La PS4 pourrait être vendue plus de 400 €

Dans son édition papier d’aujourd’hui, le quotidien japonais Asahi Shimbun indique que la PS4 pourrait être vendue plus de 40 000 ¥. Après conversion, cela fait 426 $ soit autant en euros comme c’est souvent le cas pour les produits électroniques grand public. La conversion depuis le yen pourrait néanmoins être plus compliquée qu’il n’y parait.

A sa sortie, la PS3 20 GB était vendue environ 50 000 ¥ au Japon, 500 $ aux Etats-Unis et plus tard 500 € en Europe. Cependant, les conditions de change sont aujourd’hui différentes et le yen s’est depuis largement apprécié face au dollar et à l’euro. Par exemple, le 11 Novembre 2006, jour de la sortie de la PS3, 50 000 ¥ valaient 425 $, aujourd’hui ils en valent 533. Si Sony conserve la même logique de pricing que pour la PS3, il y a peu de chance qu’une PS4 à 40 000 ¥ soit vendue 400 $ sur le sol américain ou 400 € dans nos contrées. En effet, le groupe nippon serait alors perdant par rapport à la PS3.

De plus, Asahi Shimbun indique que la PS4 pourrait coûter plus de 40 000 ¥, ce qui nous conforte dans l’idée que le prix de la console serait alors de plus de 400 $ aux Etats-Unis et de 400 € en Europe.

Enfin, si les specs finales de la PS4 correspondent aux dernières rumeurs, Sony vendrait sans doute sa console à perte à un prix de 400 $ ou 400 €. Etant donné la situation financière encore fragile du groupe, il n’est pas certain que Sony prenne ce risque.

Le yen élevé depuis plusieurs années est un handicap important pour les groupes nippons, de même que nos entreprises souffrent de l’euro qui s’est renchéri ces derniers mois. Cette histoire de taux de change risque de porter préjudice à Sony qui est ici désavantagé par rapport à Microsoft.

En conclusion, si Sony applique la même politique de prix que pour la PS3 et compte tenu des taux de change actuels, l’addition pourrait être bien plus élevée que 400 € pour nous. Toutefois, Sony peut-il se le permettre ? Nous en doutons. Le groupe nippon devra peut-être consentir à vendre sa console à perte en dehors de son marché intérieur s’il veut rester au contact de la concurrence.

Source : Gematsu