Sorti le 22 janvier sur le Playstation Store Européen et disponible en exclusivité sur Playstation Vita, OlliOlli réinvente le jeu de skateboard en mariant casual et hardcore gaming. Un mélange addictif, mais très douloureux…
Le concept du jeu est simple : sur un plan en 2D en scrolling vertical, vous devrez atteindre la fin des différents niveaux proposés tout en réalisant le plus de tricks possibles… ce qui est bien plus facile à dire qu’à faire ! Le gameplay de OlliOlli est en effet très exigeant, et le simple fait de terminer un niveau du premier coup relève d’un véritable exploit.
Pourtant, les différents contrôles ne sont pas si difficiles à prendre en main sur le papier. Au sol, la touche croix sert à gérer la vitesse de votre skater. En appuyant deux fois sur ce bouton, votre personnage atteindra sa vitesse maximale, ce qui lui permettra de sauter plus haut et sur de plus longues distances. Les différents tricks, au nombre de 120, sont réalisables grâce au combo stick analogique gauche et gâchettes. Les enchaîner permettra naturellement d’augmenter son score, à condition de ne pas répéter les mêmes figures sans arrêt. Pour que les points d’un enchaînement soient comptabilisés, il faudra appuyer sur la touche croix juste avant de toucher le sol.
Précision et timing sont donc au centre du gameplay de OlliOlli, et la moindre erreur aura de grandes chances de vous faire perdre vos points durement accumulés. Étant donné le niveau de précision exigé, on se demande même à chaque fois si ce n’est pas la chance plutôt que le skill qui prime lorsque l’on réussit enfin à passer un niveau difficile.
On est donc face à un “die and retry” pur et dur dans lequel la mort est très souvent un passage obligatoire. Vos nerfs seront mis à rude épreuve, croyez-nous ! Pourtant, malgré de nombreux échecs, on se surprend à en vouloir toujours plus : le jeu est terriblement addictif, et la frustration laisse vite place à la motivation de recommencer encore et encore.
OlliOlli est découpé en 50 niveaux répartis en cinq mondes et deux modes de difficulté. En effet, compléter l’ensemble des challenges d’un niveau permet par la suite de débloquer une version plus difficile de ce dernier. Un système de classement mondial et des challenges journaliers viennent aussi renforcer l’aspect scoring du jeu.
Malgré tout, pour peut que l’on ne s’intéresse pas à l’aspect scoring, le ressenti global du jeu est assez mitigé.
En plus de proposer un contenu assez faible, on regrettera que les 5 mondes n’offrent que peu de variété en terme de gameplay. D’autant plus que la difficulté est assez mal répartie entre les différents niveaux. Les musiques du jeu, en plus d’être répétitives sont assez quelconques. Le parti pris graphique « retro » du jeu est aussi assez décevant : le jeu ne reprend au final pas grand chose des classiques de l’époque 8 et 16 bits, à tel point qu’on se demande si les développeurs n’avaient pas juste la flemme de travailler davantage les graphismes de leur jeu (le tout reste cependant très lisible et fluide). Le pire reste le nombre assez important de crashs dont souffre le jeu à l’heure où nous écrivons ces lignes : parfois, en pleine partie et ce de façon totalement aléatoire, il arrive que le jeu plante de façon inexplicable et vous ramène au menu de la console. Et quand cela se produit à 2 mètres de l’arrivée d’un niveau, croyez-moi, il est impossible d’y rester indifférent. Comme si OlliOlli n’était déjà pas assez frustrant à l’origine !
Au final, OlliOlli ressemble plus à un mini jeu qu’a un titre à part entière. Les 10€ demandés à sa sortie pour l’obtenir sont selon nous un peu exagérés pour un jeu au contenu aussi faible et dont l’intérêt réside essentiellement dans le scoring.
Zarkoff
31 janvier 2014 at 19 h 58 minPerso j’attends une sortie PS+ 🙂 je trouve ça aussi trop cher pour ce que c’est.