Les joueurs attendaient avec impatience le retour d’un nouvel opus pour Call of Duty: Black Ops, tant l’épisode III avait fonctionné auprès des fans de la licence. Avec Call of Duty: Black Ops 4, les développeurs reviennent aux sources de la licence, avec tout de même un brin de nouveauté : l’ajout d’un mode Battle Royale. Du jamais vu jusqu’alors pour la saga. Et grâce à la bêta privée de la semaine dernière (sous réserve d’avoir précommandé le jeu), certains heureux élus ont pu se faire une idée du BR façon Call of Duty. Evidemment, la rédaction était également au rendez-vous.
Test réalisé à partir d’une clé gracieusement fournie par une connaissance, sur Playstation 4.
Avons-nous encore besoin d’expliquer ce qu’est le Battle Royale, au vu du succès monstre des jeux comme Fortnite et PlayerUnknown’s Battlegrounds ? Pour tous ceux ayant échappé à cette tendance vidéoludique actuelle, un point récapitulatif s’impose. Rien de bien compliqué en soi : Le Battle Royale, c’est 100 joueurs dépourvus d’équipement, parachutés sur une même carte. Ils devront, dès qu’ils auront mis un pied sur la terre ferme, chercher des armes, de l’armure, et éliminer les 99 autres joueurs dans le but de gagner la partie et d’être le dernier survivant (d’où l’expression « faire un Top 1 »). Sans oublier qu’au fur et à mesure de la partie, les joueurs devront se rendre dans une zone sécurisée, générée aléatoirement, pour échapper au gaz mortel (PUBG et H1Z1) ou à la tempête (Fortnite). Les bases étant désormais posées et rappelées à tous, regardons du côté de Call of Duty: Black Ops IIII et son mode « Blackout », pour savoir comment Treyarch et Beenox s’en sortent avec le Battle Royale.
Le Battle Royale, façon Call of Duty
Comme dans la plupart des jeux intégrant un mode Battle Royale, dans Call of Duty: Black Ops IIII Blackout, il était également possible de partir en solo, en duo ou à quatre dans une escouade. Vous pouviez ainsi constituer votre escouade avec des personnes aléatoires, en ligne, ou bien avec vos amis. D’ailleurs, dans ce même menu, les joueurs ont pu se rendre compte qu’il était possible de choisir entre plusieurs personnages, féminins ou bien masculins (Mason, Menendez, Reznov etc). Cela ne change évidemment rien in-game puisqu’ils n’ont pas de statistiques propres, mais c’est en revanche plaisant et est bienvenu. Jusqu’ici rien de bien surprenant en revanche, tant ces mécaniques sont déjà présentes dans les autres jeux du même genre. Par contre, les développeurs ont réussi à distiller ça et là des éléments propres à la licence. Dès les premières parties, les impressions tombent : l’ambiance se veut assez nerveuse dans l’ensemble. Oubliez clairement l’aspect stratégique, beaucoup plus présent sur un PUBG, puisque Call of Duty Black Ops IIII reste fidèle à ses principes et propose là un mode de jeu aussi nerveux que le multijoueur habituel selon nous. Il est évidemment possible de s’écarter de la foule, et choisir un spot assez excentré pour looter correctement, et prendre une position plus ou moins sécurisée avec une bonne vue d’ensemble du champ de bataille, mais très vite on se rend compte que les gunfights sont beaucoup plus présents que dans le jeu cité précédemment. Ce qui n’est évidemment pas un handicap, et est clairement voulu par les développeurs, permettant ainsi de rester dans la lignée des précédents opus. Toutefois, à vous de choisir votre manière de jouer et d’appréhender ce Battle Royale.
Appropriation ou adaptation ?
