Seulement quelques heures après sa dernière conférence consacrée à la Switch, Nintendo a convié les médias du monde entier à divers événements afin d’essayer en avant-première sa prochaine console qui s’annonce originale. En France, c’est au Grand Palais de Paris que nous avons eu la chance et le plaisir d’essayer la bête, avec plusieurs jeux prévus en 2017. Voici sans plus tarder nos impressions.
Une console finalement très ergonomique…
Avant d’essayer les titres de la Switch, nous avons pu observer la console sous toutes ses coutures. Et il faut avouer que visuellement, nous avons un produit assez joli qui, comme nous avons déjà pu le voir auparavant, tranche au niveau du design. Les trois différentes manières de l’utiliser nous sont directement présentées en vitrine avec la station d’accueil sur la TV, le mode portable et avec les Joy-Con (fameuses manettes) détachés. Le principe est de rappeler une fois encore qu’il s’agit d’une manière inédite d’aborder le jeu vidéo.
Nous avons particulièrement apprécié la prise en mains de la machine. Les Joy-Con sont anti-dérapants et bien plus agréables selon nous par rapport aux précédents accessoires en plastique de la Wii / Wii U. Le format hybride a bien été travaillé, puisque les trois différentes manières de jouer nous ont paru toutes aussi confortables. Notre préférence va ceci dit vers les JoyCon séparés, façon Wiimote et le Nunchuk, permettant de profiter des opus sans se soucier de la position des bras. Si le niveau de confort dépendra bien entendu des développeurs, le multijoueur (avec un JoyCon par joueur donc) s’est bien déroulé, et ce, malgré le support réduit accueillant divers boutons intégrés aussi bien sur la façade que sur le côté.
… Mais un rendu technique limité
Vous le savez sans doute, la Nintendo Switch ne compte pas rivaliser avec la PS4 ou la Xbox One. D’un point de vue technique, la console est bridée pour laisser place à sa portabilité (et pour ne pas trop gonfler la facture sans doute). Séparée de sa station d’accueil, sur Mario Kart 8 et d’autres titres, nous avons trouvé le rendu très correct et fluide sur l’écran, ce qui est une bonne chose. Malheureusement, le résultat n’est pas aussi convaincant sur TV, où l’aliasing s’est notamment fait ressentir à certains moments. Pire encore, le Zelda offre une magnifique direction artistique mais quelques soucis de performances, dont occasionnellement le framerate, bien qu’il ne soit pas possible de déterminer réellement la cause (console allumée depuis trop longtemps ? Téléviseur ?). Et c’est ce qui nous fait peur, des ambitions plus développées que la puissance du matériel. Mais il est encore trop tôt pour se faire un avis définitif sur la chose, car le constructeur joue sur la qualité de ses produits finaux et Super Mario Odyssey pourrait déjà être le plus beau du – maigre – catalogue annoncé. De même pour la batterie, à priori assez faible (2,5 à 6h) que nous ne pouvons juger qu’avec les premiers retours à l’issue de sa sortie mondiale le 3 mars prochain.
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