Alors que le premier opus de la licence Dying Light avait rassemblé un bon nombre de joueurs à sa sortie grâce à un monde ouvert de qualité couplé à du parkour, le jeu de Techland continue de séduire les joueurs. Pendant que le Battle Royale prenant place dans l’univers de la franchise, intitulé Bad Blood, est toujours en early access, Dying Light 2 avance également lentement mais sûrement de son côté. Fortement attendu au tournant, reste à voir s’il parviendra à être aussi marquant que le fut son aîné.
Nous avons pu nous rendre sur le stand presse de Koch Media lors de la gamescom 2019 afin d’assister à la présentation de Dying Light 2, développé par le même studio que pour le premier, Techland. Une fois tous les journalistes et invités installés, le rendez-vous peut commencer. En ouverture, l’un des membres de l’équipe de développement, soit le lead designer en personne, revient très rapidement sur les mécanismes du jeu et les nouveautés distillés dans cette séquelle, avant de laisser son homologue lancer la démo sur une version PC avec une manette Xbox One en main. Concernant les nouveaux mécanismes de jeu, nous avons eu la confirmation suivante : le mode multijoueur propose que l’un des joueurs aille dans le monde de l’autre et pourra donc voir l’impact des décisions de son ami sur le monde de Dying Light 2. Mais revenons en à la démo en elle-même et ce qu’elle nous a permis de voir.
Nous retrouvons un monde post-apocalyptique moderne, ressemblant fortement à celui de Dying Light mais qui a tout de même bien changé puisque l’infection a évolué et a apporté son lot de nouveautés : nouveaux comportements, nouveaux types de zombies, nouveaux environnements, etc. Pour l’heure, nous retrouvons Aiden dans la taverne The Fish Eye, tenu par son ami Frank. Et tout n’est pas rose dans ce nouveau monde… En effet, la ville est en pleine crise à cause d’une pénurie d’eau, causée par un groupe tiers ayant fermé le barrage à la périphérie de l’agglomération. Au début, le joueur est amené à effectuer une mission : aider Frank à négocier avec les Renégats mais très vite, les esprits s’échauffent, à tel point que des coups de feu sont tirés et une balle atteint le propriétaire de la taverne. C’est alors que le joueur doit effectuer un choix, ayant de multiples conséquences : continuer à traquer le camion des Renégats dans une folle course poursuite mêlant parkour et combats ou bien trouver un médecin pour soigner Frank. Afin de montrer la richesse des mécanismes de jeu, le détenteur de la manette a choisi de poursuivre le camion. Nous avons ainsi pu voir à quel point les techniques et mécanismes de jeu liés au parkour ont véritablement évolué, avec notamment plus de possibilités d’acrobaties et une véritable interaction avec les éléments du décor, tout cela dans une rapidité folle. Que serait Dying Light sans les zombies ? Alors qu’Aiden poursuit le camion, le protagoniste tombe dans un bâtiment délabré et se retrouve nez à nez avec ces créatures. Force est de constater que les zombies semblent beaucoup plus agressifs et rapides que dans le premier opus, bien que sortir de nuit dans Dying Light était déjà très risqué et angoissant.
Par la suite, après avoir rattrapé le conducteur du camion ainsi qu’effectué une séquence d’infiltration assez intéressante, le joueur est amené à rencontrer le Colonel, à la tête du groupe détenant le fameux barrage. Encore une fois, le joueur a le choix : soit faire confiance au Colonel qui semble avoir un plan, ou bien ouvrir de nouveau les valves. Ce deuxième choix amène à une confrontation bien musclée : les armes tranchantes semblent vraiment efficaces et Aiden est capable de s’accrocher à différents éléments de l’environnement, même durant les combats. Par exemple, nous avons vu une séquence durant laquelle le protagoniste s’accroche à un crochet métallique, prend de l’élan et se jette littéralement de tout son poids sur l’ennemi afin de le faire tomber. C’est rapide, musclé et surtout très prenant. Même en essayant de rétablir le bien, et en ouvrant les valves, tout ne se passe pas comme prévu. En effet, quelque chose se cachait dans les eaux…
Dans l’ensemble, grâce à cette présentation et cette démo de gameplay, nous pouvons dire que le soft semble être assez prenant et bien rythmé. On a forcément cette première impression d’avoir un Dying Light 2.0 mais le soft semble fortement amélioré avec des mécanismes de jeu nettement plus poussés ainsi que de conséquences réelles sur le monde qui nous entoure via les choix d’action et de dialogue effectués. Bien évidemment, il est difficile de se prononcer pour l’heure, cela reste à voir manette en main. En revanche, la direction artistique, oscillant entre la fascination qui transparaît via les jeux de lumière sur la ville et la répulsion à cause des zombies, des bâtiments délabrés et abandonnés, etc., est vraiment très bonne. On notera également une interface très légère maximalisant ainsi l’immersion et ce n’est pas pour nous déplaire. On a hâte de se plonger dans un univers post-apocalyptique, moderne et réaliste à souhait. Il faudra tout de même que le soft parvienne à tirer son épingle du jeu, tant les productions dans ce type d’univers deviennent de plus en plus récurrentes (Fallout, The Outer World, etc.).
Une vidéo de gameplay a récemment été diffusée et comporte les commentaires du lead designer, Tymon Smektala. Elle est disponible ci-dessous. Pour rappel, Dying Light 2 est prévu pour 2020 sur PlayStation 4, Xbox One et PC.
Verdict : Affaire à suivre…
Si la démo de gameplay à laquelle nous avons pu assister lors de la gamescom 2019 nous donne un tantinet l’eau à la bouche, grâce aux nouveautés apportées au soft et à des mécanismes de jeu bien plus poussés que dans le premier opus, il est difficile de se prononcer tant il convient tout de même de se faire une idée plutôt sur la longueur et surtout manette en mains. Affaire à suivre, donc…
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