A la surprise générale, le premier jeu dévoilé lors de la conférence Playstation fut Knack. Certaines mauvaises langues parlaient même d’un jeu digne de la première Playstation.
Compte tenu des progrès technologiques attendus avec le passage à la next-gen, le scepticisme de certains pouvait se comprendre. En effet, Knack ne nous a pas infligé la claque graphique tant attendue. Mais à y regarder de plus près, on peut tout de même être optimisme quant au potentiel du jeu.
Premier bon point, le jeu est développé par SCE Japan, certainement l’un des studios les plus surprenants et excentriques qui soit. Le studio est notamment à l’origine de jeux tels que LocoRoco, Patapon et Echochrome, mais a aussi contribué au développement d’Ico, Gravity Rush et Tokyo Jungle. On peut raisonnablement s’attendre à un jeu d’action/plateforme qui sorte de l’ordinaire.
De plus, avec Mark Cerny aux commandes, l’excès de confiance peut être permis. Pour rappel, le bonhomme a notamment travaillé sur Sonic The Hedgehog 2, Crash Bandicoot, Spyro, Ratchet & Clank et Kid Chameleon ! Plus récemment, Mark Cerny a officié sur Jak & Daxter, Uncharted et Killzone. Son CV parle pour lui, et son influence sur le succès des consoles Playstation n’est plus à démontrer.
Knack raconte l’histoire d’une petite créature dotée de pouvoirs extraordinaires. Au début du jeu, l’humanité est menacée par une armée de gobelins malveillants. Bien que le combat semble perdu d’avance, un mystérieux scientifique a peut-être trouvé le moyen de sauver la race humaine. Passionné de reliques anciennes, le scientifique a réussi à maitriser le pouvoir que recèle ces dernières, afin de l’utiliser à bon escient. C’est ainsi qu’il crée Knack, une créature haute comme trois pommes censée protéger la planète.
Lorsqu’il fait son apparition dans le jeu, Knack n’est pas des plus convaincant. Heureusement, ses pouvoirs secrets vont rapidement rassurer les plus sceptiques. En effet, plus Knack absorbe de reliques, plus il devient grand et puissant, jusqu’à en faire une veritable arme de destruction massive.
Mark Cerny qualifie le gameplay de Knack comme étant un mix entre Crash Bandicoot et Katamari Damacy (un jeu d’action-réflexion développé par Namco en 2004). A chaque fois que vous venez à bout d’un ennemi, vous récoltez des morceaux de reliques destinés à accroître le pouvoir de Knack. Néanmoins, le pouvoir des reliques ne s’arrête pas là et permet également au héros d’acquérir de nouvelles compétences : attaques de glace, resistance accrue, etc…
Knack n’est pas un personnage classique dans le sens où il est composé d’une centaine de petits objets. Les reliques peuvent être comparées à des os, prenant part au squelette de Knack. Plus vous récoltez de reliques, plus le personnage grossi et devient compliqué à animer. Notre héros a également la possibilité d’abandonner toutes ses reliques et revenir à sa forme initiale, déclenchant au passage un effet réaliste très agréable à l’oeil.
Bien que de premier abord simpliste, Knack s’avère donc assez gourmand d’un point de vue technique. C’est sans doute pour cela qu’il n’était pas possible de le développer sur un autre support que la Playstation 4, cette dernière proposant une puissance de calcul jamais atteinte pour une console de jeu. D’ailleurs, Mark Cerny ne s’y est pas trompé :
Avec Knack, nous essayons de profiter de tout ce que peut nous offrir la Playstation 4. A commencer par les capacités graphiques de la console, nécessaires à rendre notre héros unique
Contrairement aux apparences, Knack pourrait bien être une belle surprise au moment du lancement de la PS4. Qu’en pensez-vous ?
Source : CVG
Yato
29 juin 2013 at 20 h 46 minJ’ai vu plusieurs commentaires négatifs, mais je vais l’acheter. 🙂