A exactement une semaine de la sortie officielle de Call of Duty: Black Ops 3, nous avons pu interviewer depuis la Paris Games Week Dominique Drozdz, responsable de l’animation chez Treyarch et en charge de développer ce nouvel opus.
Bonjour Dominique, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et décrire votre fonction chez Treyarch ?
Je m’appelle Dominique Drozdz, je suis le directeur de l’animation chez Treyarch, qui se situe à Santa Monica en Californie. Je supervise une équipe de 30 animateurs et on s’occupe de tout ce qui bouge dans le jeu : l’intelligence artificielle, les armes du joueur, les joueurs eux mêmes et toute la cinématique.
Cela fait longtemps que tu travailles sur la licence Call of Duty ?
Cela fait plusieurs années que je travaille sur la licence oui, j’ai travaillé sur le premier, United Offensive, qui était une extension. Je crois que j’en suis au septième aujourd’hui.
Call of Duty: Black Ops 3 va sortir sur PS4, quelles sont les principales différences par rapport à la PS3 au niveau du développement et de l’animation ?
Il y a eu une grosse différence pour nous, déjà de travailler sur la nouvelle génération de consoles, mais aussi du fait que l’on a eu 3 ans pour développer le jeu. Ces deux choses nous ont donné énormément plus de moyens et de temps pour créer le jeu que l’on voulait faire. La technologie nouvelle nous a aussi permis d’explorer des domaines que l’on n’avait pas eu la chance d’explorer jusqu’à maintenant.
Peux-tu nous rappeler brièvement le scénario de ce Black Ops 3 ?
Dans la campagne, on suit une équipe d’agents spéciaux Black Ops, qui sont dotés d’améliorations cybernétiques. C’est noir et tourmenté, et on a créé une histoire qui n’est pas aussi simple et qui ne répond pas à toutes les questions, on a laissé de la place au joueur pour remplir les vides. C’est une histoire très intéressante.
Justement, tu parles des améliorations cybernétiques, beaucoup de joueurs fans de la licence ont du mal a accepter ce virage futuriste de la licence depuis quelques années, un retour aux sources est possible ?
Je pense qu’un retour aux sources est toujours possible, mais pour nous, à Treyarch, nous avions vraiment envie d’aller dans cette direction, d’explorer des caractéristiques qui permettaient de changer la jouabilité. C’était donc vraiment important pour nous d’utiliser le futur pour créer un univers différent.
Le mode multijoueur est évidemment le plus joué dans tous les opus Call of Duty, que nous réserve t-il cette année ?
Il y a beaucoup d’améliorations. On a entre autres introduit 9 spécialistes qui ont des capacités et armes différentes. On peut aussi faire beaucoup de customisation dans le multijoueur. Le fait de travailler sur la nouvelle génération apporte un niveau de détail jamais atteint, et du côté animation on a fait beaucoup d’efforts sur la continuité et la fluidité des mouvements. Il y a bien d’autres améliorations sur le multijoueur mais je ne suis pas vraiment le mieux placé pour en parler.
Black Ops 2 avait battu tous les records lors de sa sortie, cela ne vous met pas la pression chez Treyarch à quelques jours de la sortie de Black Ops 3 ?
Quand on travaille sur un jeu comme Call of Duty -ou un autre-, on a toujours la pression. Depuis que j’ai commencé ma carrière, je suis toujours ému à la sortie d’un jeu. On verra la semaine prochaine, nous sommes très anxieux et impatients d’avoir la réponse des fans.
Par rapport à Call of Duty: Advanced Warfare sorti l’année dernière, quel est le principal atout de Black Ops 3.
Je suis un grand fan de Advanced Warfare et j’ai beaucoup aimé leur jeu. Chez Treyarch, on a notre style qui est vraiment particulier. Je pense que les fans vont retrouver quelque chose qu’ils avaient pu voir dans les précédents Black Ops. Et le fait d’avoir eu 3 ans pour développer le jeu sur ces nouvelles consoles nous on a permis de pousser les choses plus loin et proposer un jeu très riche.
Merci Dominique pour ta disponibilité. On vous souhaite le meilleur pour le lancement de ce Call of Duty: Black Ops 3, le 6 novembre.
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