Mettre en avant la créativité du joueur a toujours été au coeur des idées du studio anglais Media Molecule. Une ambition d’autant plus marquée par des titres originaux, comme LittleBigPlanet ou encore Tearaway, qui n’ont pas seulement voulu diffuser une histoire au joueur, mais la façonner avec lui. Ainsi se présente Dreams, la prochaine exclusivité de Sony conçue pour la PS4 voulant repousser les limites de l’inventif. A l’occasion de la Paris Games Week 2015, nous avons pu en découvrir plus sur ce titre mystérieux lors d’une session fermée de 30 minutes que nous vous partageons.
De nombreuses personnes ne comprennent pas encore aujourd’hui le principe de Dreams. Un fait assez intéressant, qui s’est démontré lors de cette présentation avec la question honnête d’un journaliste : « Quel est le principe du jeu ? ». Chose rare, les développeurs n’arrivent pas à répondre précisément à cette question. Pour cause, Dreams pourrait à l’heure actuelle plus être qualifié comme un outil de création, plutôt qu’un simple soft. Développé à 100% sur la PS4, le titre permet de littéralement créer tout ce que l’on désire. Si le joueur souhaite par exemple faire une course automobile, il peut construire une voiture puis un circuit. De même, pour un jeu de football, il lui suffit de créer un terrain accompagné de personnages et d’une balle. La vidéo de démo qui suit permet d’ailleurs d’avoir un petit aperçu des nombreuses possibilités offertes.
Une fois la manette en mains, l’utilisateur prend donc le contrôle d’une sorte de boule rouge capable de pousser des objets et, surtout, de prendre le contrôle de n’importe quel objet. C’est de cette manière qu’il est possible de rendre vivant un élément. Sur le papier, le concept est captivant. Mais nous avons tout de même l’impression que le titre s’est dévoilé un peu trop tôt, car nous sommes cantonnés à des extraits par-ci, par-là. Lors de session de découverte du jeu, la majorité du temps fut d’ailleurs consacrée à… la création d’un ourson, c’est ainsi dire. Alors forcément, une légère frustration naît, faute de ne pas voir plus de choses concrètes. Néanmoins, il faut admettre que jamais une personnalisation n’a été aussi poussée dans un jeu vidéo. Le niveau de détail fourni est impressionnant pour peu que vous sculptez avec la DualShock 4 ou le PS Move. Mieux encore, Dreams est compatible avec les imprimantes 3D, laissant place aux résultats présentés ci-dessous :
Quel que soit la matière ou l’objet, Dreams peut fournir ce que l’on souhaite avec une base de données qui s’enrichira au fil du temps. Pas de panique, l’opus reste accessible à ceux n’ayant pas de talent particulier en dessin, puisqu’un grand nombre d’objets prédéfinis est inclus. Après tout, le jeu reste bien avant tout communautaire, en proposant un catalogue de « mondes » à partager en ligne. Les équipes de Media Molecule espèrent ainsi regrouper un jour des millions de joueurs au tour de parties. Et il risque d’y en avoir pour tous les goûts, une compatibilité avec le PlayStation VR ayant été tout juste confirmée. Notez qu’au-delà des fonctionnalités en ligne, un mode solo est bel et bien au programme avec des niveaux conçus par les développeurs afin de comprendre comment fonctionnent les différents mécanismes du jeu.
Extrêmement prometteur, Dreams doit encore faire ses preuves pour convaincre avec des démonstrations plus longues et détaillées. Chose que les équipes de Media Molecule ont largement le temps de prouver étant donné qu’aucune date de sortie n’est pour le moment annoncée, leur laissant le temps de nous offrir un contenu de qualité. Et nous n’en doutons pas, car leur venue à la Paris Games Week prouve déjà leur motivation, et nous ne pouvons qu’être impatients d’essayer le titre lors de sa beta en 2016.
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