3 ans après la sortie de Just Cause 3, les équipes d’Avalanche Studio nous sortent le quatrième opus de la saga. Dans ce nouvel épisode, l’agent Rico Rodriguez est de retour avec son grappin sur une île fictive d’Amérique du Sud. Notre héros fera face à un monde entièrement destructible et devra faire face à un détraquement météorologique important qui va lui poser bien des soucis. Quand la météo ne vous joue pas des tours, ce sont les explosions, les missiles, et les coups de feu de la main noire qui vous mettront des bâtons dans les roues. Après avoir posé les mains plusieurs heures sur le jeu lors d’un événement organisé à Londres par Square Enix, nous pouvons vous donner nos premières impressions sur le titre.
La preview a été réalisé sur PC sur une build non finale du jeu en présence des développeurs
Rico, le dernier maître de l’air
L’agent Rico est de retour dans une nouvelle mission encore plus intense que par le passé. En effet, Rico devra combattre la nouvelle méchante à la tête de la Main Noire : Gabriela Morales. Celle-ci est sans doute la plus coriace adversaire que notre homme devra combattre, car l’armée de la Main Noire se revendique désormais comme étant la plus grosse puissance militaire. Leur QG se trouve au centre de l’île et il faudra désactiver chaque système de défense de la zone pour pénétrer dans la demeure de Gabriela. Pour ce faire, rien de compliqué puisqu’il suffira de libérer une par une les zones de l’île. Chaque lieu permettant de désactiver un système de défense. Comme nous pouvons le constater, le scénario n’a rien d’exceptionnel pour le moment.
Les développeurs de Just Cause 4 ont voulu mettre en exergue une carte gigantesque de 1024m² avec de nombreux environnements différents les uns des autres. La carte est aussi importante que dans le dernier opus, sauf que cette fois-ci le monde n’est plus composé de multiples îles mais bien d’une seule. Cela nous donne donc la sensation d’être sur une carte encore plus grande. Cet atoll d’Amérique du Sud est découpé en plusieurs zones, toutes littéralement différentes. En effet, on passe du désert à la plaine, de la montagne enneigée à la plage ou encore la jungle en un rien de temps. Bien évidemment les catastrophes naturelles seront omniprésentes avec des tornades, le blizzard, des tempêtes de sable ou encore des orages violents.
Un Gameplay poussé
Le gameplay reste similaire aux derniers opus, avec un grappin, un parachute et des armes. En d’autres mots, ça tire dans tous les sens, ça explose de partout et on en redemande tout le temps. En seul mot : le chaos. Amusez-vous à tout détruire, faites le plus gros carnage possible. Parlons maintenant des capacités du grappin qui sont personnalisables. En effet, il est possible de mettre des attributs sur le grappin. Vous pouvez ainsi ajouter un ballon d’helium pour accrocher les objets et les faire s’envoler. Il y a également la possibilité de transformer votre grappin en booster et ainsi faire gagner de la vitesse un objet. Enfin la dernière option du grappin est d’attacher deux éléments entre eux et le grappin va se rétracter pour les faire s’approcher. Mais la où le système de jeu est très fort, c’est qu’il est possible de combiner tout cela pour faire des choses complètement loufoques et amusantes. Nous avons pu faire voler un Tank avec les ballons d’hélium et des boosters. Nous avons ici le jeu le plus déjanté de l’année.
Créer le Chaos avec vos équipements c’est sympa, mais ce n’est rien par rapport à l’ampleur des forces naturelles, et il faudra vous y faire et vous habituer à la façon de jouer quand vous rencontrerez ces phénomènes. Chaque élément météorologique a été étudié et reproduit avec la meilleure physique possible. La tornade aspirera tous les objets aux alentours, voitures, poubelles, toits etc… Quand votre protagoniste s’approchera de la tornade, celui-ci tournoiera et se fera éjecter, comme le veulent les lois de la physique. Les tempêtes de sable quant à elles vous empêcheront de voir très loin et il sera difficile d’avancer rapidement. Dès lors, il sera très difficile de combattre des ennemis, on s’en doute !
En d’autres termes, le jeu est bourré d’action en tout genre ou l’accalmie n’existe pas. Un monde ouvert dans lequel on ne voit pas le temps passer, on en redemande sans cesse et on adore tout faire péter sans limite.
BOUM
Tout au long de notre session de test nous avons été surpris par le fait que rien n’est à prendre au sérieux. En effet, quand un tank explose, il se met à rebondir plusieurs fois sur le sol. Quand on tire sur une personne, celle-ci se met à décoller sur 10 mètres. Plus les actions sont absurdes, plus le jeu est fun et amusant et plus on en redemande. Même les PNJ sont idiots, et il n’est pas rare de les voir se rentrer dedans. On pourrait très facilement comparer Just Cause 4 a un Saint Row.
Concernant les graphismes, il n’y a pas de grandes avancées. Le jeu souffre de baisse de framerate par moments, et d’un gros aliasing. Espérons que cela sera corrigé grâce à un patch a la sortie du jeu afin d’en profiter dans les meilleures conditions possibles. À noter que nous avons tester le jeu bien avant sa sortie, et qu’il ne s’agissait pas de la version finalisée du jeu.
VERDICT : On en veut encore
Just Cause 4 sera sans aucun doute le jeu le plus fun et le plus déjanté de cette année. L’absurdité est au rendez vous et on en veut toujours plus. Laissez place à votre imagination et réalisez les missions comme bon vous semble. Les innombrables cataclysmes apportent un véritable vent de fraîcheur dans les jeux open World. On attache une importance particulière à la personnalisation du grappin qui permet de bien varier sa façon de jouer. Même si le jeu souffre d’aliasing et de baisses de framerate, force est de constater que Just Cause 4 risque de marquer les esprits.
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