Durant la Gamescom 2015, nous nous sommes rendus sur le stand de Deep Silver afin de tester quelques-unes de leurs prochaines sorties, dont le mystérieux Homefront: The Revolution. Annoncé en juin 2014, ce titre co-développé par Crytek avait quasiment disparu de la circulation jusqu’au 4 août dernier, lors de la conférence de Microsoft. Ce long silence a-t-il signé l’enterrement prématuré de cet épisode ? Réponse dans notre dossier.
Présentation de la démo de gameplay :
- Type de partie :
- Immersion dans le mode solo de Homefront: The Revolution
- Déroulement :
- Captures de fragments de zones sur la carte par l’accomplissement d’objectifs divers
Durée de la phase de démo : 30 minutes
Bienvenue à Philadelphie, une métropole de Pennsylvanie située au nord-est des Etats-Unis, entre New-York et Washington DC. Cette cité célèbre dans le monde entier tient sa réputation des événements perpétrés durant la révolution américaine, qui débuta durant l’année 1770. Les « Sons of Liberty » tentaient alors de renverser le pouvoir en place, en incitant les colons à boycotter les marchandises anglaises.
Homefront: The Revolution relate l’histoire d’une Philadelphie futuriste, dans laquelle un conflit majeur vient d’éclater. La ville tombe sous les coups de l’ennemi, et se voit divisée en 3 zones :
- La Green Zone
- La Yellow Zone : une sorte de ghetto dans lequel il est déconseillé de s’aventurer sous peine d’être égorgé par la racaille locale
- La Red Zone : le front, celui sur lequel vous devrez lutter sans relâche pour votre survie. Les snipers y sont campés dans les ruines, tandis que les tanks et véhicules blindés patrouillent à la recherche des quelques résistants encore en vie.
Un scénario minimaliste, qui ne mériterait certainement pas d’Oscar, mais qui a au moins le mérite de planter le décor de manière claire. Nous sommes donc contraints et forcés de traverser cet Open World dans le but de délivrer la ville de ses ravisseurs. Pour atteindre votre objectif, vous devrez capturer chaque zone, une à une, à la manière d’un InFAMOUS Second Son ou d’un Far Cry.
Durant notre démo, nous devions ainsi reprendre les différents territoires disséminés sur la carte, en remplissant plusieurs quêtes : hacker un point stratégique, récupérer une cache d’armes… en décidant au choix de faire preuve de discrétion (Ndlr : Attention à bien vérifier que vous n’avez pas été repéré par un garde !) ou de rentrer dans le tas. Afin de remplir au moins tous ces objectifs, une multitudes d’outils s’offrent à nous :
- Les gadgets : Cocktails Molotov, voiture télécommandée chargée d’explosifs… et même un téléphone vous permettant de consulter vos messages, votre itinéraire, etc.
- L’armement : Arme principale (Fusil d’assaut, pompe, mitraillette…) et arme secondaire – Homefront: The Revolution propose entre autre de les personnaliser et ce en plein combat, ce qui permet de palier à toute situation ! Il est possible de rajouter un lance-grenade, un nouveau viseur, une poignée secondaire… Tout ce qui pourrait vous servir à améliorer votre shoot.
- Le crafting est omniprésent dans ce titre dans lequel il vous faudra faire avec les moyens du bord. Contrairement à certains FPS traditionnels, le titre de Deep Silver ne vous rend pas la tâche facile, vous obligeant même à créer vos propres grenades à fragmentation.
Afin d’illustrer nos propos, nous vous invitons à consulter cette vidéo réalisée par nos confrères d’IGN US.
Homefront: The Revolution offre une jouabilité de type arcade, avec pour le moment quelques bugs de collision persistants. On pourra regretter également la longueur des chargements. La conduite de véhicule est relativement intuitive et les nombreux tremplins répartis sur la cartes vous permettront de vous échapper des quelques embuscades tendues par les groupuscules ennemis ayant pris Philadelphie d’assaut.
Côté graphismes, le jeu est développé sous CryEngine, ce qui en fait un argument de poids. La direction artistique est plutôt soignée, même si l’on notera quelques soucis de surbrillance. À ce propos, nous avons été particulièrement gênés par la qualité de l’écran qui nous a été fourni durant cette démo, celui-ci créant un voile lumineux particulièrement désagréable. Le développeur présent sur place nous a assuré qu’il s’agissait d’une défaillance du matériel, et non d’un défaut en jeu. Les textures sont globalement maîtrisées qu’il s’agisse des décors et de la modélisation des armes, quant au framerate il est pour le moment stable.
Verdict : Affaire à suivre
Homefront premier du nom n’avait pas réussi à trouver son public. Approximatif, ne répondant pas aux exigences des joueurs, ce dernier n’avait pas suscité l’engouement et s’est rapidement retrouvé aux oubliettes. Avec cette nouvelle mouture, Koch Media/Deep Silver et Crytek souhaitent ainsi corriger les erreurs du passé, en proposant une aventure immersive et fun. Ainsi, Homefront: The Revolution nous propose un scénario simple et facile à suivre. Sa direction artistique est globalement maîtrisée, malgré quelques imperfections. En revanche, le titre pêche dans son gameplay, finalement assez classique. Malgré une intéressant palette d’outils mis à notre disposition, et la possibilité de customiser nos armes, nous n’avons pas été entièrement convaincus. Bien évidemment, Homefront: The Revolution n’est est qu’aux prémices de son développement, et nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l’avancée de ce vaste projet !
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