Arkane Studios reviendra dans quelques jours avec Dishonored : La Mort de l’Outsider. Pensé comme un véritable nouveau jeu, cet opus reprend le meilleur du second épisode tout en y implémentant une nouvelle histoire ainsi qu’une autre héroïne. Nous avons pu nous « infiltrer » pendant presque une heure à la Gamescom 2017 et voici nos premières impressions.
Dans « La Mort de l’Outsider », nous incarnons l’assassin Billie Lurk, qui part retrouver son mentor Daud afin d’entreprendre un assassinat sans précédent : celui du célèbre Outsider. Cette divinité a été aperçue dans les épisodes précédents puisque cet homme a offert les pouvoirs à Corvo Attano et Émily Kaldwin. Voilà un challenge qui mettra à l’épreuve notre héroïne qui était une des plus grandes meurtrières de Dunwall, la cité du premier jeu. Avec cette extension stand-alone, nous retournons à Karnaca où nous pourrons explorer des lieux inédits pour y assassiner des cibles précises, enquêter et dérober des objets de valeur.
Des valeurs sûres à l’horizon
Dans cette démo, nous pouvions utiliser trois pouvoirs qui offraient déjà de belles possibilités d’approche. Déjà, l’une des capacités nous permettait de figer le temps pour pouvoir marquer les ennemis et les objets importants se trouvant sur notre chemin. Billie prend alors une forme spectrale pendant une durée limitée pour faire apparaître nos adversaires de manière permanente dans l’environnement. Soyons francs, cela facilite grandement la progression car la surprise de se retrouver nez à nez avec un ennemi disparaît totalement. Ensuite, une autre habilité nous invitait à prendre l’apparence d’un PNJ pendant une durée limitée là aussi. Pour s’infiltrer, il est difficile de faire mieux. Enfin, le troisième pouvoir était l’éternel « clignement », qui permet tout simplement de se téléporter à un endroit plus ou moins proche. Bien évidemment, il y aura encore plus de capacités de ce genre mais les trois de cette version d’essai nous renvoyaient bien vers les mécaniques qui ont fait le charme et le succès de la saga.
Pour tout le reste, ce Dishonored : La Mort de l’Outsider n’invente presque rien. Il est possible de s’infiltrer dans le dos des gardes, de les assassiner froidement, de les assommer ou bien de les ignorer mais notre manière de faire n’aura plus de conséquences directes sur l’environnement. Dans Dishonored premier du nom, assassiner un grand nombre d’ennemis provoquait une épidémie violente à travers Dunwall. Cet aspect ne sera plus de la partie car Billie n’a pas de positionnement moral, elle fait seulement ce qu’elle a à faire et c’est le joueur qui sert de guide. L’arsenal nous permet toujours de manier un pistolet, des grenades, des mines ainsi que plusieurs sortes de fléchettes (comme les voltaïques) en plus de la fidèle lame qui sert d’arme principale. Lorsque le combat s’engage, il faut frapper et parer avec la dague tout en utilisant un pouvoir ou une arme situé dans l’autre main. C’est du grand classique mais cela fonctionne. Étrangement, il est facile de se sortir d’une séquence d’infiltration qui a mal tourné. Les affrontements entre plusieurs adversaires se concluent assez positivement pour Billie, du moins dans cette démo. L’IA reste tout de même réactive, ce qui apporte une pression supplémentaire.
D’un point de vue esthétique, rien de bien surprenant non plus. Nous retrouvons Karnaka dans toute sa splendeur, avec ses battisses majestueuses et ses rues ensoleillée. Cet environnement pourra une fois de plus être exploré de fonds en combles (en intérieur comme en extérieur) puisque des bonus s’y cachent. Une boutique permettant d’acheter munitions et améliorations étaient camouflée dans un sous-sol et les charmes d’os, qui octroient des bonus permanents une fois équipés, sont dispersés un peu partout. Fouiller chaque lieu permet aussi de collecter de l’argent, de manger de la nourriture pour se soigner ou même apprendre des informations capitales qui servent à faire avancer l’intrigue. Les habitués ne seront donc en aucun cas dépaysés. Avec une durée de vie estimée à plus de 10 heures, Dishonored : La Mort de l’Outsider devrait prendre le meilleur de la saga initiée par Arkane Studios il y a maintenant 5 ans. Si la prise de risque semble minime, la qualité semble elle bien au rendez-vous.
Verdict
Dishonored : La Mort de l’Outsider repose sur des bases solides qu’il ne cherche pas à remettre en cause. Avec cette extension stand-alone, Arkane Studios a clairement décidé de prolonger le bonheur des fans en ne tentant rien de très risqué. Bref, l’expérience sera sans doute d’une qualité indéniable et nous permettra de patienter jusqu’à l’arrivée de potentiel troisième opus.
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