La saga Dragon Ball fait partie des plus appréciées de la culture nippone. À de maintes reprises, cette dernière fut adaptée de diverses manières, avec des titres aux résultats plus ou moins satisfaisants. Après les excellents Budokai, Tenkaichi et les relativement bons Xenoverse, Bandai Namco – en collaboration avec Ark System Works – a dévoilé Dragon Ball FighterZ, que nous avons pu tester durant la Gamescom 2017. Levez les mains au ciel, et soyez prêt(e)s à nous donner votre force pour sauver la Terre du chaos.
Preview réalisée à partir d’une version PS4
Piqure de rappel
Durant cette entrevue avec les équipes de Bandai Namco Entertainment, nous en avons appris tout d’abord davantage sur deux nouveaux « personnages » dévoilés il y a peu : les versions Super Saiyan Blue de Goku et Vegeta. Ces deux transformations seront les seules à pouvoir utiliser pleinement leur énergie, en consommant l’intégralité des 7 barres de Ki. De plus, seuls les joueurs ayant précommandé Dragon Ball FighterZ pourront en profiter en accès anticipé. Pour les autres, il faudra les débloquer lorsque le jeu sera disponible, bien que peu de détails nous furent donnés.
Bandai Namco nous a également présenté quelques nouveautés qui n’ont pas encore annoncées officiellement en Europe. En effet, nous avons pu découvrir plus en détails le lobby qui devrait accueillir la partie multijoueur en ligne. Ce dernier est composé d’une île principale tenant en lévitation (à la manière de la demeure du dieu Dende) et entourée d’une multitude d’îlots. Chaque joueur peut ainsi se déplacer sur ce plateau avec son personnage, Arc System Works ayant créé un design chibi – une idée reprise des derniers Guilty Gear – à chaque héros pour l’occasion. Ce hub permettra ainsi à la communauté d’échanger, mais également de combattre à travers divers modes de jeux.
A ce propos, deux d’entres eux devraient particulièrement intriguer les fans de la franchise, à commencer par le mode Party Match. Il s’agit d’un mode 6v6 impliquant une nouvelle mécanique de jeu des plus intéressantes. En effet, chaque équipe de 3 joueurs s’affronte en combat à mort, ce qui implique que chaque switch de héros entrainera indubitablement un changement de joueur sur la surface de combat. Le concept peut être atrocement pervers si le premier joueur à combattre ne souhaite pas faire participer son équipe. Dans le cas inverse, et avec une bonne cohésion de groupe, les combos et changements de joueur / héros pourraient s’avérer dévastateurs. D’autant que Party Match devrait intégrer un système de communication, pour plus d’interactions entre les membres de l’escouade.
Le second mode à prendre en considération n’est autre que le solo de Dragon Ball FighterZ. Peu d’informations à ce sujet hélas, si ce n’est qu’il s’agira d’une histoire totalement originale et différente de celle de l’anime. On apprend notamment que le Cyborg C-16 (connu pour sa participation à l’anéantissement de Cell) serait revenu d’entre les morts, et qu’il aurait un rôle central à jouer dans cette nouvelle intrigue. Bandai Namco a également tenu à préciser qu’il ne s’agirait pas d’une simple succession de combats, et que les dialogues devraient être des plus dynamiques ! On a hâte d’en voir davantage, d’autant que les développeurs ont déjà prouvé leur savoir faire à ce niveau là, notamment avec la licence BlazBlue.
En garde !
Dragon Ball FighterZ est pour ainsi dire assez loin de ce que la franchise avait pour habitude de nous proposer. Exit les gigantesques open world et les combats en 3D, et place à un univers totalement remanié à la sauce Arc System Works. La direction artistique a entièrement été retravaillée, avec un effet en cell shading plus prononcé que jamais. Les décors sont sublimes et permettent de se remémorer quelques-un des moments les plus épiques de la saga, tandis que les animations en combat illustrent parfaitement l’intensité des affrontements entre nos héros préférés et leur ennemis de toujours. Pour soutenir l’ensemble, Dragon Ball FighterZ est doté d’une bande son absolument magistrale, qui parvient à immerger totalement le joueur. Un véritable régal.
Lors d’un affrontement face à l’IA ou contre un autre joueur, la première prise en main se fait de manière quasi-instantanée. Les coups et combos sont relativement faciles à prendre en main. En revanche, et comme bon nombre de jeux venant du studio, il devrait être clairement plus difficile à maîtriser. Une longue phase d’apprentissage s’avérant sans doute nécessaire, et ce, même si le nombre de coups / techniques est moins important que sur un Dragon Ball Xenoverse par exemple.
Outre les sauts, et attaques au corps à corps plus ou moins intenses, les combos magistraux et les instants durant lesquels vous tenterez de recharger votre ki, il est une chose qu’il vous faudra apprendre à contrôler : la gestion de votre équipe. Et cela commence dès les choix des personnages. Arc System Work a souhaité intégré les principaux héros / méchants de la saga, en leur donnant à tous des attributs qui leur sont propres, et qui pourraient jouer sur l’issue du combat. Ainsi, C-17 et C-18 combattront constamment côte à côte, entrant l’un et l’autre en combat de manière aléatoire, tandis que Krilin sera en mesure – grâce à son senzu (ou haricot magique) – de soigner l’un de ses coéquipiers. Des techniques inhabituelles dans la saga et qui devront indubitablement faire mûrir en vous la réflexion suivante : de quel personnage doit se composer mon équipe ?
En définitive, et sans trop entrer dans les détails, Arc System Work est parvenu à sublimer ce titre en y ajoutant des subtilités qui devraient profondément marquer le gameplay. On attend bien évidemment de pouvoir y jouer davantage, mais ces premières minutes nous ont paru tout à fait pertinentes et cohérentes, vis-à-vis du travail effectué par le studio sur d’autres licences par le passé.
Verdict
Dragon Ball FighterZ sera à n’en pas douter l’un des titres les plus attendus de cette année 2018, s’il ne l’est pas déjà. Les fans de la saga devraient tomber amoureux de cette direction artistique à couper le souffle et de ces affrontements titanesques, seul ou à plusieurs. Chaque mode a été conçu avec amour par une équipe qui connait clairement son travail, et l’on ne peut qu’être impatients à l’idée d’en apprendre davantage sur cette nouvelle aventure si mystérieuse. Nous n’avons qu’un seul regret, ne pas être en mesure de retrouver les sept boules de cristal afin d’exaucer notre voeux : pouvoir immédiatement remettre la main dessus.
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