À quelques jours du lancement officiel de Let’s Sing 2016: Hits français, nous avons pu interviewer depuis la Paris Games Week, Nicolas Delorme, Président du studio français Voxler.
Nicolas bonjour, pouvez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?
Je suis Nicolas Delorme, j’ai créé la société Voxler il y a une dizaine d’années. Nous sommes un studio de développement de jeux spécialisé dans les jeux de musique.
Let’s Sing revient avec un concept assez particulier basé sur la chanson française, pourquoi un tel choix ? (Ndlr : Let’s Sing 2016: Hits français comportera quelques titres internationaux)
On chante généralement dans sa langue natale. C’est quand même beaucoup plus facile et plus accessible. On sort depuis des années une version internationale qui sera d’ailleurs disponible cette année, pour ceux qui préfèrent les tubes anglais. Mais avoir une version française est intéressant pour tous ceux (et celles) qui ont envie de chanter en français ou qui auraient des difficultés à parler anglais. Quand on a dix ans, douze ans, ce n’est pas forcément facile.
Let’s Sing 2016: Hits français comprendra trente cinq morceaux au total. Les joueurs seront-ils en mesure d’acquérir des chansons supplémentaires ? Si oui, à quel tarif ?
Pour l’instant, aucun magasin en ligne n’a été prévu. Nous verrons à l’avenir, mais pour l’heure, nous n’avons prévu aucun contenu additionnel.
À l’heure où des titres comme Singstar vous offrent l’opportunité de chanter via votre smartphone, Voxler a souhaité commercialiser un (ou deux) micro au sein d’un pack. Pourquoi ? Les anciens appareils seront-ils compatibles avec cette nouvelle version ?
Déjà, tous les microphones USB sont compatibles. Sur PS4, effectivement, certains (concurrents) proposent de connecter un smartphone. Le gros avantage du microphone est : la facilité, on le branche, on joue c’est instantané, ça ne plante pas… Et puis, quand on se prend pour un chanteur, on a envie d’avoir un microphone dans la main, et tout le jeu d’acteur qui va avec. Pour l’immersion, c’est bien d’avoir un micro que l’on tient dans la main.
Après à long terme, nous verrons. Peut-être que nous ajouterons une application.
Les précédents épisodes de la franchise n’ont pas toujours été bien accueillis par la critique, et ce malgré une tracklist on ne peut plus fournie. Pensez-vous avoir appris de vos erreurs ?
Au début, nous avions effectivement eu des critiques quelque peu négatives. Mais depuis deux ans maintenant, la tendance s’est inversée.
Si l’on aborde la playlist, nous sommes malheureusement contraints de faire un choix qui pourrait en décevoir certains, des gens considèrent qu’il aurait fallu telle chanson ou telle autre. On essaie d’avoir des chansons de qualité, à la mode, mais on est toujours obligé de faire un choix.
Quelles sont les innovations notables qu’apportera Let’s Sing 2016 ? Avez-vous envisagé la possibilité de mettre en place des compétitions ? Le jeu le permettra-t-il (à travers un classement en ligne) ?
Dans les innovations, on a surtout ancré notre jeu autour de la fête. Pour nous, la fête se fait chez soi, avec des copains. On a donc axé notre gameplay sur le multijoueur, mais local. On peut brancher jusqu’à quatre microphones, on peut jouer jusqu’à huit personnes en temps réel. On a rajouté pas mal de modes de jeu pour faire durer l’expérience, chanter des chansons de plusieurs façons différentes. On a véritablement axé notre jeu sur l’amusement, la fête.
Pour le moment, il n’y a pas de dimension online sur le jeu, après, tout peu arriver.
Depuis plusieurs années maintenant, on sent que la réalité virtuelle monte en puissance. Voxler a-t-il conscience de ce changement ? Un Let’s Sing 2017 est-il envisageable sous VR ?
*rire* C’est une excellente question. Nous y avons déjà réfléchi en interne, et il est vrai que nous avons fait quelques tests avec cette technologie. L’avenir nous en dira certainement plus…
Nous tenions à remercier Nicolas Delorme pour sa disponibilité ainsi que les équipes de Koch Media qui ont rendu cette interview possible.
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