Avec un jeu aussi fort que Eve: Valkyrie disponible dès son lancement, le PlayStation VR s’est offert une petite virée dans les étoiles, proposant des affrontements galactiques de grande ampleur, réussis et dont les sensations étaient au rendez-vous. Et si l’on évoque ici le soft de CCP, c’est parce qu’Ace Combat 7 s’y apparente sur plusieurs aspects, bien qu’il ne s’agisse pas ici d’explorer l’espace pour éliminer ses adversaires.
S’envoyer en l’air en réalité virtuelle
En faisant revenir sur le devant de la scène la licence culte Ace Combat, Bandai Namco fait ici d’une pierre deux coups : Non seulement ce septième opus était très attendu par les fans, mais il se paye également le luxe d’être jouable en réalité virtuelle, à l’instar de Resident Evil VII. Ainsi, le choix incombe au joueur de jouir de l’expérience qui lui semble la plus adaptée à ses attentes. Mais il ne fait aucun doute que bon nombre des amateurs du genre seront bien tentés par le mode en réalité virtuelle.
La démo à laquelle nous avons pu nous essayer nous mettait au contrôle d’un avion de chasse prêt à décoller du porte-avion sur lequel il se trouve. Une fois le signal donné, on active les propulseurs et nous voici quelques secondes plus tard dans les airs. Un sentiment grisant s’est alors emparé de nous, puisque l’on a presque l’impression d’avoir bel et bien quitté son siège pour se retrouver au sein d’une véritable machine de guerre. La session de jeu ayant été très courte, et étant habitués à la réalité virtuelle, nous avons très rapidement pris nos aises et réalisé des vrilles et autres manipulations qui pourraient toutefois soulever les estomacs des plus fragiles.
Aussi émerveillante fut l’expérience, le but d’Ace Combat réside bien dans le fait d’éliminer les ennemis qui vous pourchassent dans les airs. Mitraillette et missiles à tête chercheuse sont donc naturellement de la partie, et si la première s’avère être perturbante à utiliser, puisqu’aucun réticule ne vient nous indiquer là où l’on vise, les missiles s’avèrent être bien plus simples à prendre en main. Mais attention, cela ne veut pas pour autant dire qu’ils touchent automatiquement leur cible dès lors qu’elle sera dans votre champ de vision. Il faut ici les lancer au moment opportun, sans quoi votre opposant s’en défera sans peine. Généralement, le simple fait de se décaler ou d’effectuer un semblant de vrille permet d’éviter un missile à vos basques.
Pas forcément évident à prendre en main au début, même pour un initié, d’autant qu’il faut bien veiller à rester dans les airs, sous peine de voir son avion de chasse se transformer en balle rebondissante au moindre contact avec l’eau. Une réaction étrange, tout autant que celle qui se produit lorsque deux vaisseaux se rencontrent, puisqu’ils passent chacun au travers de l’autre. Quelques bugs pas forcément dérangeants donc, mais qui font un peu tâche. À côté de cela, on espère que l’IA saura se montrer plus agressive dans la version finale du jeu, puisque hormis quelques missiles lancés sur nous, les avions ennemis passaient plus de temps à parader dans les airs, comme s’ils étaient là pour nous narguer et faire étalage de leur maîtrise des possibilités offertes par le gameplay.
VERDICT
Ace Combat en réalité virtuelle sera sans aucun doute plus difficile d’accès aux néophytes de la VR, puisqu’il nécessite -encore plus qu’Eve: Valkyrie- que le joueur réalise des manœuvres retournantes. Cela dit, l’expérience se révèle être grisante, et ce, même sans être un aficionado de la licence. On imagine donc que les amateurs apprécieront grandement l’expérience VR offerte par Ace Combat 7, bien que l’on ne sache toujours pas s’il sera jouable intégralement en réalité virtuelle ou s’il s’agira seulement d’un mode offrant quelques minutes/heures la tête dans les nuages. En espérant que Bandai Namco nous en dise plus à ce sujet très bientôt…
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