La franchise Assassin’s Creed a pris un tournant nettement plus orienté action et exploration avec la dernière trilogie. Que ce soit Origins, Odyssey ou Valhalla, Ubisoft a su proposer d’immenses open-world qui n’avaient pas forcément convaincu tous les joueurs en raison de leur taille démesurée. L’éditeur français a semble-t-il bien compris la leçon et a promis aux joueurs de se recentrer sur l’essentiel avec Assassin’s Creed Mirage promettant un retour aux sources attendus. Nous avons pu poser nos mains près de trois heures sur le titre et découvrez nos premiers retours qui devraient convaincre les assassins en herbe.
Preview réalisée lors d’un événement presse organisé en streaming sur PC (via la technologie PARSEC) par l’éditeur
Bienvenue à Bagdad !
Après un tirage de corde bien puissant sur Assassin’s Creed Valhalla avec la sortie de deux extensions (La Colère des Druides et Le Siège de Paris) puis d’une troisième pour faire patienter les joueurs (L’Aube du Ragnarök), Ubisoft propose enfin un nouveau titre pour tenter de reconquérir les fans déçus par les dernières aventures d’Eïvor. Exit la Norvège et les joutes nordiques, bienvenue à Bagdad en 861 avec l’arrivée d’un nouvel assassin : Basim Ibn Ishaq. Si ce nom ne vous est pas inconnu, car que vous avez joué à Assassin’s Creed Valhalla. Lors de cette preview, nous avons découvert les bases du gameplay en contrôlant Basim, un jeune garçon qui cherche encore sa voie, mais qui possède une dextérité assez importante. En réalisant des petits boulots à gauche et à droite, Basim s’aperçoit que sa place se trouve dans la confrérie des assassins. Après une formation dure et haletante, le voilà assassin et prêt à rétablir la vérité et à vaincre la corruption dans la capitale de l’Irak. Au cours de notre découverte du jeu, nous avons donc pu explorer cette petite ville de Bagdad qui fait étrangement penser au terrain proposé dans Assassin’s Creed Revelations, à savoir Constantinople.
Lors de notre session, nous avons eu l’occasion de consulter la carte principale de ce nouvel opus, et cette dernière s’articule autour de Bagdad, avec une représentation minutieuse de la ville à l’époque. En revanche, nous n’avons pu sortir de cette zone et pourtant, Ubisoft a prévu bien des choses aux alentours ! Alors que ce terrain de jeu semble nettement plus petit que ce que propose l’opus précédent, nous avons eu l’impression que l’aspect remplissage était nettement moins présent. Pour résumer, on se trouve avec une ville de Bagdad compact et qui va à l’essentiel avec des ruelles étroites. En plus des à-côtés d’un Assassin’s Creed Brotherhood, soit une vaste zone rurale qui nous tarde de découvrir lors de la version finale. Pas de problème en ce qui concerne les différentes activités puisque les joueurs ne devraient pas être perdus par les standards d’Assassin’s Creed : des vendeurs, des coffres, des points de synchronisation, nul doute que nous jouons bien à la fameuse franchise d’Ubisoft. Par ailleurs, le HUD est tout droit tiré des derniers opus ou encore du très réussi Immortals Fenyx Rising, on pourra peut-être regretter ce point dans le sens où nous n’avons pas l’impression de jouer réellement à un nouveau jeu. Mais quand le système fonctionne bien, pourquoi le changer ? Mais si vous espériez un terrain de jeu plus compact, nous pouvons vous assurer qu’Ubisoft a fait du très bon travail d’ensemble et le tout semble extrêmement cohérent avec toujours une possibilité de grimper sur les toits, de nager sous l’eau ou encore d’user de plusieurs moyens de locomotion comme de petites barques mais aussi, les célèbres chameaux de l’époque.
