Ce 14 février, Bandai Namco a proposé à JVFrance une Saint-Valentin plutôt originale en nous invitant à tester durant plus de trois heures leur prochain gros titre, à savoir Ni No Kuni II: L’avènement d’un Nouveau Royaume. Cette session nous a permis de découvrir en profondeur le titre, un bon gros mois avant sa sortie. Découvrez tout de suite nos impressions dans cette preview.
Cette preview a été réalisée sur une PS4 Pro avec une version quasiment finale du titre.
Ce n’est pas la première fois que nous nous essayons à ce J-RPG très attendu puisque nous l’avions déjà approché longuement à la Gamescom en août dernier. Nous ne reviendrons donc pas, ou très peu, sur les points déjà évoqués dans notre précédente preview, à savoir le système de combat et le mode Opérations Militaires (Skirmish Mode). Nous vous invitons plutôt à la lire ou la relire pour profiter pleinement, à présent, de ce nouvel article.
Rappelons tout de même le pitch de base. Ni No Kuni II est l’association du studio Level-5 (Professeur Layton, Inazuma Eleven, Dragon Quest VIII…) et de personnalités majeures du Studio Ghibli (Mon Voisin Totoro, Princesse Mononoke…) : Yoshiyuki Momose, responsable du character design du jeu, et Joe Hisaishi, compositeur de renom qui délivre encore une fois ici une partition mémorable. Nous y incarnons donc le jeune Evan dans sa quête visant à créer son propre royaume. Pour ce faire, nous allons devoir visiter chacun des royaumes existants afin d’en rencontrer les dirigeants, qui seront rarement très compatissants. J-RPG oblige, un mal enfoui fera son retour et ce sera à nous de l’éradiquer afin de faire régner la paix.
Un monde aussi beau qu’enchanteur
Le segment testé durant ces trois heures était situé à environ 1/3 du jeu, ce qui correspond grosso modo à la fin du chapitre 3 et au début du chapitre 4. Nous incarnions une équipe composée de 4 héros : Evan (le personnage principal), Roland (le gunner érudit du groupe), Shanty (la magicienne) et Zoran (le bourrin au marteau). À peine le jeu lancé, nous débarquions dans la cité de Gamblor, où absolument tout est régi par le hasard. Que ce soit les jugements ou même les décisions politiques, tout se décide sur un lancer de dés organisé par le chef de la cité, le grand Manitoutou. Questionnés par la légitimité d’une telle politique, Evan et ses compères enquêtent et se rendent vite compte que ces jets de dés cachent en réalité une immense supercherie. Notre objectif durant ces premières heures était donc de trouver des preuves suffisantes pour dénoncer les manigances du grand Manitoutou.
Livrés à nous-mêmes, nous avons parcouru la sublime cité de Gamblor et ses environs durant une bonne heure. Un laps de temps qui mêlait action, exploration, et cinématiques, avec un dosage proche de la perfection. Nous n’entrerons pas dans les détails concernant ce qui s’y passe concrètement pour ne pas spoiler, mais nous avons été plus que charmés par cette séquence. Artistiquement, la ville est une énorme réussite. La patte Ghibli se ressent à chaque instant, que ce soit dans les bâtiments ou dans le look des PNJ rencontrés. Les dialogues, tantôt naïfs, tantôt porteurs de grands messages, rappellent également les films de Miyazaki. Les environs de la cité sont par contre un peu classiques, à l’image de ces grandes plaines que nous pouvions retrouver dans les premiers Final Fantasy (ou dans le premier Ni No Kuni). Ils sont surtout prétextes à enchaîner quelques combats, histoire de prendre un maximum d’XP, mais il est totalement possible de s’y déplacer sans se battre pour simplement accéder à une zone souhaitée. Le voyage rapide sera d’ailleurs relativement conseillé puisque de nombreux allers-retours entre les grandes cités et les zones d’exploration (grottes, bois…) sont à prévoir. Ce n’est peut-être pas la référence ultime à évoquer, mais ces dernières ressemblent un peu aux zones de Final Fantasy XIII. On y progresse de manière relativement linéaire en enchaînant des ennemis présents de toute part, mais la map contient quelques embranchements qui permettent un minimum d’exploration.
All Hail The King
La deuxième partie de notre session, à savoir le début du chapitre 4, nous a permis de découvrir une mécanique inédite : la gestion du royaume d’Evan. Nommé « Royaume d’Espérance » par le héros, il constitue une sorte de « jeu dans le jeu » qui semble très bien se diluer dans l’aventure.
Comme tout bon élève qui se respecte, Ni No Kuni II assimile très bien les codes du jeu de gestion pour les adapter à son univers. Tout tourne autour d’une monnaie différente de celle de l’aventure : les pièces d’or. Elle permet, entre autres, d’acheter des bâtiments à installer dans son royaume. Nous ne savons pas encore combien de types de bâtiments seront disponibles dans le jeu final mais, de ce que nous avons pu voir, cela risque d’être très copieux. À noter qu’il existe deux moyens de naviguer dans ce mode : se déplacer de bâtiments en bâtiments via le curseur, ou se balader directement avec Evan.
Une fois l’établissement sélectionné, deux options majeures s’offrent à nous : y assigner de la main-d’oeuvre ou lancer des recherches. La main-d’oeuvre, ce sont tout simplement les personnages que vous aurez rencontré au cours du jeu et qui auront été assez conquis pour rejoindre votre royaume. Une bonne partie de ceux-ci s’obtiennent en réussissant justement des missions pour eux. Chaque personnage dispose d’un certain nombre de points répartis en 4 compétences, utiles au développement de votre royaume. Il tiendra donc à vous d’assigner la bonne main-d’oeuvre aux bons bâtiments, afin de maximiser vos profits et recherches. Ces dernières constituent d’ailleurs un élément essentiel de Ni No Kuni II. Elles permettent, par exemple, d’obtenir de nouveaux sorts qui seront indispensables à la poursuite de l’histoire principale : créer des ponts à certaines impasses, faire pousser des plantes pour accéder à des zones trop élevées, etc. À voir ce que ce mode donnera sur le long terme mais après un premier essai, il s’avère pour le moment prometteur. On sent que Level-5 a souhaité pousser cet aspect pour aller plus loin que le simple J-RPG et, ça, on apprécie.
Verdict
Après près de trois heures de jeu, Ni No Kuni II s’avère plus prometteur que jamais. Nous avions déjà pu essayer les différentes features du titre dans des démos séparées et les voir s’imbriquer ensemble a été une sacrée surprise. Tout est cohérent. Des phases en ville à l’exploration, en passant par les combats, la gestion ou même le mode opérations militaires, toutes les pièces du puzzle semblent à leur place et cela fait sacrément plaisir. Le tout, qui plus est, dilué dans une direction artistique absolument sublime et saupoudrée d’une bande-son qui s’annonce déjà magistrale. Toujours prévu pour le 23 mars sur PS4 et PC, Ni No Kuni II a donc toutes les cartes en main pour s’imposer comme une aventure incontournable de ce début d’année.
Crick
19 février 2018 at 8 h 06 minEncore une licence dont je ne connais absolument rien qui attise ma curiosité, tout comme mon agréable découverte de #monsterhunterworld.
Merci pour mout pour avoir alimenter la hype.