aykroyd et Bill Murray. Et si dans les premiers opus nous étions prisonniers d’un manoir hanté (puis de 5 manoirs respectifs dans Luigi’s Mansion 2), ici l’on déambule dans un tout nouveau lieu des plus inquiétants, à savoir un hôtel. Notre but n’étant évidemment pas de vous gâcher quelque surprise scénaristique que ce soit, il va de soi que nous éviterons sagement d’évoquer ici « l’intrigue » du jeu. Retenez juste qu’une fois encore vous serez le seul à être capable de sauver vos amis, retenus prisonniers par les grands méchants du jeu.
Graphiquement, exception faite de quelques textures venues d’un autre temps, le nouveau bébé de Nintendo s’en sort avec les honneurs et devient sans souci celui des trois Luigi’s Mansion qui flatte le plus la rétine (les précédents étant sortis sur GameCube et Nintendo 3DS). Les jeux de lumière et de couleur y sont pour beaucoup, fatalement, mais c’est surtout le soin apporté à la partie sonore qui nous a le plus séduit. Entre les musiques absolument géniales (en plus d’être totalement raccord avec le thème du jeu) et les onomatopées de Luigi qui sont à mourir de rire, force est de constater que le tout est très propre. Très bon point, donc. Côté gameplay enfin, la formule reste tout bonnement inchangée, et ce n’est pas pour nous déplaire. Ou tout du moins… les bases, en réalité.
Oui car, voyez-vous, il eût été dommage de voir la licence revenir en ne proposant absolument aucune nouveauté marquante, à plus forte raison après 5 ans d’absence (coucou GRID et Borderlands 3 !). On citera donc le retour du célèbre Gluigi, penchant verdâtre et « passe-partout » de notre héros en salopette. Ce clone a été introduit dans la licence en 2018, via le « remake » 3DS du tout premier Luigi’s Mansion. Concrètement, chaque fois que notre protagoniste fait face à une situation qui requiert un coup de main (tirer un levier à distance, ouvrir une porte tandis que l’on doit rester posté sur une dalle, etc.), il nous suffit d’invoquer Gluigi, afin de gérer les deux entités à la fois. Quant au multijoueur, les amateurs de parties endiablées ne seront pas en reste puisque ce Luigi’s Mansion 3 prévoit en effet à la fois du local (jusqu’à 8 joueurs sur la même console), mais également du online (et ce jusqu’à 4 joueurs). Toutefois, il ne s’agit pas ici de jouer l’aventure en elle-même. Non, les modes de jeu pensés pour la camaraderie sont totalement indépendants du scénario et ne sont là que pour prôner le scoring (et les fous rires) à outrance.
Verdict : Prometteur
À moins de 15 jours de sa sortie officielle, nous pouvons d’ores et déjà affirmer que Luigi’s Mansion 3 est un titre qui fera à coup sûr parler de lui. Et si chez Big N, « exclusivité » rime rarement avec « originalité », il faut bien avouer que ce troisième volet semble bien parti pour conquérir malgré tout le cœur des joueurs possédant une Switch. Sans surprise, c’est avant tout sur la forme que le soft avance ses arguments les plus pertinents. Bande-son et aspect visuel au top, il ne manquait donc plus qu’un gameplay à la hauteur des deux précédents essais pour que le tableau soit idyllique. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les premiers segments du jeu semblent aller dans ce sens… Toutefois, l’hôtel comprenant pas moins de 16 étages à « visiter », il conviendra de confirmer dans le test final que le tout n’est pas trop redondant sur la durée. Verdict dans deux semaines, donc.
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