Dans tous les Battle Royale, la carte proposée est un élément très important à prendre en compte. Celle de Call of Duty: Black Ops IIII est plutôt intéressante puisqu’elle a le mérite de proposer divers types de paysages, essentiellement désertiques, mais aussi des zones vertes (composées d’arbres ou encore de rochers) plus ou moins denses. D’ailleurs, il y a différents niveaux d’altitude, avec des plaines ou encore des collines par exemple, offrant ainsi de bons spots pour ceux qui joueront au sniper. Elle est vraiment bien pensée et s’adapte à tous les styles de jeux (combat à distance et combat rapproché). Et il y a plus d’une dizaine de gros spots, comme la zone nommée Satellites ou Nuketown, plus ou moins rapprochés les uns des autres. Si la carte est assez grande, rassurez-vous, les développeurs ont pensé à tout et ont intégré des véhicules (quads, bateaux, camions, etc) qui vous permettront de vous déplacer efficacement et rejoindre la zone sécurisée plus rapidement. À vos risques et périls, évidemment. La conduite est d’ailleurs un peu déstabilisante au début, tant les joueurs ont l’habitude d’accélérer avec la touche R2. Mais Call of Duty: Black Ops IIII se rapproche davantage de Far Cry 3 sur ce point, car il faudra pousser votre joystick gauche vers l’avant pour avancer. Un peu déroutant la première fois, mais rien d’handicapant pour autant. Hormis cet aspect, le jeu est très clairement intuitif et son système de commandes est simple et rapide à prendre en main.
En ce qui concerne le loot et le stuff, vous pourrez porter deux armes. Elles sont évidemment modifiables par vos soins, puisqu’il est possible d’y attacher des accessoires comme une crosse, un viseur, une lunette et ainsi de suite. Cela vous permettra de gagner en efficacité, en visibilité et même en stabilité dans certains cas. De quoi faire monter les statistiques de ses armes, pour s’assurer un shoot précis et correct. Ce qui peut très clairement faire la différence, lors d’un affrontement. Attention, d’ailleurs, certaines armes possèdent un recul assez important, qui a un tantinet le don d’étonner dès la première prise en main. En parlant des armes, il est plaisant de voir que les développeurs proposent un arsenal plutôt complet, allant du lance-roquettes au 9mm, en passant par les célèbres fusils d’assaut ou mitrailleurs de tous les FPS connus à ce jour. Du côté de l’équipement, on peut également trouver des sac à dos divers, afin d’en transporter plus, et des armures de différents niveaux. Ou encore trouver des caisses qu’il est possible d’utiliser pour avoir des bonus divers, comme par exemple Rôdeur qui permet de se déplacer plus rapidement en position accroupie. Il en existe plein d’autres, et ont le mérite d’apporter un peu de nouveauté au genre. Si, tous ces éléments respectent majoritairement les codes du Battle Royale jusque-là appréciés sur plusieurs jeux du même genre, la hitbox est assez déroutante au tout début. Pour tous les habitués de Fortnite, il vous faudra certainement un petit temps d’adaptation puisqu’une balle ou deux ne suffisent plus à tuer un ennemi. Dans certains cas, en fonction de l’équipement et de l’armure de votre ennemi, il faudra tabler davantage sur une dizaine voire quinzaine de balles pour le coucher au sol. En soi, c’est une hitbox qui reste fidèle à celle connue sur les autres jeux de la licence.
Verdict : Sympathique
Cet essai non exhaustif et assez court s’intéresse principalement à l’appropriation du mode Battle Royale par les développeurs de chez Treyarch et Beenox. Et il est aisé de dire qu’avec Blackout, les développeurs se sont très clairement appropriés les mécanismes du Battle Royale et les ont modelé à leur sauce pour proposer un rendu fidèle à l’esprit de la licence : des gunfights plutôt fréquents, une ambiance prenante et un gameplay assez nerveux dans l’ensemble. Les fans de la licence y trouveront certainement leur compte, tandis que les habitués de Fortnite et PUBG devront s’adapter à cette proposition qui emprunte tous les codes du Battle Royale tout en les modifiant et se les appropriant pour une réécriture du genre.
Fredric
21 octobre 2018 at 22 h 13 minJe suis sur ps4 sait injouable trop de camper sa bouge pas decut crafique manifique trop de vie j’ai 42000 bande pasante je peut rien faire