Action, furtivité et assassinat
Qui dit Assassin’s Creed dit également assassinat en bonne et due forme. Point d’inquiétude sur ce point également puisque nous avons pu mettre à mal quelques gardes au cours de notre preview. Assassinat discret, combat en surnombre ou encore utilisation de diverses techniques ont pu être mis à contribution pour atteindre nos objectifs. Concernant le gameplay général du titre, nous avons l’impression de jouer à Assassin’s Creed Origins, tant les déplacements paraissent fluides. Pour les combats rapprochés, nous avons eu des confrontations face à deux types d’ennemis : léger et lourd. Pour les ennemis légers, il faut choisir entre la parade ou l’esquive : si l’ennemi décide de faire une attaque parable, il suffit de faire la touche L1 puis R1 pour le tuer instantanément. Après, faut-il encore avoir le bon timing sur ces phases. Concernant les ennemis plus imposants, ils vous donneront davantage de fil à retordre. L’esquive sera obligatoire avant de leur infliger de multiples coups jusqu’à la sentence finale. Nouveauté et non des moindres : la possibilité d’enchaîner trois assassinats en toute furtivité grâce à des capacités de téléportation. Pour cette action, il sera nécessaire de remplir au préalable une jauge en enchaînant quelques assassinats discrets. Sur le coup, on se dit que la technique est un peu trop puissante, mais au fond, nous sommes dans un Animus qui simule l’histoire vécue par notre assassin : un peu de science-fiction ne fait donc pas de mal. Concernant l’IA, elle est très permissive dans la détection de votre présence : il nous est arrivé de tuer un garde devant un de ses collègues et ce dernier n’a pas immédiatement détecté notre présence.
Pour ce qui est des autres possibilités de gameplay, nous pouvons toujours marquer notre ennemi à partir d’un oiseau qui fera le tour des endroits surveillés. Attention cependant aux gardes archers qui détecteront rapidement votre compagnon ailé et qui vous empêcheront ce marquage. Basim possède également toute une panoplie d’objets utiles aux combats : couteaux de lancer ou bombes fumigènes seront de la partie. En plus de l’infiltration basique avec la vision d’aigle, il sera toujours nécessaire de tuer les traîtres de la ville de Bagdad faisant partie d’une mystérieuse entité. Durant notre session, nous avons dû nous rendre dans un bazar à la recherche d’indices concernant une vente aux enchères qui intéresserait un certain Trésorier. Vous l’aurez donc compris, il s’agit d’une mécanique déjà connue par les joueurs de l’opus précédent et suite à la recherche positive d’indices, vous allez pouvoir vous rapprocher de lui pour lui asséner le coup final. Un système toujours aussi immersif et vraiment très plaisant à utiliser tant l’ensemble de la démarche paraît crédible. Parmi les autres petites possibilités offertes par ce Assassin’s Creed Mirage, nous avons pu voler de pauvres habitants qui n’ont rien demandé : mais contrairement aux opus précédent, un petit QTE vous est proposé. Plus la valeur est l’objet volé est importante, plus votre timing devra être précis sous peine d’alerter les gardes. Il en va de même concernant le système de réputation qui est toujours présent, mais qui pourra être abaissé en déchirant des affiches disséminées un peu partout dans la ville ou en payant des personnes qui plaideront votre cause auprès des citoyens.
Verdict : Un retour aux sources avec parcimonie
Assassin’s Creed Mirage semble bien remplir une bonne partie de son cahier des charges. On se retrouve ainsi avec un monde ouvert qui semble cohérent et qui va à l’essentiel. Concernant le gameplay, les joueurs de la précédente trilogie ne seront pas dépaysés tant le titre d’Ubisoft propose toujours deux approches : le combat ou la furtivité. Avec un scénario qui nous demandera une nouvelle fois d’éliminer une série de traîtres, il ne faudra toutefois pas s’attendre à un opus qui révolutionne la série. Nous sommes impatients de mettre les mains sur le jeu complet pour en apprendre plus sur Basim Ibn Ishaq, son histoire et son évolution.
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